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Publié : mar. nov. 08, 2005 7:22 pm
par tuberale
Politique
Journée de référendums aux États-Unis
Les habitants de 7 États américains sont appelés aux urnes, aujourd'hui, pour des référendums locaux. Les citoyens seront appelés à se prononcer sur l'avortement et les droits des homosexuels.
En Californie, la population va se prononcer sur 8 mesures sociales, dont 4 sont soutenues par le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger. On vise notamment à rallonger la période de probation des nouveaux enseignants pour obtenir leur brevet et à restreindre le financement des partis politiques par les syndicats.
Si les mesures sont rejetées, comme les derniers sondages le laissent présager, les observateurs affirment que la réélection d'Arnold Schwarzenegger pourrait être plus compliquée en novembre 2006.
Publié : mar. nov. 08, 2005 7:26 pm
par tipet
Ben voyons! Il demandent à la population de voter pour ça???
Publié : mar. nov. 08, 2005 7:31 pm
par tuberale
J'ose espérer que c,estpour quelques états profonds qui n,avaient pas encore accordé ces droits..qui vont finalement passer à l'ère moderne........et non pas que l'on se requestionne sur des droits acquis...............en tk si vous voyez passer les résultats de ces référendums, je serais très curieuse d,en avoir les résultats....
Publié : jeu. nov. 10, 2005 4:27 am
par tuberale
ÉTATS-UNIS
L'angoisse de George, Hillary et Arnold
Alexandre Sirois
La Presse
Washington
George W. Bush est devenu une «toxine politique» pour les républicains aux États-Unis.
Depuis hier, les démocrates n'hésitent plus à l'affirmer tout haut. Les républicains se contentent de le penser tout bas, mais se font vraisemblablement des cheveux blancs. C'est que le Parti républicain a essuyé un cuisant revers mardi soir. Ses candidats aux postes de gouverneurs de la Virginie et du New Jersey ont mordu la poussière face à leurs adversaires démocrates.
«Le fond de l'histoire, c'est qu'il est de plus en plus difficile pour le Parti républicain de défendre les échecs de Bush», a écrit John Kerry dans un courriel expédié à ses partisans hier après-midi. Kerry, démocrate défait par le républicain texan en novembre dernier, a intitulé son message Réalité 2, Bush 0. Le président américain semble effectivement avoir été rattrapé par la réalité.
La défaite du candidat républicain en Virginie, Jerry Kilgore, peut tout particulièrement être interprétée comme une gifle administrée à Bush par les électeurs de l'État.
Un inquiétant boulet
La veille de son revers, Kilgore avait organisé un important rassemblement à Richmond, capitale de l'État. Bush en était la tête d'affiche. Il a exhorté les électeurs à voter pour son poulain. Ils ont fait la sourde oreille. L'humiliation est telle que le vainqueur de l'élection, le démocrate Timothy Kaine, a même dominé son rival dans des comtés où Bush avait aisément battu Kerry l'an dernier.
Le lien entre l'impopulaire président américain et la défaite du républicain Douglas Forrester au New Jersey est plus ténu. Le sénateur démocrate Jon Corzine, qui a été élu gouverneur, n'a néanmoins pas manqué de dépeindre son adversaire comme un disciple de Bush.
Les républicains ont donc le moral dans les talons. Ils se rendent bien compte que leur président est en train de devenir un boulet. C'est d'autant plus inquiétant que le recrutement bat actuellement son plein pour les cruciales élections de 2006 au Congrès américain. On apprenait récemment que le parti du président a du mal à dénicher des candidats prestigieux.
Le flop d'Arnold
Les nouvelles sont donc bonnes pour le Parti démocrate, mais elles ne font probablement pas le bonheur d'Hillary Clinton. Car si l'élection du démocrate Timothy Kaine en Virginie est un fiasco pour Bush, c'est au contraire un succès retentissant pour l'ancien gouverneur de l'État, Mark Warner.
Retenez bien ce nom, que la sénatrice de l'État de New York connaît déjà très bien. Cette étoile montante est l'un des plus sérieux rivaux potentiels de Clinton chez les démocrates pour la course à la présidence en 2008. Warner est un homme d'affaires charismatique qui doit quitter son poste de gouverneur après un seul mandat, en vertu de la Constitution de l'État. Ces jours-ci, son taux d'approbation tourne autour de 80 % en Virginie.
Tout le contraire de ce qui se passe en Californie pour Arnold Schwarzenegger. Le gouverneur, dont la popularité est en chute libre, y a fait chou blanc mardi. Lors d'un référendum, ses citoyens ont dit non aux quatre réformes de l'État (incluant l'imposition d'un plafond aux dépenses) qu'il leur proposait. Il avait pourtant déployé des efforts colossaux, injectant même sept millions de sa fortune personnelle dans la campagne.
Il ne reste qu'un an à Schwarzenegger avant la fin de son premier mandat. Douze petits mois pour prouver que l'ensemble de sa carrière politique ne sera pas, à l'image de son référendum, un flop.
Publié : dim. nov. 13, 2005 6:25 am
par tuberale
ÉTATS-UNIS
L'angoisse de George, Hillary et Arnold
Alexandre Sirois
La Presse
Washington
George W. Bush est devenu une «toxine politique» pour les républicains aux États-Unis. Depuis hier, les démocrates n'hésitent plus à l'affirmer tout haut. Les républicains se contentent de le penser tout bas, mais se font vraisemblablement des cheveux blancs.
C'est que le Parti républicain a essuyé un cuisant revers mardi soir. Ses candidats aux postes de gouverneurs de la Virginie et du New Jersey ont mordu la poussière face à leurs adversaires démocrates.
" Le fond de l'histoire, c'est qu'il est de plus en plus difficile pour le Parti républicain de défendre les échecs de Bush ", a écrit John Kerry dans un courriel expédié à ses partisans hier après-midi. Kerry, démocrate défait par le républicain texan en novembre dernier, a intitulé son message Réalité 2, Bush 0. Le président américain semble effectivement avoir été rattrapé par la réalité.
La défaite du candidat républicain en Virginie, Jerry Kilgore, peut tout particulièrement être interprétée comme une gifle administrée à Bush par les électeurs de l'État.
Un inquiétant boulet
La veille de son revers, Kilgore avait organisé un important rassemblement à Richmond, capitale de l'État. Bush en était la tête d'affiche. Il a exhorté les électeurs à voter pour son poulain. Ils ont fait la sourde oreille. L'humiliation est telle que le vainqueur de l'élection, le démocrate Timothy Kaine, a même dominé son rival dans des comtés où Bush avait aisément battu Kerry l'an dernier.
Le lien entre l'impopulaire président américain et la défaite du républicain Douglas Forrester au New Jersey est plus ténu. Le sénateur démocrate Jon Corzine, qui a été élu gouverneur, n'a néanmoins pas manqué de dépeindre son adversaire comme un disciple de Bush.
Les républicains ont donc le moral dans les talons. Ils se rendent bien compte que leur président est en train de devenir un boulet. C'est d'autant plus inquiétant que le recrutement bat actuellement son plein pour les cruciales élections de 2006 au Congrès américain. On apprenait récemment que le parti du président a du mal à dénicher des candidats prestigieux.
Le flop d'Arnold
Les nouvelles sont donc bonnes pour le Parti démocrate, mais elles ne font probablement pas le bonheur d'Hillary Clinton. Car si l'élection du démocrate Timothy Kaine en Virginie est un fiasco pour Bush, c'est au contraire un succès retentissant pour l'ancien gouverneur de l'État, Mark Warner.
Retenez bien ce nom, que la sénatrice de l'État de New York connaît déjà très bien. Cette étoile montante est l'un des plus sérieux rivaux potentiels de Clinton chez les démocrates pour la course à la présidence en 2008. Warner est un homme d'affaires charismatique qui doit quitter son poste de gouverneur après un seul mandat, en vertu de la Constitution de l'État. Ces jours-ci, son taux d'approbation tourne autour de 80 % en Virginie.
Tout le contraire de ce qui se passe en Californie pour Arnold Schwarzenegger. Le gouverneur, dont la popularité est en chute libre, y a fait chou blanc mardi. Lors d'un référendum, ses citoyens ont dit non aux quatre réformes de l'État (incluant l'imposition d'un plafond aux dépenses) qu'il leur proposait. Il avait pourtant déployé des efforts colossaux, injectant même sept millions de sa fortune personnelle dans la campagne.
Il ne reste qu'un an à Schwarzenegger avant la fin de son premier mandat. Douze petits mois pour prouver que l'ensemble de sa carrière politique ne sera pas, à l'image de son référendum, un flop.
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