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Publié : lun. nov. 07, 2005 2:56 pm
par tipet
Ce qui nous mènenrait à des élections le 26 décembre si l'opposition fait tomber le gouvernement aux prochaines journées de l'opposition...

*soupir*

Publié : lun. nov. 07, 2005 2:59 pm
par bobépine
tipet  a écritCe qui nous mènenrait à des élections le 26 décembre si l'opposition fait tomber le gouvernement aux prochaines journées de l'opposition...

*soupir*

Si c'est vrai...est-ce vraiment un cadeau de nowell de nous débarasser de Ti-Paul....pour se ramasser avec les Conservateurs  

Publié : lun. nov. 07, 2005 3:08 pm
par orve
bobépine  a écrit

Si c'est vrai...est-ce vraiment un cadeau de nowell de nous débarasser de Ti-Paul....pour se ramasser avec les Conservateurs  



Je pense que pour l'instant c'est la meilleur oportunité qu'on ne peut avoir, un gouvernement conservateur, un scandale et un frisé.........ensuite, peut-être un pays.

 y faut voir les bons cotés de la chose.....

Publié : lun. nov. 07, 2005 5:43 pm
par Annouk
orve  a écrit


Je pense que pour l'instant c'est la meilleur oportunité qu'on ne peut avoir, un gouvernement conservateur, un scandale et un frisé.........ensuite, peut-être un pays.

 y faut voir les bons cotés de la chose.....
 

Publié : lun. nov. 07, 2005 6:11 pm
par Raven
orve  a écrit


Je pense que pour l'instant c'est la meilleur oportunité qu'on ne peut avoir, un gouvernement conservateur, un scandale et un frisé.........ensuite, peut-être un pays.

 y faut voir les bons cotés de la chose.....

C'est ce que je me dis aussi. Un référendum contre les conservateurs au pouvoir serait possiblement beaucoup plus facile que contre les libéraux, puisqu'ils n'ont pas de programme aussi bien établit pour contrer "la menace séparatiste" comme le PLC a eu le temps de mettre en place depuis près de 15 ans.  

Le PC au pouvoir, mais minoritaire avec un Bloc fort serait un méchant bon coup de main    

Publié : lun. nov. 07, 2005 6:14 pm
par mariami
Non ça serait le 28 je crois mais...........pourquoi je n'ai pas confiance en Layton?  Il joue ptete un jeu poru obtenir plus de Martin.

Publié : mar. nov. 08, 2005 6:40 am
par Earendil
et en plus pour rajouté aucun des partis veulent aller en lection durant les fêtes car ils veulent tous etre en famille et meme nous ont veut pas ca

Publié : mar. nov. 08, 2005 6:50 am
par tuberale
Layton lâche Martin


Les conjectures reprennent de plus belle à propos de la date des élections

Hélène Buzzetti
Édition du mardi 8 novembre 2005




Ottawa — Le 27 décembre? Le 16 janvier? Avril 2006? Le bal des conjectures quant à la date des prochaines élections fédérales a repris de plus belle hier alors que Jack Layton a lâché les libéraux de Paul Martin. Mais les incessantes tergiversations du chef néo-démocrate auront eu raison de la patience de ses homologues conservateur et bloquiste. Stephen Harper lui demande une preuve de sa bonne foi en exigeant qu’il lance lui-même une manœuvre de renversement du gouvernement la semaine prochaine, tandis que Gilles Duceppe attend de voir la suite des choses pour prendre une décision définitive.


Le chef du NPD, Jack Layton, s’adressant à des gens d’affaires, hier, à Toronto. M. Layton a retiré son appui au gouvernement Martin après avoir rejeté l’offre libérale sur la protection des soins de santé.
   

Les événements se bousculent. Alors que, la semaine dernière encore, autant M. Harper que M. Duceppe écartaient l’idée de tenir une campagne électorale pendant la période de Noël, les deux s’y montraient ouverts hier. Si un vote de censure se présentait à la Chambre des communes, les deux chefs l’appuieraient, quelle que soit la date de l’élection qui en découlerait. Il faut dire que les sondages n’ont jamais été aussi bons pour leurs formations politiques respectives. Le dernier (Strategic Council) place les conservateurs à 31 % contre 28 % pour les libéraux. Au Québec, le Bloc trônerait avec 57 % des intentions de vote, contre à peine 22 % pour les libéraux.
«Je n’ai jamais été un bon joueur de poker», a lancé Jack Layton en guise d’ouverture à son allocution à saveur électorale devant le Canadian Club et l’Empire Club de Toronto. M. Layton a annoncé que la proposition qui lui a été faite la semaine dernière par le gouvernement en matière de santé était «inacceptable» et qu’il n’avait plus confiance dans le gouvernement de Paul Martin. «Nous sommes maintenant dans une impasse sérieuse et fondamentale», a-t-il déclaré. «Les Canadiens ne devraient pas avoir à attendre des mois pour déterminer qui peut faire bouger les choses. Le temps arrivera plus tôt que tard.» Paul Martin a promis de déclencher des élections au plus tard 30 jours après le dépôt du second rapport Gomery sur les commandites, ce qui signifierait un scrutin en mars ou en avril.
En point de presse, M. Layton est allé plus loin en affirmant : «Si jamais nous devons voter sur une motion de confiance, nous voterons contre le gouvernement.» Dans un même élan, il s’est montré ouvert à discuter encore un peu avec le Parti libéral afin d’obtenir ce qu’il réclame en matière de santé. «Si le gouvernement de M. Martin devait faire volte-face et changer du tout au tout sa position qui se trouve dans sa proposition, d’accord, ce n’est pas impossible, mais les probabilités sont très minces. Mon téléphone est ouvert.»
C’est ce genre d’ambivalence qui déplaît à Stephen Harper. Qualifiant la sortie du chef néo-démocrate de nouvel «épisode de roman-savon», M. Harper pense que Jack Layton le manipule comme il manipule les libéraux pour obtenir ce qu’il veut. «La raison pour laquelle je suis si sceptique, c’est qu’on ne déclare pas la guerre après s’être débarrassé de sa meilleure arme. Et notre meilleure arme, c’était d’aller en élection avant Noël», a-t-il déclaré à Montréal.
En effet, Jack Layton a reçu la proposition du gouvernement jeudi soir dernier. S’il avait pris une décision le soir même, une tentative de renversement aurait pu avoir lieu le lendemain pour un scrutin le 12 décembre. Comme la Chambre des communes ne siège pas cette semaine, il faudra attendre la première journée d’opposition, mardi prochain, qui appartient au Parti conservateur.
M. Harper a indiqué qu’il ne se servirait pas de cette journée pour présenter une motion de censure. Toutefois, il s’est montré disposé à céder la journée aux néo-démocrates s’ils désirent présenter leur propre motion de censure. Si M. Layton appelle, «disons que M. Harper sera prêt à prendre l’appel», a résumé quelqu’un dans l’entourage du chef conservateur, révélant l’ampleur de la méfiance qui règne entre les deux hommes. Sitôt la balle dans le camp de M. Layton, elle était renvoyée à M. Harper. «Nous n’avons pas eu de communication officielle avec M. Harper, explique un proche de Jack Layton. Si M. Harper veut nous offrir sa journée d’opposition, qu’il le fasse, mais on n’ira pas la quémander.»


Un vote de censure à la Chambre des communes mardi prochain signifierait une élection au plus tôt le 27 décembre. La loi électorale ne dictant aucune durée maximale pour la campagne électorale, le premier ministre sortant, Paul Martin, pourrait décider de tenir le vote après de cette date. Jeudi prochain, ce sera au tour du Bloc québécois d’avoir sa journée d’opposition. Impossible de savoir si le parti déposera alors une motion de censure. Le mot d’ordre au Bloc : on ne fait pas de stratégie ouverte. Renverser le gouvernement ce jour-là mènerait à la même date d’élection. Quoi qu’il en soit, le Bloc n’a plus confiance dans le gouvernement de Paul Martin et appuiera toute motion de censure déposée devant la Chambre. «On doit crever l’abcès», a déclaré Gilles Duceppe. «Nous ne serons pas ceux qui allons sauver les libéraux.»
Par ailleurs, au moins un vote de nature économique, donc de confiance, devra se tenir d’ici à la fin des travaux parlementaires. Il s’agit du vote sur le budget supplémentaire des dépenses. Il s’agit d’un vote statutaire qui doit se tenir le 8 ou le 9 décembre. Si le gouvernement perdait ce vote, l’élection pourrait avoir lieu au plus tôt le 16 janvier prochain.
Le ministre Jean Lapierre a voulu paraître serein au sujet de la tournure des événements. «On a déjà vécu ce genre de psychodrame», a-t-il déclaré en point de presse. Les troupes libérales seraient-elles prêtes ? «J’ai déjà fait une élection au mois de février en 1980 et on a survécu à ça. Cependant, ce n’est pas notre scénario préféré.»

Encore la santé


Cette montée de la tension n’est pas sans rappeler l’épisode similaire d’avril dernier. À la dernière minute, les néo-démocrates avaient signé une entente avec le gouvernement libéral modifiant le budget et ajoutant des dépenses sociales d’une valeur de 4,6 milliards de dollars. Dépourvu de l’appui des 19 députés du NPD, Stephen Harper avait perdu le vote de censure de justesse.
Cette fois encore, le NPD a tenté de monnayer son appui aux libéraux. Jack Layton réclamait du gouvernement des engagements pour freiner la croissance du secteur privé dans le système de santé. Rien n’indique que le gouvernement soit prêt à négocier. L’offre faite aux néo-démocrates tard jeudi par le ministre de la Santé, Ujjal Dosanjh, a été rendue publique hier. «Peu importe ce que le NPD prévoit faire, l’initiative du gouvernement sur la protection des soins de santé sera adoptée en tant que politique gouvernementale», a déclaré le ministre qui se trouvait à Vancouver. Dans son entourage, on estime que Jack Layton n’a pas fait preuve de sérieux et qu’il n’est plus un interlocuteur crédible. «Nous sommes absolument confus par la position de M. Layton !», confie-t-on.
M. Layton voulait entre autres empêcher les médecins de travailler à la fois dans le secteur public et dans des cliniques privées où les patients doivent payer de leurs poches. Ce phénomène n’est chiffré nulle part. Par contre, à l’Association des radiologistes du Québec, on estime qu’il représenterait moins de 1 % de toutes les activités de ses membres. Et les radiologistes seraient les spécialistes les plus enclins à s’adonner à cette pratique...
Ottawa propose à cette fin de «prendre des mesures» contre les médecins qui s’y adonnent, mais on n’indique pas de quelles «mesures» on parle. De plus, ces mesures seraient prises «lorsque cela mine l’accès aux services fournis par le système public», encore une fois, sans préciser davantage. Le gouvernement promet aussi de commander une étude sur «l’interface» entre les soins de santé privés et les soins publics.








Publié : mar. nov. 08, 2005 7:07 am
par Raven
Earendil  a écritet en plus pour rajouté aucun des partis veulent aller en lection durant les fêtes car ils veulent tous etre en famille et meme nous ont veut pas ca


Je vais te dire que même sans élections, il n'y a pas grands temps pour la famille dans le monde de la politique

Publié : mar. nov. 08, 2005 7:42 am
par Strophe
Raven  a écrit

C'est ce que je me dis aussi. Un référendum contre les conservateurs au pouvoir serait possiblement beaucoup plus facile que contre les libéraux, puisqu'ils n'ont pas de programme aussi bien établit pour contrer "la menace séparatiste" comme le PLC a eu le temps de mettre en place depuis près de 15 ans.  

Le PC au pouvoir, mais minoritaire avec un Bloc fort serait un méchant bon coup de main      

 

Publié : mar. nov. 08, 2005 1:17 pm
par mariami
Oui c'est sûr que ça serait plus facile mais malheureusement, les Libéraux remontent et je ne serais même pas surprise qu'il rentre fort........

Faut croire que les gens n'aiment pas le changement ou alors ils ne suivent pas vraiment ce qui se passe ou......ils s'en foutent carrément.  

Publié : mar. nov. 08, 2005 5:52 pm
par nancy31f
moi sa face a me reviens pas a martin je trouve qu'ila  unair hypocrite

Publié : mar. nov. 08, 2005 7:41 pm
par tuberale
Survie du gouvernement Martin

Les partis d'opposition se renvoient la balle



Au lendemain des déclarations du chef néodémocrate, Jack Layton, qui a annoncé la fin de l'alliance entre son parti et le gouvernement minoritaire de Paul Martin, les trois partis d'opposition aux Communes semblaient vouloir inciter leurs rivaux à porter le coup fatal au gouvernement.

Aucun des trois chefs n'ose affirmer pour l'instant qu'il présentera une motion de censure pour renverser le gouvernement avant Noël.

Les députés néo-démocrates tiendront une réunion téléphonique mercredi pour décider s'ils déposeront une motion de défiance contre le gouvernement lors de la journée d'opposition qui leur est dévolue, le 24 novembre prochain.


Stephen Harper
De son côté, le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, qui a perdu du capital politique le printemps dernier avec sa tentative ratée de faire tomber le gouvernement, ne semble pas prêt à faire le premier pas.

En principe, les conservateurs pourraient toutefois profiter de leur journée d'opposition pour tenter de faire tomber le gouvernement le 15 novembre. « J'attends un signal clair que [Jack Layton] veut défaire ce gouvernement », a commenté M. Harper, en point de presse à Toronto.

Quant au chef bloquiste, Gilles Duceppe, il soutient que l'initiative doit venir des partis fédéralistes parce qu'ils refusent de s'associer à lui. M. Duceppe répète que les libéraux auraient dû remettre leur démission à la suite de la publication du premier rapport Gomery sur le scandale des commandites, la semaine dernière.

Les partis d'opposition pourraient cependant renverser le gouvernement en s'opposant tous au gouvernement lors du vote sur le budget supplémentaire des dépenses, le 8 décembre. Ce vote, qui représente une question de confiance, constitue l'une des options dont disposent les partis d'opposition pour renverser le gouvernement sans porter directement la responsabilité du déclenchement d'un scrutin pendant les fêtes.

Toutefois, même s'il répète que le gouvernement libéral n'a plus l'autorité morale pour gouverner, le chef conservateur a laissé entendre qu'il pourrait appuyer le gouvernement lors de ce vote.

Les libéraux ferment la porte aux négociations

Par ailleurs, le premier ministre Paul Martin a affirmé, mardi, qu'il n'avait pas l'intention de négocier avec le chef néo-démocrate pour assurer la survie de son gouvernement minoritaire.

En point de presse à Ottawa, le premier ministre a indiqué qu'il ne ferait pas de jeu politique et que son offre au NPD pour éviter la privatisation du système de santé resterait comme elle est, malgré la menace d'élections hivernales.

Jack Layton exige du gouvernement une meilleure protection pour le système de santé, mais s'est dit déçu des propositions du gouvernement, et a retiré son appui à M. Martin.

Le premier ministre Martin a déclaré que les dernières propositions pourraient devenir la politique officielle du gouvernement, et il invite M. Layton à se joindre à lui pour protéger le régime d'assurance maladie s'il le désire.

M. Martin propose quant à lui de consacrer ses énergies à la préparation de l'énoncé économique de lundi prochain et à la défense des intérêts du Canada dans le dossier du bois d'oeuvre.

Les libéraux en tête

Ces nouveaux épisodes entourant le suspense sur la tenue d'une élection fédérale surviennent alors qu'un nouveau sondage vient tempérer la remontée des conservateurs dans la faveur populaire.

Selon une enquête Strategic Council menée pour le réseau CTV et le quotidien Globe and Mail, le Parti libéral du Canada (PLC) est en avance avec 35 % des intentions de vote, contre 28 % pour le Parti conservateur (PC). De son côté, le NPD voit ses appuis chuter pour se retrouver à 16 %, contre 20 % dans les sondages précédents.

La semaine dernière, un sondage Ipsos-Reid mené quelques jours après la publication du premier rapport Gomery plaçait libéraux et conservateurs à égalité.

En Ontario, province clé du prochain scrutin, le PLC récolte 44 % des intentions de vote, tandis que le PC obtient un score de 31 %. Au Québec, l'avance du Bloc québécois se maintient avec 49 % d'appuis, contre 34 % pour le PLC.

Il faut toutefois prendre les résultats par province avec prudence, puisque les marges d'erreur sont beaucoup plus importantes en raison de l'échantillonnage réduit.

Le sondage a été mené le week-end dernier auprès de 1000 Canadiens. La marge d'erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20.




Publié : mer. nov. 09, 2005 3:12 am
par .anthurium.
Tant que le Québec votera Bloc les libéraux vont gagner. Mais non on vote bloc et on se plait que les libéraux rentrent . Il faudrais peut-être conséquant.

Publié : mer. nov. 09, 2005 4:36 am
par tuberale
Pris à son piège
Jean-Robert Sansfaçon
Édition du mercredi 9 novembre 2005




Le chef du NPD, Jack Layton, vient de nous annoncer que son parti n'appuiera plus les libéraux de Paul Martin en Chambre. En termes clairs, cela signifie que les Canadiens pourraient se retrouver en campagne électorale pendant le temps des Fêtes. Voilà une bien mauvaise idée dont seul le NPD devra porter l'odieux.


Qui ne se souvient pas de l'épisode du printemps dernier mettant en vedette plus de quatre milliards de dollars de dépenses supplémentaires que le gouvernement de Paul Martin a dû engager en échange de l'appui du NPD à la Chambre des communes ? Grâce au vote des 18 mousquetaires néo-démocrates (la Chambre compte 307 députés) et à la défection de la conservatrice Belinda Stronach, les libéraux ont remporté une manche cruciale qui leur a permis de se maintenir au pouvoir.

Malheureusement pour lui, le NPD n'a pas su profiter de ce pacte avec le diable; au contraire, ce sont les libéraux qui ont recommencé à monter dans les sondages. Il a fallu la publication de la première partie du rapport Gomery pour que les électeurs canadiens se rappellent que le parti au pouvoir à l'heure actuelle est à peu de chose près le même qui dirigeait le pays au moment du scandale des commandites. Malgré tous les efforts entrepris par l'entourage de M. Martin pour se démarquer de son prédécesseur, les Canadiens n'ont pas été dupes. Or, à force de soutenir ce gouvernement, Jack Layton et les siens sont en train de se faire une réputation de complices d'un gouvernement qu'ils dénoncent eux-mêmes comme étant corrompu.

Au lendemain de la publication du rapport Gomery, il fallait donc trouver un moyen de prendre ses distances du gouvernement, sans perdre la face. Le truc qu'on a imaginé fut d'écrire une lettre au ministre de la Santé pour exiger qu'il s'engage immédiatement à imposer des normes rigoureuses aux provinces dans le but d'empêcher la privatisation du système de santé. En cas de dérogation, le NPD exige d'Ottawa qu'il retienne les transferts en santé promis par les accords existants.


À l'évidence, le NPD n'espère pas gagner des appuis au Québec, où la société civile autant que le gouvernement s'opposent à toute forme d'ingérence fédérale dans la santé. De toute façon, pourquoi une telle urgence alors que la Loi canadienne sur la santé interdit déjà la privatisation des soins ?


Depuis le printemps dernier, le NPD a fait le pari que les électeurs lui seraient reconnaissants d'avoir appuyé le gouvernement et d'en tirer le maximum au chapitre des nouvelles dépenses à vocation sociale. Or un sondage récent nous apprend que les mêmes électeurs qui se disent d'accord avec l'appui du NPD au gouvernement répondent par ailleurs qu'ils ne voteront pas davantage pour ce parti. Voilà qui donne à réfléchir.


Maintenant qu'il devient très risqué de soutenir le gouvernement Martin, Jack Layton se dit prêt à défaire le gouvernement. Devant tant d'opportunisme, on comprend les conservateurs et les bloquistes de se méfier des déclarations de M. Layton, dont l'appétit pour le marchandage pourrait l'amener à accepter une nouvelle offre libérale à la veille d'un vote de confiance à la Chambre. Le Bloc et les conservateurs ont donc raison de laisser le NPD prendre l'initiative d'une motion de censure qui plongerait le pays en campagne électorale en pleine saison des Fêtes. Le parti qui provoquera ces élections en paiera le prix, cela est certain, et ce n'est pas le prétexte du refus du gouvernement de s'engager en santé qui suffira à convaincre les électeurs que le NPD n'avait pas le choix d'agir à ce moment-ci !


Publié : mer. nov. 09, 2005 4:39 am
par tipet
.anthurium.  a écritTant que le Québec votera Bloc les libéraux vont gagner. Mais non on vote bloc et on se plait que les libéraux rentrent . Il faudrais peut-être conséquant.

Aucun rapport. Il n'y a pas de vote stratégique là-dedans. Les gens votent Bloc pour que le Québec soit représenté et soutenu à Ottawa. Les conservateurs se sacrent ben du Québec, autant que le NPD et que les libéraux.

Je vois pas pourquoi je me mettrais à voter PC juste pour sacrer les libéraux dehors et après me ramasser avec un gouvernement qui n'apportera abso-lu-ment rien aux québécois?

Publié : mer. nov. 09, 2005 4:51 am
par .anthurium.
tipet  a écrit

Aucun rapport. Il n'y a pas de vote stratégique là-dedans. Les gens votent Bloc pour que le Québec soit représenté et soutenu à Ottawa. Les conservateurs se sacrent ben du Québec, autant que le NPD et que les libéraux.

Je vois pas pourquoi je me mettrais à voter PC juste pour sacrer les libéraux dehors et après me ramasser avec un gouvernement qui n'apportera abso-lu-ment rien aux québécois?


Tu as une bonne raison de voter pour le bloc comme beaucoup d'autres québécois mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous permettre de chialer que les libéraux sont élu et ré-élu
Car vous avez le pouvoir de les jetter dehors.


Publié : mer. nov. 09, 2005 5:10 am
par tipet
.anthurium.  a écrit

Tu as une bonne raison de voter pour le bloc comme beaucoup d'autres québécois mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous permettre de chialer que les libéraux sont élu et ré-élu
Car vous avez le pouvoir de les jetter dehors.



Moi je suis souverainiste. Je vais voter pour le parti qui soutient et défend cette cause.

C'est au reste du Canada a sacrer dehors le PLC, pas aux souverainistes. Comme ça, si les Conservateurs rentrent, le Québec aura quand même 52-53 représentants à l'Assemblée.



Publié : mer. nov. 09, 2005 6:49 am
par Scoubidoux
.anthurium.  a écrit

Tu as une bonne raison de voter pour le bloc comme beaucoup d'autres québécois mais dans ce cas vous ne pouvez pas vous permettre de chialer que les libéraux sont élu et ré-élu
Car vous avez le pouvoir de les jetter dehors.



Il n'y a pas d'alternative de toute façon. Le parti conservateur n'est pas populaire ici et est très loin des idéologies d'une bonne partie du peuple québécois.

Le NPD ne représente pas une alternative assez solide pour renverser les libéraux malgré que ce soit le parti le plus près des idées québécoises.

Donc, il ne reste que le choix de voter pour des gens qui nous représentent vraiment. C'est à l'Ontario de décider de toute façon s'ils veulent mettre les libéraux dehors et choisir les conservateurs.

Publié : mer. nov. 09, 2005 8:05 am
par .anthurium.
Le reste du Canada vote aussi comme il le veux. Comme le scandale des commendites a choqué beaucoup plus les gens du Québec. C'est à nous de montrer à quel point ils nous ont choqué. De quoi les libéraux ont peur ? De perdre le pouvoir.
Si ils ne le perdent pas ils continuerons sans cesse de tricher car ils sont intoucheable. Regardez les sondages ils sont encore en tête malgré le dépot du rapport Gommery.

Si le Québec vote conservateur on aura des représentant au Québec et eux devrons aussi nous représenter. De toute façon on pourra tout changer 4 ans après.