Publié : jeu. nov. 10, 2005 3:55 am
Citation :
d'ici les fêtes
Les enseignants vont tenir trois jours de grève
Martin Ouellet
Presse Canadienne
Québec
L'année scolaire de plus d'un million d'élèves du primaire et du secondaire sera à nouveau perturbée à compter du 22 novembre par trois autres jours de grève des enseignants.
De cette façon, les 90 000 enseignants, professionnels et personnel de soutien membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) veulent «hausser d'un cran la pression sur le gouvernement afin de régler le dossier d'ici les fêtes», a indiqué le président de la centrale, Réjean Parent, lors d'un point de presse mardi à Québec.
La CSQ va déterminer d'ici la semaine prochaine le calendrier des débrayages mais il faut s'attendre à des grèves rotatives, possiblement étalées en demi-journées, a précisé M. Parent.
«C'est prématuré (de préciser le calendrier) mais l'objectif est de faire le maximum avec les journées qui ont été dégagées. Cela pourrait être des journées séparées», a-t-il dit.
Ces trois nouveaux jours de grève à venir s'ajouteront aux deux jours de débrayage tenus le printemps dernier par les enseignants.
Le leader syndical admet que des progrès ont été réalisés ces derniers jours à la table des négociations, mais ajoute que plusieurs enjeux cruciaux restent en plan.
«Il n'y a à peu près pas de progrès aux tables sur les dossiers majeurs, seulement quelques gains sur les dossiers périphériques, d'où la nécessité d'accroître la pression sur le gouvernement.»
En outre, les discussions achoppent toujours sur les clauses relatives au mouvement de personnel, à l'affectation et à la création de postes. Egalement, les parties ne s'entendent pas sur les conditions de travail à consentir aux professionnels (conseillers pédagogiques, psychologues et autres salariés spécialisés), a relaté M. Parent.
Le litige demeure aussi entier sur la question des salaires. La CSQ n'entend pas céder devant la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget et promet de «régler plus haut que le dix pour cent sur six ans offert l'an dernier» par la ministre.
Les trois jours de grève causeront certes de nouveaux maux de tête aux familles mais l'année scolaire des élèves ne sera pas compromise, a promis le président de la CSQ.
La centrale, a-t-il poursuivi, a pris tous les moyens pour conserver l'appui du public et ainsi échapper à une éventuelle loi spéciale forçant le retour au travail des syndiqués.
«Les trois jours ne seront pas consécutifs. L'idée, c'est d'assurer une pression sur le gouvernement tout en évitant de le légitimer à faire un coup de force. Il ne pourra pas dire qu'on a mis le Québec à feu et à sang», a fait valoir M. Parent.
Quant à eux, les parents devront prendre leur mal en patience et se débrouiller avec leurs enfants privés de cours. «L'école n'est pas une garderie. Donc, les parents vont jouer leur rôle de parents», a-t-il opiné.
Je comprend parfaitement que les enseignants en soient rendus là dans leur processus pour obtenir leurs revendications. Cependant, le dernier paragraphe est tellement sympathique Ne vous inquiétez donc pas...On va faire notre rôle de parent
d'ici les fêtes
Les enseignants vont tenir trois jours de grève
Martin Ouellet
Presse Canadienne
Québec
L'année scolaire de plus d'un million d'élèves du primaire et du secondaire sera à nouveau perturbée à compter du 22 novembre par trois autres jours de grève des enseignants.
De cette façon, les 90 000 enseignants, professionnels et personnel de soutien membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) veulent «hausser d'un cran la pression sur le gouvernement afin de régler le dossier d'ici les fêtes», a indiqué le président de la centrale, Réjean Parent, lors d'un point de presse mardi à Québec.
La CSQ va déterminer d'ici la semaine prochaine le calendrier des débrayages mais il faut s'attendre à des grèves rotatives, possiblement étalées en demi-journées, a précisé M. Parent.
«C'est prématuré (de préciser le calendrier) mais l'objectif est de faire le maximum avec les journées qui ont été dégagées. Cela pourrait être des journées séparées», a-t-il dit.
Ces trois nouveaux jours de grève à venir s'ajouteront aux deux jours de débrayage tenus le printemps dernier par les enseignants.
Le leader syndical admet que des progrès ont été réalisés ces derniers jours à la table des négociations, mais ajoute que plusieurs enjeux cruciaux restent en plan.
«Il n'y a à peu près pas de progrès aux tables sur les dossiers majeurs, seulement quelques gains sur les dossiers périphériques, d'où la nécessité d'accroître la pression sur le gouvernement.»
En outre, les discussions achoppent toujours sur les clauses relatives au mouvement de personnel, à l'affectation et à la création de postes. Egalement, les parties ne s'entendent pas sur les conditions de travail à consentir aux professionnels (conseillers pédagogiques, psychologues et autres salariés spécialisés), a relaté M. Parent.
Le litige demeure aussi entier sur la question des salaires. La CSQ n'entend pas céder devant la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget et promet de «régler plus haut que le dix pour cent sur six ans offert l'an dernier» par la ministre.
Les trois jours de grève causeront certes de nouveaux maux de tête aux familles mais l'année scolaire des élèves ne sera pas compromise, a promis le président de la CSQ.
La centrale, a-t-il poursuivi, a pris tous les moyens pour conserver l'appui du public et ainsi échapper à une éventuelle loi spéciale forçant le retour au travail des syndiqués.
«Les trois jours ne seront pas consécutifs. L'idée, c'est d'assurer une pression sur le gouvernement tout en évitant de le légitimer à faire un coup de force. Il ne pourra pas dire qu'on a mis le Québec à feu et à sang», a fait valoir M. Parent.
Quant à eux, les parents devront prendre leur mal en patience et se débrouiller avec leurs enfants privés de cours. «L'école n'est pas une garderie. Donc, les parents vont jouer leur rôle de parents», a-t-il opiné.
Je comprend parfaitement que les enseignants en soient rendus là dans leur processus pour obtenir leurs revendications. Cependant, le dernier paragraphe est tellement sympathique Ne vous inquiétez donc pas...On va faire notre rôle de parent