Publié : ven. juil. 29, 2005 12:26 pm
Une Québécoise pourrait succéder à Adrienne Clarkson
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Ottawa
À moins d'un revirement, le Canada devrait connaître d'ici une semaine le nom de la personne qui succédera à Adrienne Clarkson au poste de gouverneure générale.
Le premier ministre Paul Martin aurait déjà arrêté son choix sur celle qui deviendra la prochaine représentante de la reine au Canada.
On sait qu'il s'agira fort probablement d'une femme, francophone, originaire du Québec, selon les informations qui circulent depuis quelques jours.
Selon des sources, le choix du premier ministre se serait arrêté sur une personnalité connue du grand public. Mais là s'arrêtent les indices qui transpirent de ce grand secret qui entoure le nom de la personnalité retenue, le cabinet du premier ministre refusant tout commentaire avant l'annonce officielle.
En choisissant une candidate du Québec, les libéraux espèrent en retirer quelques bénéfices politiques. Le rôle de la gouverneure générale étant de promouvoir l'image du Canada, la nomination d'une Québécoise bien en vue pourrait être bien perçue dans une province où les libéraux connaissent bien des problèmes depuis l'irruption du scandale des commandites.
Au cours de derniers jours, des quotidiens torontois ont lancé des noms de candidates possibles. On y retrouve le nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Lise Thibault; de l'actrice Monique Mercure; ou encore de l'ancienne ministre fédérale Monique Bégin ou de l'ex-juge de la Cour suprême du Canada, Claire L'Heureux-Dubé.
La ministre du Patrimoine, Liza Frulla, aurait quant à elle fait circuler qu'elle entretenait un certain intérêt pour le poste, mais en vain.
Il y a quelques semaines, ce sont les noms de l'astronaute Marc Garneau et de l'ancien porte-couleurs du Canadien, Jean Béliveau, qui revenaient le plus souvent lorsqu'il était question de candidats québécois pour ce poste.
Par tradition, il y a alternance entre francophones et anglophones lorsque vient le temps de combler le poste de prestige. Jeanne Sauvé, qui a habité Rideau Hall de 1984 à 1990, a été le dernier gouverneur général en titre en provenance du Québec.
Roméo LeBlanc, prédécesseur de Mme Clarkson de 1995 à 1999, est le plus récent francophone a avoir occupé le poste. Il était originaire du Nouveau-Brunswick.
Le mandat d'Adrienne Clarkson, en poste depuis 1999, vient à échéance en septembre prochain. De façon générale, les gouverneurs généraux sont nommés pour une période de cinq ans. Aux prises avec un gouvernement minoritaire instable, le premier ministre Martin avait toutefois demandé à Mme Clarkson, en septembre 2004, de prolonger d'un an son séjour à Rideau Hall.
À la suite des problèmes de santé qu'elle a connus récemment, la gouverneure générale affirme vouloir retourner à la vie privée au plus tard en septembre.
Pendant ses six ans à titre de représentante de la reine au Canada, Mme Clarkson aura modernisé le poste de gouverneur général, se faisait très active, visible et engagée. Elle aura suscité la controverse, cependant, à cause de dépenses encourues par son bureau pour des voyages de délégations à l'étranger.
Isabelle Rodrigue
Presse Canadienne
Ottawa
À moins d'un revirement, le Canada devrait connaître d'ici une semaine le nom de la personne qui succédera à Adrienne Clarkson au poste de gouverneure générale.
Le premier ministre Paul Martin aurait déjà arrêté son choix sur celle qui deviendra la prochaine représentante de la reine au Canada.
On sait qu'il s'agira fort probablement d'une femme, francophone, originaire du Québec, selon les informations qui circulent depuis quelques jours.
Selon des sources, le choix du premier ministre se serait arrêté sur une personnalité connue du grand public. Mais là s'arrêtent les indices qui transpirent de ce grand secret qui entoure le nom de la personnalité retenue, le cabinet du premier ministre refusant tout commentaire avant l'annonce officielle.
En choisissant une candidate du Québec, les libéraux espèrent en retirer quelques bénéfices politiques. Le rôle de la gouverneure générale étant de promouvoir l'image du Canada, la nomination d'une Québécoise bien en vue pourrait être bien perçue dans une province où les libéraux connaissent bien des problèmes depuis l'irruption du scandale des commandites.
Au cours de derniers jours, des quotidiens torontois ont lancé des noms de candidates possibles. On y retrouve le nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Lise Thibault; de l'actrice Monique Mercure; ou encore de l'ancienne ministre fédérale Monique Bégin ou de l'ex-juge de la Cour suprême du Canada, Claire L'Heureux-Dubé.
La ministre du Patrimoine, Liza Frulla, aurait quant à elle fait circuler qu'elle entretenait un certain intérêt pour le poste, mais en vain.
Il y a quelques semaines, ce sont les noms de l'astronaute Marc Garneau et de l'ancien porte-couleurs du Canadien, Jean Béliveau, qui revenaient le plus souvent lorsqu'il était question de candidats québécois pour ce poste.
Par tradition, il y a alternance entre francophones et anglophones lorsque vient le temps de combler le poste de prestige. Jeanne Sauvé, qui a habité Rideau Hall de 1984 à 1990, a été le dernier gouverneur général en titre en provenance du Québec.
Roméo LeBlanc, prédécesseur de Mme Clarkson de 1995 à 1999, est le plus récent francophone a avoir occupé le poste. Il était originaire du Nouveau-Brunswick.
Le mandat d'Adrienne Clarkson, en poste depuis 1999, vient à échéance en septembre prochain. De façon générale, les gouverneurs généraux sont nommés pour une période de cinq ans. Aux prises avec un gouvernement minoritaire instable, le premier ministre Martin avait toutefois demandé à Mme Clarkson, en septembre 2004, de prolonger d'un an son séjour à Rideau Hall.
À la suite des problèmes de santé qu'elle a connus récemment, la gouverneure générale affirme vouloir retourner à la vie privée au plus tard en septembre.
Pendant ses six ans à titre de représentante de la reine au Canada, Mme Clarkson aura modernisé le poste de gouverneur général, se faisait très active, visible et engagée. Elle aura suscité la controverse, cependant, à cause de dépenses encourues par son bureau pour des voyages de délégations à l'étranger.