Publié : lun. oct. 17, 2005 3:17 am
Québec s'ajustera à Washington et prolongera de deux mois l'heure avancée
Presse Canadienne
Ceux qui rêvent de jouir de la lumière du jour plus longtemps, au printemps comme à l'automne, verront bientôt leur voeu exaucé. La Presse Canadienne a appris dimanche que le gouvernement du Québec va emboîter le pas aux États-Unis et prolonger de deux mois la période de l'année durant laquelle on profite de l'heure avancée de l'Est.
À compter de 2007, montres et cadrans devront donc passer à l'heure avancée dès le premier week-end de mars, et y resteront jusqu'au dernier week-end de novembre. À l'heure actuelle, le changement s'effectue plutôt au début d'avril et à la toute fin d'octobre. La consultation menée auprès des différents ministères concernés, effectuée depuis l'annonce faite par le gouvernement américain, en juillet dernier, va dans le sens d'une harmonisation entre Québec et Washington, indiquent diverses sources gouvernementales.
On fait valoir que les liens économiques intimes tissés entre le Québec et les États-Unis plaident à eux seuls en faveur d'un synchronisme total. Les recommandations des ministères convergent depuis quelques semaines vers le ministère de la Justice, qui est chargé d'examiner ce dossier. Le ministre de la Justice, Yvon Marcoux, devrait donc bientôt être en mesure de présenter une proposition au conseil des ministres qui sera susceptible de rassurer les gens d'affaires, inquiets depuis l'annonce faite par Washington.
Entre-temps, Québec tente de convaincre ses voisines immédiates, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick, d'adhérer elles aussi à la réorganisation du temps décrétée par le puissant voisin du sud. Ce dernier a dit procéder au changement horaire d'abord par souci d'économie d'énergie. Au gouvernement du Québec (comme, du reste, chez les regroupements de gens d'affaires) on craint surtout l'impact économique négatif qu'entraînerait un décalage horaire sur les échanges commerciaux entre les deux États.
Mais Hydro-Québec devrait aussi y trouver son compte. Grâce à la prolongation de l'éclairage naturel, le risque de surcharge devrait s'en trouver diminué, le soir. Le transport aérien, qui aurait pu être un des secteurs les plus touchés, s'en trouvera aussi facilité. Du côté des perdants, on pourrait trouver les jeunes enfants, qui devront se rendre à l'école, le matin, quand le soleil ne s'est pas encore levé.
Au Canada, la réglementation du temps est de compétence provinciale. À la suite de la décision prise par Washington, le gouvernement fédéral a déjà indiqué qu'il espérait que les provinces agissent en harmonie, d'est en ouest.
Presse Canadienne
Ceux qui rêvent de jouir de la lumière du jour plus longtemps, au printemps comme à l'automne, verront bientôt leur voeu exaucé. La Presse Canadienne a appris dimanche que le gouvernement du Québec va emboîter le pas aux États-Unis et prolonger de deux mois la période de l'année durant laquelle on profite de l'heure avancée de l'Est.
À compter de 2007, montres et cadrans devront donc passer à l'heure avancée dès le premier week-end de mars, et y resteront jusqu'au dernier week-end de novembre. À l'heure actuelle, le changement s'effectue plutôt au début d'avril et à la toute fin d'octobre. La consultation menée auprès des différents ministères concernés, effectuée depuis l'annonce faite par le gouvernement américain, en juillet dernier, va dans le sens d'une harmonisation entre Québec et Washington, indiquent diverses sources gouvernementales.
On fait valoir que les liens économiques intimes tissés entre le Québec et les États-Unis plaident à eux seuls en faveur d'un synchronisme total. Les recommandations des ministères convergent depuis quelques semaines vers le ministère de la Justice, qui est chargé d'examiner ce dossier. Le ministre de la Justice, Yvon Marcoux, devrait donc bientôt être en mesure de présenter une proposition au conseil des ministres qui sera susceptible de rassurer les gens d'affaires, inquiets depuis l'annonce faite par Washington.
Entre-temps, Québec tente de convaincre ses voisines immédiates, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick, d'adhérer elles aussi à la réorganisation du temps décrétée par le puissant voisin du sud. Ce dernier a dit procéder au changement horaire d'abord par souci d'économie d'énergie. Au gouvernement du Québec (comme, du reste, chez les regroupements de gens d'affaires) on craint surtout l'impact économique négatif qu'entraînerait un décalage horaire sur les échanges commerciaux entre les deux États.
Mais Hydro-Québec devrait aussi y trouver son compte. Grâce à la prolongation de l'éclairage naturel, le risque de surcharge devrait s'en trouver diminué, le soir. Le transport aérien, qui aurait pu être un des secteurs les plus touchés, s'en trouvera aussi facilité. Du côté des perdants, on pourrait trouver les jeunes enfants, qui devront se rendre à l'école, le matin, quand le soleil ne s'est pas encore levé.
Au Canada, la réglementation du temps est de compétence provinciale. À la suite de la décision prise par Washington, le gouvernement fédéral a déjà indiqué qu'il espérait que les provinces agissent en harmonie, d'est en ouest.