Publié : sam. oct. 01, 2005 5:20 am
Il faisait poser sa fille nue pour tester son appareil photo
Nicolas St-Pierre
La Presse
Un pédophile a écopé deux ans de pénitencier hier au palais de justice de Montréal. L'homme avait plaidé coupable à six chefs d'accusation de nature sexuelle pour des gestes commis sur sa propre fille et sur deux de ses amies.
L'homme de 45 ans, dont on ne peut divulguer l'identité pour protéger celle des victimes, avait été arrêté en février 2004. Il avait été accusé d'exhibitionnisme, d'attouchements sexuels sur des enfants, de possession et de production de pornographie juvénile.
Au cours de l'automne 2003, le pédophile s'est livré à des jeux sexuels avec sa fille et deux de ses copines, alors âgées de 7 ans. Il orchestrait des séances de peinture corporelle et de photographie durant lesquelles il faisait usage de pellicule plastique, de crème à raser et de peinture. Lui-même était souvent nu pendant ces jeux.
Lors de son arrestation, les policiers ont trouvé une imposante collection de pornographie juvénile dans son ordinateur, dont quelque 2000 photos mettant en scène les trois fillettes.
Au moment de prononcer sa peine hier, le juge Jean Falardeau, de la Cour du Québec, a souligné l'importance d'imposer une peine dissuasive. «Peut-on imaginer les conséquences d'un tel abus de confiance à l'égard d'une enfant de 9 ans qui est utilisée par son père comme objet de production de matériel pornographique?» s'est-il interrogé à voix haute.
Le juge s'est aussi dit «perplexe» face à l'attitude du pédophile, qui, il y a trois semaines encore, minimisait la gravité de ses gestes. Durant les observations sur la peine, l'homme avait soutenu en cour qu'il «s'était laissé entraîner par Internet» et «qu'il n'avait aucune intention sexuelle» lors des séances de photo et de peinture corporelle. Il voulait simplement, avait-il alors expliqué, «connaître les limites de sa caméra numérique».
À sa sortie du pénitencier, le pédophile sera soumis à une probation de trois ans. Durant cette période, il ne pourra côtoyer de mineurs, sauf sous la supervision d'un adulte, et ne pourra utiliser un ordinateur à quelque fin que ce soit. Pendant 10 ans, il devra aussi se tenir loin des parcs, écoles et garderies et refuser tout emploi qui le mettrait en contact avec des enfants.
source: cyberpresse.ca
Nicolas St-Pierre
La Presse
Un pédophile a écopé deux ans de pénitencier hier au palais de justice de Montréal. L'homme avait plaidé coupable à six chefs d'accusation de nature sexuelle pour des gestes commis sur sa propre fille et sur deux de ses amies.
L'homme de 45 ans, dont on ne peut divulguer l'identité pour protéger celle des victimes, avait été arrêté en février 2004. Il avait été accusé d'exhibitionnisme, d'attouchements sexuels sur des enfants, de possession et de production de pornographie juvénile.
Au cours de l'automne 2003, le pédophile s'est livré à des jeux sexuels avec sa fille et deux de ses copines, alors âgées de 7 ans. Il orchestrait des séances de peinture corporelle et de photographie durant lesquelles il faisait usage de pellicule plastique, de crème à raser et de peinture. Lui-même était souvent nu pendant ces jeux.
Lors de son arrestation, les policiers ont trouvé une imposante collection de pornographie juvénile dans son ordinateur, dont quelque 2000 photos mettant en scène les trois fillettes.
Au moment de prononcer sa peine hier, le juge Jean Falardeau, de la Cour du Québec, a souligné l'importance d'imposer une peine dissuasive. «Peut-on imaginer les conséquences d'un tel abus de confiance à l'égard d'une enfant de 9 ans qui est utilisée par son père comme objet de production de matériel pornographique?» s'est-il interrogé à voix haute.
Le juge s'est aussi dit «perplexe» face à l'attitude du pédophile, qui, il y a trois semaines encore, minimisait la gravité de ses gestes. Durant les observations sur la peine, l'homme avait soutenu en cour qu'il «s'était laissé entraîner par Internet» et «qu'il n'avait aucune intention sexuelle» lors des séances de photo et de peinture corporelle. Il voulait simplement, avait-il alors expliqué, «connaître les limites de sa caméra numérique».
À sa sortie du pénitencier, le pédophile sera soumis à une probation de trois ans. Durant cette période, il ne pourra côtoyer de mineurs, sauf sous la supervision d'un adulte, et ne pourra utiliser un ordinateur à quelque fin que ce soit. Pendant 10 ans, il devra aussi se tenir loin des parcs, écoles et garderies et refuser tout emploi qui le mettrait en contact avec des enfants.
source: cyberpresse.ca