Publié : mar. sept. 06, 2005 5:46 am
Le procès de deux milliards contre la Ville de Montréal au sujet de l'arrachage de l'herbe à poux s'ouvre aujourd'hui.
Le recours collectif a été intenté en 1992 par une Montréalaise, Françoise Nadon.
Il vise 23 anciennes municipalités de l'île de Montréal.
Elle leur reprochait de ne pas avoir respecté le règlement municipal qui forçait les propriétaires fonciers à arracher les plants d'herbe à poux avant le 1er août.
Selon elle, les plants qui n'ont pas été arrachés ont rendu malades les personnes allergiques.
Le recours touche 200 000 personnes, qui ont vécu à Montréal de 1991 à 1995.
L'année suivante, la Ville a abrogé son règlement pour éviter des frais supplémentaires. À l'heure actuelle, l'éradication de l'herbe à poux est laissée aux soins de chaque arrondissement.
Des coûts considérables
Une estimation faite en 1995 montre que les coûts de santé liés à l'herbe à poux s'élevent à 50 millions de dollars pour l'ensemble du Québec, dont 17 millions pour la seule région de Montréal.
Entre 10 et 15 % de la population serait affectée par la présence d'herbe à poux.
Et, selon des chercheurs, il y aurait un lien entre la présence de cette plante et la hausse des températures. D'ailleurs, la saison de l'herbe à poux dure beaucoup plus longtemps qu'avant: elle est passée de 71 jours en 1994 à 126 jours en 2002.
Le recours collectif a été intenté en 1992 par une Montréalaise, Françoise Nadon.
Il vise 23 anciennes municipalités de l'île de Montréal.
Elle leur reprochait de ne pas avoir respecté le règlement municipal qui forçait les propriétaires fonciers à arracher les plants d'herbe à poux avant le 1er août.
Selon elle, les plants qui n'ont pas été arrachés ont rendu malades les personnes allergiques.
Le recours touche 200 000 personnes, qui ont vécu à Montréal de 1991 à 1995.
L'année suivante, la Ville a abrogé son règlement pour éviter des frais supplémentaires. À l'heure actuelle, l'éradication de l'herbe à poux est laissée aux soins de chaque arrondissement.
Des coûts considérables
Une estimation faite en 1995 montre que les coûts de santé liés à l'herbe à poux s'élevent à 50 millions de dollars pour l'ensemble du Québec, dont 17 millions pour la seule région de Montréal.
Entre 10 et 15 % de la population serait affectée par la présence d'herbe à poux.
Et, selon des chercheurs, il y aurait un lien entre la présence de cette plante et la hausse des températures. D'ailleurs, la saison de l'herbe à poux dure beaucoup plus longtemps qu'avant: elle est passée de 71 jours en 1994 à 126 jours en 2002.