Publié : jeu. août 25, 2005 3:10 pm
Mise à jour: 25/08/2005 20h43
LCN
Québec
Les médecins spécialistes réclament l'équité salariale
Vous avez peut-être remarqué tous ces panneaux publicitaires pour souligner le travail des médecins spécialistes. C'est qu'eux aussi, en ce moment, sont en négociations avec le gouvernement...
Ils veulent être payés comme leurs collègues des autres provinces. Les médecins spécialistes veulent être reconnus à leur juste valeur et être mieux payés.
Diane Francoeur est une des rares gynécologues au Canada à travailler auprès des fillettes et des adolescentes, celles, par exemple, qui sont abusées sexuellement. Elle a choisi le Québec pour sa qualité de vie, pour la langue, mais en sachant très bien qu'ailleurs au Canada, elle serait beaucoup mieux rémunérée. «Dans mon cas, la gynécologie pédiatrique est probablement une des «surspécialités» la moins bien payée, exprime-t-elle. Pour moi, c'est sûr que ça serait probablement le double. J'aime mieux ne pas regarder.»
Ils sont 8000 spécialistes au Québec. Ils réclament la parité avec les autres provinces canadiennes. Un écart de 40%, disent les médecins; de 10%, selon le gouvernement du Québec.
Une étude indépendante conclut que le revenu annuel moyen d'un spécialiste en Alberta est de 385 000 dollars, de 331 000 en Ontario et de 232 000 au Québec.
Il y a deux ans, le gouvernement du Québec s'était engagé à combler l'écart. Pour le moment, les spécialistes ne parlent pas de moyens de pression, ils préfèrent plutôt laisser une chance à la négociation, même si Québec répète que ses moyens sont bien limités.
LCN
Québec
Les médecins spécialistes réclament l'équité salariale
Vous avez peut-être remarqué tous ces panneaux publicitaires pour souligner le travail des médecins spécialistes. C'est qu'eux aussi, en ce moment, sont en négociations avec le gouvernement...
Ils veulent être payés comme leurs collègues des autres provinces. Les médecins spécialistes veulent être reconnus à leur juste valeur et être mieux payés.
Diane Francoeur est une des rares gynécologues au Canada à travailler auprès des fillettes et des adolescentes, celles, par exemple, qui sont abusées sexuellement. Elle a choisi le Québec pour sa qualité de vie, pour la langue, mais en sachant très bien qu'ailleurs au Canada, elle serait beaucoup mieux rémunérée. «Dans mon cas, la gynécologie pédiatrique est probablement une des «surspécialités» la moins bien payée, exprime-t-elle. Pour moi, c'est sûr que ça serait probablement le double. J'aime mieux ne pas regarder.»
Ils sont 8000 spécialistes au Québec. Ils réclament la parité avec les autres provinces canadiennes. Un écart de 40%, disent les médecins; de 10%, selon le gouvernement du Québec.
Une étude indépendante conclut que le revenu annuel moyen d'un spécialiste en Alberta est de 385 000 dollars, de 331 000 en Ontario et de 232 000 au Québec.
Il y a deux ans, le gouvernement du Québec s'était engagé à combler l'écart. Pour le moment, les spécialistes ne parlent pas de moyens de pression, ils préfèrent plutôt laisser une chance à la négociation, même si Québec répète que ses moyens sont bien limités.