LE DOMAINE BLEU

Descente dans l'édifice de la bourse
Mise à jour le jeudi 25 août 2005 à 11 h 16
Une centaine de policiers de la Gendarmerie Royale du Canada et la Sûreté du Québec font actuellement des perquisitions dans l'édifice de la Bourse de Montréal à la suite d'allégations de fraudes.

Des saisies se déroulent également sur la rive-sud et à Toronto. Il y aurait en tout sept opérations policières. Ces descentes sont l'aboutissement d'une enquête qui a débuté au mois de juin.

Les perquisitions viseraient des bureaux de courtage.

Selon les policiers, il s'agirait de fraudes majeures.

L'Autorité des marchés financiers a convoqué la presse pour faire le point sur la situation.

Les détails suivront.

Aux nouvelles de Radio Canada ce midi:

Fraude majeure chez Norbourg

Dans la section Votre Argent du Journal de Montréal samedi le 20 aout 2005,page 20, titre:

Bonne récolte pour l'équipe Norbourg.



Ceci explique-t-il cela?

Il y a juste Nortbourg de touché ?

tuberale  a écritIl y a juste Nortbourg de touché ?  

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Sur le site des nouvelles de Radio Canada, il n'est question que de Norbourg, pour le moment.

Accusations contre Norbourg

Un recours collectif en vue



Au lendemain des perquisitions dans les bureaux du gestionnaire de fonds de placement Norbourg, des milliers de petits investisseurs se demandent s'ils pourront un jour remettre la main sur le capital investi.
Il n'existe aucun mécanisme pour compenser les investisseurs victimes de fraude dans le domaine des fonds communs. Dans le cas de Norbourg, les sommes détournées atteindraient 69,8 millions de dollars.

Tous les fonds de Norbourg et les comptes du président de l'entreprise, Vincent Lacroix, ont été bloqués.

Les enquêteurs poursuivent leur travail aujourd'hui. Ils continueront de fouiller les bureaux de l'entreprise et tenteront de démêler les documents saisis, un travail de moine qui s'échelonnera probablement sur plusieurs mois.

Les détournements de fonds auraient commencé en 2003 et se seraient accélérés au cours des derniers mois. Selon la police, Vincent Lacroix et sa conjointe, Sylvie Giguère, utilisaient toujours le même stratagème: ils transféraient de l'argent du compte de Norbourg vers un autre commercial et envoyaient ensuite le tout vers leurs comptes personnels.

  Vincent Lacroix travaillait seul et refusait de s'entourer de collaborateurs.
Une partie des fonds présumément détournés par Vincent Lacroix a vraisemblablement pu servir à acquitter des impôts en souffrance totalisant 22 millions de dollars.

Le président du Groupe Norbourg avait fondé son entreprise en 1998 et était considéré comme un excellent courtier. L'homme de 38 ans travaillait cependant seul et refusait systématiquement de s'entourer de collaborateurs.

Vincent Lacroix avait travaillé pendant trois ans comme analyste à la Caisse de dépôt et de placement du Québec avant de fonder sa propre firme.


En vidéo 1, écoutez les explications de François Gagnon et de Jean-François Desbiens. En vidéo 2, le président et éditeur du magazine Québec Inc. commente les accusations portées contre Norbourg.


http://lcn.canoe.com/lcn/economie/nouve ... 13502.html --Message edité par tuberale le 2005-08-26 23:02:42--

L'affaire Norbourg éclabousse Vision Québec


Mise à jour le vendredi 26 août 2005 à 22 h 30
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Le candidat à la mairie de Québec Marc Bellemare a confirmé que Michel Fragasso, le vice-président de la firme Norbourg, touchée par une affaire de fraude présumée, avait eu des liens avec son parti, Vision Québec.

Michel Fragasso a été associé de près au comité d'appui pour la candidature de l'ancien ministre libéral. Des réunions du parti ont aussi eu lieu dans des bureaux de Norbourg et d'une entreprise qui lui est liée, Capital Teraxis, a confirmé M. Bellemare en entrevue à Radio-Canada.

M. Fracasso était très présent au moment de la création du parti Vision Québec, mais il n'est plus lié d'aucune façon à cette organisation, a assuré le coordonnateur de la campagne de M. Bellemare, Éric Duhaime, vendredi.


M. Fracasso a également participé à des activités de financement de Vision Québec, versant 1000 $, à titre personnel, dans la caisse du parti.

Mais « il n'y a aucun fonds de Norbourg investi dans Vision Québec », a soutenu M. Duhaime, en rappelant que les entreprises ne peuvent pas contribuer aux partis politiques.

L'an dernier, Michel Fragasso a été candidat aux élections fédérales dans la circonscrïption de Saint-Laurent pour le Parti libéral. M. Bellemare a payé 1000 $ dollars le couvert pour un dîner-bénéfice avec lui.

Affaire Norbourg

Le président Vincent Lacroix s'explique

Le président de la firme Norbourg parle enfin. Vincent Lacroix est sorti de son mutisme et assure qu'il fera tout pour que les investisseurs retrouvent au plus vite leur argent.

Celui qui a fait beaucoup parler de lui depuis qu'on a appris que 70 millions de dollars aurait été détournés des coffres de sa compagnie a accepté de rencontrer notre collègue du Canal Argent, François Gagnon, dimanche après-midi.

M. Lacroix veut faire le point sur tout ce qui a été rapporté dans les médias au cours des derniers jours. Il veut également montrer qu'il ne s'est pas enfui.

Le président tient à démontrer qu'il collaborera entièrement avec Ernst & Young et avec l'Autorité des marchés financiers dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Norbourg.

Carrière terminée

Au cours de cette entrevue, Vincent Lacroix s'est dit conscient que sa carrière de financier était terminée. «Tout ce qui me reste à faire au sein de cette carrière, c'est de laver […] le nom Vincent Lacroix et je vais le faire, exprime-t-il. Dans ce contexte-là, […] l'ensemble des investisseurs vont retrouver leur argent.»

Il souligne qu'il s'agit d'«un triste passage» de sa vie.

Vincent Lacroix ne s'est toutefois pas exprimé sur les allégations de détournement de fonds de l'ordre de 70 millions de dollars, parce que l'affaire est sous enquête.

Rappelons que le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières a ordonné jeudi l'arrêt complet des activités de Norbourg.

Les actifs gérés par le groupe se chiffraient à 155 millions de dollars. La fraude toucherait au moins 5000 petits investisseurs.

Selon le chroniqueur financier au Journal de Montréal, Jean-Philippe Décarie, Vincent Lacroix n'avait pas le choix de sortir de son mutisme pour faire cesser les attaques à son endroit.

M. Décarie croit qu'il reste encore de nombreuses étapes avant de savoir ce qui a pu se produire dans l'affaire Norbourg, le plus important scandale financier à survenir au Québec.

Selon Yves Michaud
« Vincent Lacroix dit des sottises »
Mise en ligne 29/08/2005 07h05

ARGENT


Le président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires, Yves Michaud, s’est dit « choqué, stupéfait et abasourdi » par les propos tenus dimanche par le président de Norbourg Gestion d’actifs sur les ondes d’ARGENT, Vincent Lacroix.
Au cours de cette entrevue, le pdg de Norbourg, dont la firme est sous enquête pour avoir présumément détourné 70 M$, dit qu’il collabore avec les policiers et soutient que les investisseurs vont retrouver leur investissement.