Publié : lun. août 22, 2005 11:21 am
Banque du Canada
Le billet de 5$ ne sera pas remplacé par une pièce
(PC) - Le gouvernement fédéral a décidé de ne pas donner suite à une proposition de remplacer le billet de 5$ par une pièce de monnaie, une formule plus économique. Les sommes ainsi économisées auraient été utilisées pour financer les athlètes olympiques du pays.
L'idée est d'abord venue de la Monnaie royale canadienne, et le ministère des Finances l'a prise suffisamment au sérieux pour demander à une maison de sondage d'effectuer une étude au moyen d'un focus group.
Environics Research a organisé des séances de discussion en petits groupes à Halifax, Hamilton et Winnipeg, entre le 3 et le 5 mai. Les participants ont rejeté l'idée d'une pièce de 5 $ et qualifié de «ridicule» la suggestion de financer les athlètes canadiens en prévision des Jeux olympiques d'hiver de 2010, à Vancouver.
La Monnaie royale a déjà étudié la possibilité d'introduire une pièce de 5$ en au moins deux occasions auparavant, en 1995 et en 2000, et elle a réexaminé l'idée au printemps. L'intérêt de cette option est en partie économique. Selon une étude réalisée en 1994 par la Banque du Canada, le remplacement du billet de 1$ par une pièce de monnaie, en 1987, a permis au gouvernement fédéral d'économiser 487 M$ au cours des cinq premières années, en partie parce que les pièces de métal sont plus durables et qu'il n'est pas nécessaire de les remplacer aussi souvent que le papier-monnaie.
Le ministère des Finances a refusé de dévoiler ses chiffres préliminaires sur les économies réalisables grâce à la conversion du billet en une pièce de 5$, mais Environics a indiqué aux participants que les sommes ainsi épargnées pourraient atteindre «des centaines de millions de dollars».
La plupart des participants aux groupes de discussion ont rejeté le projet de passer du papier à la pièce métallique parce que cela voudrait dire qu'il leur faudrait transporter trop de menue monnaie pesante - même si la pièce de 5$ était moins lourde que celles de 1$ et de 2$.
S'ils se sont dits d'accord pour que le gouvernement appuie les athlètes canadiens, la plupart d'entre eux ont suggéré que toute économie réalisée grâce au passage du papier au métal serve à financer les soins de santé et les programmes sociaux et à aider les sans-abri.
Au ministère des Finances, on a reconnu qu'à la suite de l'étude d'Environics, on avait écarté l'idée d'aider les athlètes de cette façon.
Une porte-parole de la Monnaie royale a confirmé que la proposition de financement des athlètes olympiques était incluse dans ses recherches, cette année, sur l'option de la pièce de 5$, mais que la proposition a été abandonnée depuis.
Le billet de 5$ ne sera pas remplacé par une pièce
(PC) - Le gouvernement fédéral a décidé de ne pas donner suite à une proposition de remplacer le billet de 5$ par une pièce de monnaie, une formule plus économique. Les sommes ainsi économisées auraient été utilisées pour financer les athlètes olympiques du pays.
L'idée est d'abord venue de la Monnaie royale canadienne, et le ministère des Finances l'a prise suffisamment au sérieux pour demander à une maison de sondage d'effectuer une étude au moyen d'un focus group.
Environics Research a organisé des séances de discussion en petits groupes à Halifax, Hamilton et Winnipeg, entre le 3 et le 5 mai. Les participants ont rejeté l'idée d'une pièce de 5 $ et qualifié de «ridicule» la suggestion de financer les athlètes canadiens en prévision des Jeux olympiques d'hiver de 2010, à Vancouver.
La Monnaie royale a déjà étudié la possibilité d'introduire une pièce de 5$ en au moins deux occasions auparavant, en 1995 et en 2000, et elle a réexaminé l'idée au printemps. L'intérêt de cette option est en partie économique. Selon une étude réalisée en 1994 par la Banque du Canada, le remplacement du billet de 1$ par une pièce de monnaie, en 1987, a permis au gouvernement fédéral d'économiser 487 M$ au cours des cinq premières années, en partie parce que les pièces de métal sont plus durables et qu'il n'est pas nécessaire de les remplacer aussi souvent que le papier-monnaie.
Le ministère des Finances a refusé de dévoiler ses chiffres préliminaires sur les économies réalisables grâce à la conversion du billet en une pièce de 5$, mais Environics a indiqué aux participants que les sommes ainsi épargnées pourraient atteindre «des centaines de millions de dollars».
La plupart des participants aux groupes de discussion ont rejeté le projet de passer du papier à la pièce métallique parce que cela voudrait dire qu'il leur faudrait transporter trop de menue monnaie pesante - même si la pièce de 5$ était moins lourde que celles de 1$ et de 2$.
S'ils se sont dits d'accord pour que le gouvernement appuie les athlètes canadiens, la plupart d'entre eux ont suggéré que toute économie réalisée grâce au passage du papier au métal serve à financer les soins de santé et les programmes sociaux et à aider les sans-abri.
Au ministère des Finances, on a reconnu qu'à la suite de l'étude d'Environics, on avait écarté l'idée d'aider les athlètes de cette façon.
Une porte-parole de la Monnaie royale a confirmé que la proposition de financement des athlètes olympiques était incluse dans ses recherches, cette année, sur l'option de la pièce de 5$, mais que la proposition a été abandonnée depuis.