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Publié : jeu. sept. 23, 2004 6:30 pm
par Pepsii
Eh oui, vous avez bien lu ! Je metterai un petit débat de temps en temps, histoire d'alimenter les discussions Alors aujourd'hui, le débat portera sur le suicide assisté, l'euthanasie humaine autrement dit ! Alors, pour ou contre ?

Publié : jeu. sept. 23, 2004 6:33 pm
par bobépine
Pour

Lorsqu'il n'y a pu rien a faire et que c'est le malade qui le désire je verrais pas pkoi on ne respecterait pas sa volonté.

Publié : jeu. sept. 23, 2004 6:40 pm
par Pepsii
Sauf qu'une décision prise par le patient en question a des répercussion sur ses proches.. Aimes -til mieux le voir partir ou le voir en vie souffrir et branché a des respirateurs artificiels..? Et aussi, si le patient n'est pas apte à prendre de décision, on fait quoi ? (Coma, paralysie etc)

Moi je suis Mi pour Mi contre..

Publié : jeu. sept. 23, 2004 6:43 pm
par bobépine
Pepsii  a écritSauf qu'une décision prise par le patient en question a des répercussion sur ses proches.. Aimes -til mieux le voir partir ou le voir en vie souffrir et branché a des respirateurs artificiels..? Et aussi, si le patient n'est pas apte à prendre de décision, on fait quoi ? (Coma, paralysie etc)

Moi je suis Mi pour Mi contre..  


Personnellement mes proches sont au courant de quoi faire advenant que je me retrouve dans le coma...et que les chances que je revienne "normal" sont moins de 20%...

Je n'ai pas le gout d'être un fardeau pour les gens qui m'entoure, car je veux qu'il se souviennent de moi comme je suis maintenant

Publié : jeu. sept. 23, 2004 6:48 pm
par ViViiii
Tres grande décision a prendre surtout envers une personne que l on aime beaucoup.... j imagine une personne que j aime beaucoup et a avoir a prendre cette décision  dans le coma elle ne souffre pas, je sais pas si j opterais pour dire oui ou  la laissé comme sa. je crois que je suis égoiste en ce mmoment et que je pense a moi . peut etre d avoir peur d avoir peur et de ne plus voir cette personne que j aime.... j espere de ne jamais a avoir a prendre une décision comme ca dans ma vie

Publié : ven. sept. 24, 2004 2:16 am
par Acrux
Pepsii  a écritEh oui, vous avez bien lu ! Je metterai un petit débat de temps en temps, histoire d'alimenter les discussions Alors aujourd'hui, le débat portera sur le suicide assisté, l'euthanasie humaine autrement dit ! Alors, pour ou contre ? Cool, ça me manquait tes petits débats

Moi aussi chuis pour, me semble que ce genre de décision ne peut être pris par personne d'autre que par soi-même..

Publié : ven. sept. 24, 2004 11:25 am
par Pepsii
Ouin.. ca répond pas fort ! lol    

Publié : ven. sept. 24, 2004 1:31 pm
par misty blue
je suis ``pour`` mais avec consentement de l'individu tel qu'il soit, je veux dire-- malades mentaux, riches, pauvres, détenus, personnes n'importe qu,elle race,  quelque soit l'âge aussi --Message edité par crystale-angel le --

Publié : sam. sept. 25, 2004 5:27 am
par Rénatane
Je suis pour, dans toute les cas de maladies incurables, quand c'est le patient lui même qui le demande......Je suis contre la souffrance alors si un patient veut arrêter une souffrance qui l'amènera de toute façon a la mort...alors je trouve que c'est correct d'accéder a sa demande...
Quand c'est pour une maladie dégénérative qui amènera l'indivudu a un état *légume* je suis pour aussi......toujours avec la demande du patient Ex : j'ai l'azeimer , et bien en début de maladie je pourrais demander aux médecins ; quand je n'aurai plus aucune lucidité je veux qu'on m'endorme pour toujours...

Ou encore , vous souvenez vous du cas Sue Rodrigez ? c'est femme avait une maladie neuro-dégénérative progressive qui affecte les neurones moteurs à l'intérieur du système nerveux central et provoque une altération graduelle des cellules qui commandent les muscles volontaires du corps. Son évolution conduit à un grave affaiblissement des bras et des jambes ainsi que des muscles impliqués dans le contrôle de la respiration. La mort survient généralement à la suite de problèmes d'insuffisance respiratoire et de pneumonie dus à la faiblesse des muscles respiratoires et de ceux qui contrôlent la parole et la déglutition. Aucun traitement ne peut enrayer la progression de la maladie.
Et sa cause a été refusé !!!


Publié : lun. sept. 27, 2004 12:16 am
par Rénatane
Le dimanche 26 septembre 2004

Montréal

Elle aide son fils à se suicider

Presse Canadienne

Montréal

Triste événement dans le quartier Villeray à Montréal. Une mère de 59 ans a été arrêté pour le meurtre de son fils de 36 ans.


Selon la police, la dame pourrait avoir aidé son fils, éprouvé physiquement, à s'enlever la vie.

L'homme a été trouvé sans vie la nuit dernière dans son logement de la rue Drolet. Il n'y avait aucune marque apparente de violence sur le corps.

Sa mère avait été hospitalisée, en état de choc.

Il avait la sclérose en plaque en phase très avancé......Est-ce lui qui a demandé de l'aide ?, ou la mère n'était plus capable de le voir souffrir ? toute la différence est la........ --Message edité par Rénatane le 2004-09-27 06:16:57--

Publié : lun. sept. 27, 2004 1:38 am
par nic30
  c'est triste ... mais tu as raison est ce sa décision a lui ou sa mère qui voulais le soulager ... ça fait une méchante différence et j'ai entendu quelle risquais 14 ans de prison  

Publié : lun. sept. 27, 2004 3:36 pm
par misty blue
j'espère que le juge aura de la compassion pour cette femme, moi, j,avoue, j,ignore ce que je ferai si un de mes mômes me demandait la même chose  
j'aie une amie qui a la sclérose en plaque, pis des fois j'aie l'impression qu'elle se laisse aller, c,est très cruel ,j,en sais quelque chose

Publié : lun. sept. 27, 2004 4:07 pm
par Fabine
Rénatane  a écritJe suis pour, dans toute les cas de maladies incurables, quand c'est le patient lui même qui le demande......Je suis contre la souffrance alors si un patient veut arrêter une souffrance qui l'amènera de toute façon a la mort...alors je trouve que c'est correct d'accéder a sa demande...
Quand c'est pour une maladie dégénérative qui amènera l'indivudu a un état *légume* je suis pour aussi......toujours avec la demande du patient Ex : j'ai l'azeimer , et bien en début de maladie je pourrais demander aux médecins ; quand je n'aurai plus aucune lucidité je veux qu'on m'endorme pour toujours...

Ou encore , vous souvenez vous du cas Sue Rodrigez ? c'est femme avait une maladie neuro-dégénérative progressive qui affecte les neurones moteurs à l'intérieur du système nerveux central et provoque une altération graduelle des cellules qui commandent les muscles volontaires du corps. Son évolution conduit à un grave affaiblissement des bras et des jambes ainsi que des muscles impliqués dans le contrôle de la respiration. La mort survient généralement à la suite de problèmes d'insuffisance respiratoire et de pneumonie dus à la faiblesse des muscles respiratoires et de ceux qui contrôlent la parole et la déglutition. Aucun traitement ne peut enrayer la progression de la maladie.
Et sa cause a été refusé !!!



Pour cette maladie, je suis pour. La SLA est une maladie horible. J'ai déjà lu un livre "La mort de Marie" l'histoire d'un homme qui c'est occupé de son épouse qui avait cette maladie.

Depuis ce temps, je suis pour l'euthanasie.

Par contre c'est très dangeureux de trop faciliter les choses. Le supportable n'est pas égal pour tous.

Et quelqu'un qui est en dépression profonde, souffre beaucoup. Aurions-nous le droit de l'aider à se suicider?

Publié : mar. sept. 28, 2004 5:59 am
par linus611
Moi aussi je suis pour. Le père de mes enfants atteint de sclérose en plaques depuis 20 ans parle de suicide avec ses enfants (20 ans et 16 ans). Naturellement de ca je suis contre mais je ne l'ai su que voilà quelque semaines. Je préfèrerais l'assister dans son suicide que ce soit mes enfants. Est-ce plus plaisant de voir leur père souffrir comme il souffre présentenemt et se sentir humilé comme il l'est.
Voilà la question?

Publié : mar. sept. 28, 2004 8:50 pm
par misty blue
 
 



 

Luc Murphy explique pourquoi il veut mourir  
Michel Larose -Journal de Montréal 28/09/2004 08h31  

   


Luc Murphy est atteint de sclérose en plaques dans sa forme la plus sévère. Il y a un an, il a demandé l’aide d’une amie. Il voulait se suicider. Elle a refusé. Luc Murphy continue à vivre, accepte son combat mais pas à tout prix.
«Je ne peux plus lire, je ne peux plus écrire, je ne peux plus jouer de la musique, si je ne peux exercer mes facultés intellectuelles, si je perds ma raison de vivre, que me reste-t-il ? Je ne veux pas finir ma vie dans un lit.»

Au cours de l’entrevue, Luc Murphy, 44 ans, assis dans son fauteuil roulant, les jambes et les pieds dénudés, ne dira jamais qu’il se suicidera, ni comment il fera s’il passe à l’acte.

«Le neurologue m’a dit qu’il ne pouvait plus rien pour moi. J’ai étudié les solutions», dit Luc Murphy, dont la lucidité devant la mort est désarmante.

Les Contemplations de Victor Hugo, La Bible : le code secret, de Michael Prosmir, ont été ses dernières lectures.

«Pour moi, la mort c’est simple. Elle me libérera de mes souffrances. Je crois en une force spirituelle. Après la mort, la vie de l’esprit continue.»

Pour oublier le mal
Dans le logis d’un HLM de Montréal-Nord, une odeur de cannabis colle aux murs. Cette drogue gèle suffisamment son corps pour oublier le mal, car même les médicaments ne parviennent pas à chasser les douleurs.

«Je comprends cette dame accusée de la mort de son fils atteint de la même maladie que moi. Elle souffrait autant que lui. Elle a bien agi, dit Luc Murphy. La science ne peut rien pour nous. Alors…»

Alors, Luc Murphy se bat sans connaître le dénouement de sa propre vie.

Trois doses d’un médicament une fois par jour pour chasser la douleur, une autre dose pour empêcher ses yeux de loucher comme une girouette et un autre médicament pour contrôler l’incontinence.

«Je dois me coucher plusieurs heures par jour, les muscles de mes fesses diminuent. Je ne peux plus rester assis de longues heures. À cause de mes tremblements, je n’ai plus la capacité de me lever pour renforcer les muscles de mes jambes. Mon corps m’abandonne.»

Luc Murphy livre un message précis : «Les guerres donnent la mort. La personne qui décide de mettre fin à ses jours ne tue qu’elle-même. C’est son choix. On doit le respecter. L’euthanasie ou le suicide assisté est un grand débat d’éthique, de morale. Moi, je veux avoir droit à la mort.»




Publié : mar. sept. 28, 2004 9:03 pm
par misty blue
linus611  a écritMoi aussi je suis pour. Le père de mes enfants atteint de sclérose en plaques depuis 20 ans parle de suicide avec ses enfants (20 ans et 16 ans). Naturellement de ca je suis contre mais je ne l'ai su que voilà quelque semaines. Je préfèrerais l'assister dans son suicide que ce soit mes enfants. Est-ce plus plaisant de voir leur père souffrir comme il souffre présentenemt et se sentir humilé comme il l'est.
Voilà la question?
linus, toute ma compassion t'accompagne, c'est pas évident de souffrir d'une maladie dont tu connais hélas trop bien l'issue mais, ne te laisses pas trop emporter par tes sentiments, ces émotions vives qu'on ressent à chaud il fautque tu en parles à des personnes qui connaissent toutes les étapes, comment faire le deuil de son corps, bref, fais attention , car comme tu le sais, ici, l'aide au suicide assistée n'est pas légiférée, tu pourrais avoir de bien gros problèmes, tout comme cette pauvre femme qui a voulue bien faire en aidant son fils à cessé de souffrir j'aie une amie au prise avec cette terrible maladie, moi-même, je suis atteinte d'une autre forme de sclérose
on a des jours pas trop mal, et d,autres oû l'on voudrait se pitcher une balle dans la tête, mais... c'est pas nous qui décidons,   tant qu'un ``VRAI`` débat n'aura pas lieu, faudra s,en tenir à ça- souffrance, perte d,autonomie-jusqu'à ce qu'on n,en peuve plus je te souhaîte le courage, la sérénité pour continuer ce combat avec le papa de tes enfants, qui sait, un miracle ????

Publié : mer. sept. 29, 2004 5:30 am
par nancy31f
je suis pour


Luc Murphy explique pourquoi il veut mourir  
   


Luc Murphy est atteint de sclérose en plaques dans sa forme la plus sévère. Il y a un an, il a demandé l’aide d’une amie. Il voulait se suicider. Elle a refusé. Luc Murphy continue à vivre, accepte son combat mais pas à tout prix.
«Je ne peux plus lire, je ne peux plus écrire, je ne peux plus jouer de la musique, si je ne peux exercer mes facultés intellectuelles, si je perds ma raison de vivre, que me reste-t-il ? Je ne veux pas finir ma vie dans un lit.»

Au cours de l’entrevue, Luc Murphy, 44 ans, assis dans son fauteuil roulant, les jambes et les pieds dénudés, ne dira jamais qu’il se suicidera, ni comment il fera s’il passe à l’acte.

«Le neurologue m’a dit qu’il ne pouvait plus rien pour moi. J’ai étudié les solutions», dit Luc Murphy, dont la lucidité devant la mort est désarmante.

Les Contemplations de Victor Hugo, La Bible : le code secret, de Michael Prosmir, ont été ses dernières lectures.

«Pour moi, la mort c’est simple. Elle me libérera de mes souffrances. Je crois en une force spirituelle. Après la mort, la vie de l’esprit continue.»

Pour oublier le mal
Dans le logis d’un HLM de Montréal-Nord, une odeur de cannabis colle aux murs. Cette drogue gèle suffisamment son corps pour oublier le mal, car même les médicaments ne parviennent pas à chasser les douleurs.

«Je comprends cette dame accusée de la mort de son fils atteint de la même maladie que moi. Elle souffrait autant que lui. Elle a bien agi, dit Luc Murphy. La science ne peut rien pour nous. Alors…»

Alors, Luc Murphy se bat sans connaître le dénouement de sa propre vie.

Trois doses d’un médicament une fois par jour pour chasser la douleur, une autre dose pour empêcher ses yeux de loucher comme une girouette et un autre médicament pour contrôler l’incontinence.

«Je dois me coucher plusieurs heures par jour, les muscles de mes fesses diminuent. Je ne peux plus rester assis de longues heures. À cause de mes tremblements, je n’ai plus la capacité de me lever pour renforcer les muscles de mes jambes. Mon corps m’abandonne.»

Luc Murphy livre un message précis : «Les guerres donnent la mort. La personne qui décide de mettre fin à ses jours ne tue qu’elle-même. C’est son choix. On doit le respecter. L’euthanasie ou le suicide assisté est un grand débat d’éthique, de morale. Moi, je veux avoir droit à la mort.»



Publié : mer. sept. 29, 2004 5:32 am
par nancy31f
oupss desolée j'avais pas vu que qqun l'avait deja ecrit

Publié : mer. sept. 29, 2004 10:08 am
par linus611
CRYSTALE-ANGEL  a écrit
linus, toute ma compassion t'accompagne, c'est pas évident de souffrir d'une maladie dont tu connais hélas trop bien l'issue mais, ne te laisses pas trop emporter par tes sentiments, ces émotions vives qu'on ressent à chaud il fautque tu en parles à des personnes qui connaissent toutes les étapes, comment faire le deuil de son corps, bref, fais attention , car comme tu le sais, ici, l'aide au suicide assistée n'est pas légiférée, tu pourrais avoir de bien gros problèmes, tout comme cette pauvre femme qui a voulue bien faire en aidant son fils à cessé de souffrir j'aie une amie au prise avec cette terrible maladie, moi-même, je suis atteinte d'une autre forme de sclérose
on a des jours pas trop mal, et d,autres oû l'on voudrait se pitcher une balle dans la tête, mais... c'est pas nous qui décidons,   tant qu'un ``VRAI`` débat n'aura pas lieu, faudra s,en tenir à ça- souffrance, perte d,autonomie-jusqu'à ce qu'on n,en peuve plus je te souhaîte le courage, la sérénité pour continuer ce combat avec le papa de tes enfants, qui sait, un miracle ????  

Merci Crystale Ange,


Je sais que je ne suis pas rendu là avec le père de mes enfants, Sa mère qui s'occupait de ses commissions et de lui trouver son pot est morte voilà un mois. Inconsciemment je le savais que je serais la personne qui l'aiderait a finir ces jours car il ne faut pas se leurrer il ne va pas en s'amiliorant. Le CLSC qui va le lever et le laver le matin, autre personne qui vient pour son ménage et aussi autre personne pour sa bouffe. Bref quelquefois cela peut être un peu plus de 9 personnes différentes qu'il voit par semaine. Alors caucus familial. De là, la décision avec son consentement et celui du CLSC (qui m'ont mis devant le fait accompli que c'est un cas de placement). De le déménager à Châteauguay (il demeure présentement à Laval) dans un centre en face de la rivière et près du centre de Châteauguay. Depuis cette décision il ne parle plus de suicide et au contraire il a un regain de vie, le fait de se rapprocher de ses enfants et de faire partie de nos fêtes familiales quand il y en aura lui redonne un certain espoir. Moi qui croyait qu'il n'accepterait pas d'être placer dans un centre, c'est une grande victoire pour lui. La suite on le vivra au quotidien. Pour ce qui est de sa consommation je prendrais le relais pour lui en fournir. Lol. Merci de tes bons mots surtout que tu vis toi aussi de cette maladie surnoise. Et de là aussi ma question de l'autre jour pour savoir si la maladie était hériditaire.

Publié : mer. sept. 29, 2004 8:23 pm
par Fleur de Jasmin
Il me faudrait être personnellement touchée, pour réellement savoir si je suis pour, ou contre l'euthanasie.
Par contre, je suis à 100% pour le refus de traitement. Dans certains cas, avec des soins palliatifs adéquats, ce moyen est en quelque sorte, une forme de suicide assisté.
Dans le fond, j'ai tendance à penser qu'un malade qui continu malgré tout, d'accepter différents traitements, n'est pas prêt à mourir.