Publié : ven. juil. 08, 2005 6:10 pm
La dépendance à la cigarette mieux comprise
Mise à jour le vendredi 8 juillet 2005 à 14 h 12
Le monde compte 1,3 milliard de fumeurs dont une grande partie se trouve en Chine.
.
Les bases moléculaires de la dépendance à la nicotine sont maintenant mieux cernées.
Pour la première fois, des chercheurs français ont montré où et comment se forme la dépendance à la nicotine chez la souris.
L'équipe de l'institut Pasteur a ainsi identifié un lien anatomique et moléculaire entre la dépendance à la nicotine et certaines facultés cognitives, comme l'apprentissage.
Elle a montré que chez la souris, la dépendance à la nicotine est liée à une molécule spécifique dans une petite zone du cerveau, l'aire tegmentale ventrale.
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Le tabac pourrait tuer plus de 100 millions de personnes dans le monde pendant ce siècle.
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Des souris ont été artificiellement dépourvues de cette molécule. Du coup, ces rongeurs déficients ne sont pas du tout attirés par la nicotine, mais présentent des difficultés d'apprentissage (moins aventureux pour explorer autour d'eux).
Dans un autre volet de l'expérience, les chercheurs ont réinjecté aux rongeurs la molécule manquante, précisément dans cette petite région du cerveau.
Ainsi, les souris mutantes, comme des souris normales, sont rapidement devenues « accros » à la nicotine. Elles ont également récupéré des facultés normales d'exploration des lieux.
Des résultats surprenants
Les chercheurs sont surpris des résultats et s'étonnent de voir que la réintroduction d'une seule molécule dans une petite zone cérébrale ait un effet comportemental aussi important.
Le but est maintenant de créer de nouveaux traitements contre la dépendance au tabac, sans altérer les facultés d'apprentissage des individus.
Mise à jour le vendredi 8 juillet 2005 à 14 h 12
Le monde compte 1,3 milliard de fumeurs dont une grande partie se trouve en Chine.
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Les bases moléculaires de la dépendance à la nicotine sont maintenant mieux cernées.
Pour la première fois, des chercheurs français ont montré où et comment se forme la dépendance à la nicotine chez la souris.
L'équipe de l'institut Pasteur a ainsi identifié un lien anatomique et moléculaire entre la dépendance à la nicotine et certaines facultés cognitives, comme l'apprentissage.
Elle a montré que chez la souris, la dépendance à la nicotine est liée à une molécule spécifique dans une petite zone du cerveau, l'aire tegmentale ventrale.
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Le tabac pourrait tuer plus de 100 millions de personnes dans le monde pendant ce siècle.
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Des souris ont été artificiellement dépourvues de cette molécule. Du coup, ces rongeurs déficients ne sont pas du tout attirés par la nicotine, mais présentent des difficultés d'apprentissage (moins aventureux pour explorer autour d'eux).
Dans un autre volet de l'expérience, les chercheurs ont réinjecté aux rongeurs la molécule manquante, précisément dans cette petite région du cerveau.
Ainsi, les souris mutantes, comme des souris normales, sont rapidement devenues « accros » à la nicotine. Elles ont également récupéré des facultés normales d'exploration des lieux.
Des résultats surprenants
Les chercheurs sont surpris des résultats et s'étonnent de voir que la réintroduction d'une seule molécule dans une petite zone cérébrale ait un effet comportemental aussi important.
Le but est maintenant de créer de nouveaux traitements contre la dépendance au tabac, sans altérer les facultés d'apprentissage des individus.