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Publié : sam. juin 11, 2005 7:56 pm
par tuberale
Du Ritalin pour la vie


«La moitié des enfants verront leurs symptômes persister à l'adolescence et à l'âge adulte»



Louise-Maude Rioux Soucy
Édition du samedi 11 et du dimanche 12 juin 2005




Longtemps considéré comme une béquille pour aider les hyperactifs à marcher droit, le Ritalin commence timidement à imposer sa griffe au quotidien et pour la vie. Ce changement, qui va de pair avec une explosion de la pharmacopée destinée aux enfants, contribue fortement à alimenter l'idée d'une surprescrïption au Québec. Et si nous avions tout faux? Le Devoir vous propose un état des lieux.


Blanche-Aimée Demers a ses aises à la Clinique des troubles de l’attention et de l’hyperactivité au CHU Sainte-Justine. Croquée en mars dernier lors d’une visite du Devoir, la petite était ravie de cette matinée de congé en compagnie de la Dre Stacey Ageranioti-Bélanger.
Jacques Nadeau

   

Sous l'impulsion d'une vague de fond venue des États-Unis, un nombre croissant de médecins québécois choisissent de prescrire le Ritalin en continu aux enfants qui souffrent d'un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Certains n'écartent même plus la possibilité d'un traitement à vie. Mais cette petite révolution a des racines encore bien fragiles au Québec, où la question de la bonne utilisation vient hanter les prescrïpteurs.

Il faut admettre que les statistiques ont de quoi faire sursauter quand on sait que le nombre d'enfants qui souffrent d'un TDAH est constant année après année (de 5 à 7 %). En effet, le fournisseur canadien IMS, qui recense les ventes de médicaments, note que le nombre de visites attribuées à ce trouble a grimpé de 20 % en quatre ans alors que les prescrïptions, elles, bondissaient de 30 %. Ce décalage, que plusieurs attribuent à tort à une surprescrïption, serait plutôt l'indice que cette révolution fait tranquillement son chemin au Québec en tirant les statistiques vers le haut derrière elle.

Dans les cliniques spécialisées en TDAH du CHU Sainte-Justine et de l'Hôpital pour enfants de Montréal, le médicament est présenté comme un élément aussi essentiel que l'est l'insuline pour le diabétique. Quarante ans après l'arrivée du Ritalin, il ne s'agit plus de s'interroger s'il est bon de prescrire un stimulant ou non, mais de savoir comment il faut le faire, explique sans détour la Dre Stacey Ageranioti-Bélanger, qui parle du TDAH comme d'un mal «chronique».



Pour la directrice de la Clinique TDAH de Sainte-Justine, prescrire un stimulant sur une base strictement scolaire lance un message ambigu aux parents comme à l'enfant. Voilà pourquoi elle recommande la prise du stimulant tous les jours de l'année. «Avant, on avait tendance à ne regarder que ce qui touchait l'école et à négliger le reste; aujourd'hui, on reconnaît que c'est un problème qui touche la vie d'un enfant et de sa famille au quotidien», note la Dre Ageranioti-Bélanger.




Vieillir avec le Ritalin



C'est dans le même esprit que des médecins choisissent de prescrire le stimulant à l'adolescence et à l'âge adulte, une tendance lourde aux États-Unis mais qui divise encore le Québec. «Nous avions l'habitude de cesser la médication à l'adolescence, mais nous savons maintenant que la moitié des enfants verront leurs symptômes persister à l'adolescence et à l'âge adulte», fait valoir la Dre Ageranioti-Bélanger, preuves scientifiques à l'appui.

Des chercheurs américains ont en effet réussi à mesurer l'impact non négligeable d'un trouble non traité chez d'anciens TDAH. Adultes, ces gens ont beaucoup plus de problèmes à garder un emploi, ils ont de la difficulté à créer des liens et sont plus nombreux à divorcer ou à se séparer. Comme il leur arrive encore de manquer de concentration, ils se blessent davantage et ont plus d'accidents automobiles. Souvent fragilisés, ils cèdent plus facilement à la pression et sont plus nombreux à penser au suicide.

Car on ne peut jamais prévoir comment le TDAH évoluera ni quand il fera en sorte que le quotidien devienne un enfer. À la clinique du CHU Sainte-Justine, il n'est donc plus rare de rencontrer des adolescents comme Suzie, quatorze ans, croisée par Le Devoir, un beau matin de mars. Enfant, Suzie était une petite fille sans histoire, un peu dans la lune, certes, mais généralement première de classe. À l'adolescence, son problème d'attention s'est toutefois couplé à des problèmes de consommation et de comportement.

Depuis deux ans, Suzie est souvent suspendue et ses notes ont dégringolé. «On savait qu'elle avait un problème d'attention. Mais avant, elle ne vivait pas d'échecs. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. On a donc senti le besoin d'agir», explique sa mère, dans un sourire. Ce matin-là, le verdict est finalement tombé : Suzie devra prendre un stimulant. L'adolescente est visiblement soulagée. «Je veux changer d'école et recommencer à neuf. Je suis prête à le faire avec le Ritalin», souffle-t-elle, en triturant ses piercings.

Mais en dehors des cliniques spécialisées, l'idée de prescrire le Ritalin à vie est encore loin d'être acquise. Médecin de famille en Centre jeunesse, le Dr Yves Lambert compte onze enfants TDAH sur douze dans le seul groupe des six à douze ans. Il sait mieux que quiconque combien la médication est capitale pour ceux-ci, mais il hésite à poursuivre le traitement au-delà d'un certain âge. «J'en suis à en discuter avec mes patients un à un. Je ne sais pas encore où je me situe par rapport à ça.»

Très au fait des recherches, le Dr Lambert ne cache pas qu'il espère obtenir des réponses satisfaisantes dans les prochaines percées attendues en neurosciences. Un espoir que partage le psychologue Denis Lafortune, qui avoue avoir les mêmes réserves. «Les neurosciences nous ont permis de voir que le TDAH n'est pas induit par un seul gène mais par une série de gènes», indique le spécialiste des psychotropes chez l'enfant et l'adolescent. La prochaine étape sera de voir comment s'exprime cette série de gènes au fil des ans.

Le bon diagnostic

Ce profil génétique est peut-être la clé qui permettra aux cliniciens de faire un diagnostic vraiment sûr, ce qui, pour le moment, reste très difficile à obtenir. En effet, certains symptômes attribués au TDAH peuvent appartenir à une dizaine d'autres conditions psychiatriques, comme l'anxiété, le stress, la dépression, quand ils ne cachent pas tout simplement un mauvais classement scolaire ou un climat familial difficile.

Voilà pourquoi des règles très strictes ont été édictées par le Collège des médecins et l'Ordre des psychologues. Mais, compte tenu de leur complexité, bien peu de spécialistes ont le loisir de s'y prêter. Idéalement, le pédopsychiatre devrait faire une évaluation individuelle de 45 minutes de l'enfant, rencontrer ensuite son répondant, communiquer avec l'école, faire une évaluation physique de l'enfant, et, au besoin, une évaluation psychologique.

Denis Lafortune a toutefois constaté que ces règles ne sont suivies qu'une fois sur cinq, pas davantage, en Amérique du Nord. Dans une étude réalisée auprès de 300 enfants vus à la clinique externe de pédopsychiatrie de Sainte-Justine, le psychologue a même calculé que le délai moyen entre l'ouverture du dossier et la première prescrïption était de zéro ( !) jour.

Voilà un délai qui laisse songeur quand on sait que le diagnostic n'est juste que s'il repose sur une combinaison de plusieurs symptômes qu'il faut soigneusement peser auprès de plusieurs intervenants. «Le principal défaut des évaluations rapides est qu'on accorde une importance démesurée à un ou quelques symptômes très dérangeants, comme l'agitation, ce qui n'en fait pas un enfant hyperactif ou lunatique pour autant», note M. Lafortune.

Une étude américaine a démontré que 80 % des diagnostics sont motivés par ces symptômes-cibles que l'on nomme plus communément target symptoms. Hors des cliniques spécialisées, les médecins n'ont pas le temps nécessaire pour s'astreindre à de longues démarches. «Dans la communauté, les pédiatres ne voient les enfants que cinq à dix minutes, pas plus», déplore le Dr Emmett Francoeur, qui préside le comité de planification du programme TDAH à l'Hôpital de Montréal pour enfants.

Est-ce à dire que nos enfants sont médicamentés à tort ? Le Dr Francoeur en doute. «Il y a certainement de mauvais diagnostics, mais ce phénomène va dans les deux sens. Il y a des enfants qui reçoivent une médication pour un mal tout autre, une dépression par exemple, et d'autres qui n'en reçoivent pas et qui en auraient besoin.»

N'empêche que cela lance un signal pour le moins ambigu, s'étonne Denis Lafortune. «Donner un stimulant à un enfant qui en fait souffre d'une dépression lui lance un message incohérent, même si on le soulage. Il faut se préoccuper de l'interprétation de l'enfant dans une situation pareille.»

Mais si les règles diagnostiques sont si souvent bâclées faute de temps, les médecins québécois sont majoritaires à suivre de très près leurs patients, ce qui laisse place aux ajustements nécessaires, explique le Dr Yves Lambert. «Aux États-Unis, les médecins prescrivent un psychotrope et ne revoient l'enfant que trois mois plus tard. Moi, quand je donne une telle prescrïption à un enfant, je le vois à la semaine tant qu'on n'est pas arrivé à un état stable. Et la majorité des médecins québécois ont la même attitude.»

Publié : dim. juin 12, 2005 2:51 am
par vampirella
Blanche-Aimée???      

Publié : dim. juin 12, 2005 2:58 am
par ReMeLeFe
Mon fils prend du ritalin depuis 2 ans, et ce n'est pas vrai que je l'ai fait par gaieté de coeur. Il avait beaucoup de difficulté à ce faire des amis, tous avaient peur de lui car il avait beaucoup de difficultés à ce contrôler. Son père aussi souffre du déficit de l'attention avec hyperactivité, il n'a jamais eu de traitement pour ça, et je peux vous dire qu'il est devenu, comme beaucoup d'hyperactif non traité, un alcoolique et il fume comme une cheminée, car la cigarette agit sur le cerveau comme le ritalin et il boit car ça le relax. Et son grand-père paternel aussi est un hyperactif alcoolique. Ce n'est vraiment pas une vie. Mon fils fait beaucoup de sports mais ce n'est pas assez, la fin de semaine je ne lui en donne pas, mais il arrive souvent qu'il me demande de lui donner parce qu'il sait qu'il est train de perdre le contrôle. J'ai 4 enfants et il est le seul à qui je dois donner du ritalin, donc je ne crois pas que ce soit ma façon de les élever qui lui cause ses problèmes, parce que beaucoup de gens croient que c'est la faute des parents. Je voudrais bien que les gens qui méprisent les parents d'enfants hyperactifs prennent mon fils pour une semaine, là ils seront de quoi ils parlent.

Publié : dim. juin 12, 2005 5:14 am
par Raven
En première année du primaire, j'avais un peu de difficulté à l'école. À partir de la 2e année, et ce jusqu'à la fin de mon secondaire, j'ai pris du ritalin tous les jours. Et je ne regrette pas d'en avoir pris, dés le moment que j'ai commencé à en prendre je suis devenu un premier de classe et j'avais des notes excellentes. Au Cégep j'ai arrêté d'en prendre, et mes notes n'ont pas diminué Donc, je ne crois pas que tu dois en prendre toute ta vie

Publié : dim. juin 12, 2005 7:11 am
par Mélody28
vampirella  a écritBlanche-Aimée???        

C'est ce que je me disais..   --Message edité par Mélody28 le 2005-06-12 13:13:39--

Publié : dim. juin 12, 2005 8:22 am
par nancy31f
mon fils a 12 ans et en prend lui c pour la concentration il n'est pas hypperactif

Publié : dim. juin 12, 2005 8:28 am
par °Cybelle°
Je suis pour ceux qui en on vraiment besoin..... mais pas pour ceux qui en prennent...parce que c est devenu la solution facile...

Publié : dim. juin 12, 2005 11:21 am
par gije21
ma fille de 12 ans prend du ritallin....il y a maintenant un nouveau medicament que les pedo-psy prescrivent au jeune ca s'appelle le risperdone....faites des recherches la dessus vous verrez que c'est plus epeurant que le ritallin.

Publié : dim. juin 12, 2005 11:22 am
par gije21
gije21  a écritma fille de 12 ans prend du ritallin....il y a maintenant un nouveau medicament que les pedo-psy prescrivent au jeune ca s'appelle le risperdone....faites des recherches la dessus vous verrez que c'est plus epeurant que le ritallin.
correction c'est le risperdal et non le risperdone quoi que ce soit de la meme famille.

Publié : dim. juin 12, 2005 11:43 am
par Ti-radis
ReMeLeFe  a écritMon fils prend du ritalin depuis 2 ans, et ce n'est pas vrai que je l'ai fait par gaieté de coeur. Il avait beaucoup de difficulté à ce faire des amis, tous avaient peur de lui car il avait beaucoup de difficultés à ce contrôler. Son père aussi souffre du déficit de l'attention avec hyperactivité, il n'a jamais eu de traitement pour ça, et je peux vous dire qu'il est devenu, comme beaucoup d'hyperactif non traité, un alcoolique et il fume comme une cheminée, car la cigarette agit sur le cerveau comme le ritalin et il boit car ça le relax. Et son grand-père paternel aussi est un hyperactif alcoolique. Ce n'est vraiment pas une vie. Mon fils fait beaucoup de sports mais ce n'est pas assez, la fin de semaine je ne lui en donne pas, mais il arrive souvent qu'il me demande de lui donner parce qu'il sait qu'il est train de perdre le contrôle. J'ai 4 enfants et il est le seul à qui je dois donner du ritalin, donc je ne crois pas que ce soit ma façon de les élever qui lui cause ses problèmes, parce que beaucoup de gens croient que c'est la faute des parents. Je voudrais bien que les gens qui méprisent les parents d'enfants hyperactifs prennent mon fils pour une semaine, là ils seront de quoi ils parlent.

Publié : dim. juin 12, 2005 12:47 pm
par Kattou
La seule chose que je peux dire avec certitude c'est que le fils de mafilleule prend du ritalin occasionnellement et quand ca arrive, il n'est pa le même! Il devient amorphe, inerte! Il fait tellement contraste à son état naturel!

On peut dire que ça aide .. mais pas pour tous! J'en susi convaincue!

Publié : lun. juin 13, 2005 3:45 am
par vampirella
gije21  a écrit
correction c'est le risperdal et non le risperdone quoi que ce soit de la meme famille.


Du risperdal, j'en donne à la tonne à l'hôpital pour les personnes âgées démentes et en psychiatrie aussi ca se donne beaucoup  

Publié : lun. juin 13, 2005 3:51 am
par Galiléa
ah crime vous me faites peur j ai pris du risperdal pour mon trouble de la personalite et wow je pensais pas que c etait de la meme famille que le ritalin
le risperdal m a toujours fait du bien et je n etais jamais amorphe ou quoi que ce soit

Publié : lun. juin 13, 2005 4:41 am
par bikeuse
j'suis pas maman mais j'avoue que la vague ritalin me fait pas peur là mais....  J'trouve que c'est une solution facile un tit peu.     J'comprends que les mamans aux prises avec des enfants hyperactifs doivent louanger l'apparition de ce médicament mais j'me demande si les médecins n'en donnent pas un peu facilement.    Avant, ca existait pas et les mamans faisaient quoi avec leur ptit diable?  J'ai rien contre quand l'enfant a vraiment des troubles de comportement mais quand l'enfant est seulement agité....dans l'temps on disait qu'il était "malcommode"  mais pkoi "l'abrutir" (dans le sens d'assommer) alors....

Publié : lun. juin 13, 2005 5:21 am
par ReMeLeFe
bikeuse  a écritj'suis pas maman mais j'avoue que la vague ritalin me fait pas peur là mais....  J'trouve que c'est une solution facile un tit peu.     J'comprends que les mamans aux prises avec des enfants hyperactifs doivent louanger l'apparition de ce médicament mais j'me demande si les médecins n'en donnent pas un peu facilement.    Avant, ca existait pas et les mamans faisaient quoi avec leur ptit diable?  J'ai rien contre quand l'enfant a vraiment des troubles de comportement mais quand l'enfant est seulement agité....dans l'temps on disait qu'il était "malcommode"  mais pkoi "l'abrutir" (dans le sens d'assommer) alors....


Si j’avais pu trouver une solution autre que celle du ritalin je l’aurais fait, même une solution plus difficile. Mais il n’y en a pas. Mon fils est suivi depuis 2 ans par le département de pédopsychiatrie, alors je ne pense pas qu’ils prennent mon fils à la légère, il a passé une batterie de tests, et tous ses professeurs ont été rencontrés de la maternelle à la deuxième année. Et le CLSC organise des ateliers qui leurs viennent en aide, afin de mieux gérer leur hyperactivité. Il fait beaucoup de sports et il ne devient pas amorphe lorsqu’il prend son médicament, il est toujours aussi enjoué et il est beaucoup plus facile de communiquer avec lui. Si l’enfant est amorphe en prenant du ritalin c’est au parent d’en parler au médecin, parce que la dose ne doit pas être correct. Et en tant que parent, c’est notre devoir de poser des questions et de s’informer auprès de personnes compétentes dans le domaine, ne pas se fier au oui-dire de quelques personnes qui ont des préjugés gros comme une montagne et qui ne s’y connaissent absolument pas.

Le ritalin existe depuis plusieurs années, depuis la fin des années quarante, mais il est vrai que les médecins le prescrivaient peu, car le diagnostique n’était pas facile à faire. Et je crois bien que les enfants hyperactifs d’il y a plusieurs années on bien dû en manger plusieurs mornifs derrière la tête parce qu’ils dérangeaient tout le monde en classe. Ma mère a été témoin de cela dans les années soixante, des petits gars on mangé des coups de règles en masse parce qu’ils bougeaient trop. Les hyperactifs lâchaient l’école de bonne heure, leurs notes étaient médiocres parce qu’ils ne pouvaient se concentrer en classe. Et il y a beaucoup plus de chance qu’un enfant hyperactif  non traité finisse dans la drogue et/ou la boisson. Plus de chance de mal finir parce qu’il n’a pas fini ses études qu’il a été rejeté pas ses pairs. J’en connais.


Publié : lun. juin 13, 2005 7:43 am
par laoghaire_19
Moi mon fils a pris du Ritalin a partir de la première année. Il n'avait pas de trouble d'hyperactivité seulement au niveau de la concentration.  Encore aujourd'hui il dit que sans ça il ne serait parvenu à rien.  Quand il était plus jeune il disait que c'était sa pilule pour le rendre intelligent.  Quand on donne du Ritalin a un enfant, enfin dans mon cas et à ce que j'ai lu c'est le cas de bien des parents, on en donne en dernier ressort.  Jamais je ne lui ai donné son Ritalin pendant les vacances, les fins de semaine ou autre, vraiment juste lorsqu'il allait à l'école.  Aujourd'hui il a 14 ans et a arrêté de lui-même d'en prendre ça fait environ 2 mois et tout se déroule très bien.

Publié : lun. juin 13, 2005 7:55 am
par gije21
vampirella  a écrit

Du risperdal, j'en donne à la tonne à l'hôpital pour les personnes âgées démentes et en psychiatrie aussi ca se donne beaucoup  


je sais et c'est pourquoi je suis inquiete...le pedo donne ca a ma fille pour calmer son impulsivite..et agressivite...pourtant selon les recherches que j'ai faites ce n'est pas recommender aux enfants de moins de 18 ans...ce medicament est tres tres a la mode en europe et aux usa....je continue mon investigation car je trouve ca deplorable...le pedo dit que le ritallin ne fais plus son travail avec ma fille il a donc diminue la dose...anyway tout ca pour dire que je sais plus a quel saint me vouer lollllll....

Publié : lun. juin 13, 2005 7:55 am
par Ti-radis
Le ritalin ne rend pas amorphe, il permet à l'enfant de mieux se concentrer, de pouvoir ''libérer'' son cerveau de toutes les autres sollictations extérieures, ça lui permet d'établir un délai entre une impulsion et une réaction.  ça peut donc lui permettre de réfléchir avant de sauter du haut d'un arbre.  Les enfants hyperactifs sont parfois dangereux pour eux-même et pour les autres, et ne sont pas très heureux d'être ainsi acr ils vivent des échecs et du rejet.

Quand à savoir pourquoi, il se prescrit plus de ritalin.  Plusieurs causes: avant le jeune faisait une 7ième année ou passait au secondaire vers un métier ou une voie de garage.... Les enfants jouaient plus dehors, il y avait plus d'éduc à l'école, plus de classes spécialisées, la société était moins stressée, moins performante, etc ,  il y en a des tonnes de raisons...