Publié : lun. mai 30, 2005 7:44 am
La libération prochaine de Karla Homolka rend de plus en plus de gens nerveux.
S’ajoutent aux habitants de Saint Catharines en Ontario, la ville natale de la réputée meurtrière, les résidants du quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, où elle devrait s’établir à sa sortie de prison, ainsi que les citoyens demeurant près du pénitencier où elle est détenue à Joliette.
Les Services correctionnels du Canada semblent également sur le qui-vive, comme le démontre la présence de leurs agents armés dans les rues de Joliette depuis quelques jours.
Homolka devrait être libérée au plus tard le 5 juillet. «Si elle n’est plus dangereuse, c’est drôle qu’on la surveille encore autant. Elle n’est même pas sortie, souligne une jeune voisine du centre de détention pour femmes. Depuis que je sais qu’elle va être libérée, j’avoue que ça me dérange. J’espère qu’elle ne viendra pas rester ici.»
Journalistes
Au dire des habitants du secteur de la prison où est incarcérée Homolka, qui a violé, agressé et tué trois adolescentes au début des années 1990 avec son conjoint Paul Bernardo, plusieurs médias rôdent dans le secteur dans l’espoir de croquer des images de cette célèbre criminelle.
Le secteur du pénitencier patrouillé sans relâche
Les résidants voisins de la prison pour femmes de Joliette sont inquiets. Depuis quelques jours, et à l’approche de la libération de la meurtrière Karla Homolka, des agents des Services correctionnels du Canada patrouillent armés sans relâche le secteur du pénitencier.
À pied, en voiture ainsi qu’en véhicule tout-terrain, ils arpentent les rues et les propriétés à la recherche d’on ne sait trop quoi, et ce, même en plein jour.
Impossible de savoir combien ils sont et surtout, pour combien de temps ils seront affectés à cette tâche.
Aux Services correctionnels du Canada, on nous assure cependant qu’aucune détenue n’est en cavale.
«Ce sont des mesures préventives. Avec toute l’attention médiatique entourant la libération prochaine de Karla Homolka, nous voulons nous assurer que la sécurité demeure au maximum», explique la directrice nationale des communications, Michèle Pilon-Santilli.
La Régie de police de Joliette est au courant de l’intensification des mesures de surveillance de la prison, mais refuse de commenter.
Inhabituel
Cette situation inhabituelle est loin de réconforter les citoyens qui demeurent près du pénitencier. La plupart se demandent si eux et leurs enfants courent actuellement un danger.
«S’il se passe quoi que ce soit, ce serait la moindre des choses que nous soyons informés. J’ai trois enfants qui jouent souvent dehors et je n’aime pas savoir que des personnes armées se promènent près d’eux, souligne une jeune femme qui préfère garder l’anonymat. En tant que citoyens, nous avons le droit de savoir.»
Après trois ans à habiter à quelques mètres du centre de détention pour femmes, une autre dame n’a jamais rien vu de tel.
Agents armés
«On se demande tous ce qui se passe, s’inquiète-t-elle. On voit souvent des journalistes dans le coin, mais là, ce sont des agents armés.»
«S’ils continuent, ils vont faire capoter les gens», ajoute une autre citoyenne.
La libération de Karla Homolka est prévue pour le 5 juillet. Il n’est pas exclu qu’elle soit libérée quelques jours plus tôt.
Et Joliette risque d’être prise d’assaut encore plus, cette semaine, alors que le gouvernement ontarien doit se présenter devant le tribunal pour demander que des restrictions soient imposées à Karla Homolka lors de sa libération.
S’ajoutent aux habitants de Saint Catharines en Ontario, la ville natale de la réputée meurtrière, les résidants du quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, où elle devrait s’établir à sa sortie de prison, ainsi que les citoyens demeurant près du pénitencier où elle est détenue à Joliette.
Les Services correctionnels du Canada semblent également sur le qui-vive, comme le démontre la présence de leurs agents armés dans les rues de Joliette depuis quelques jours.
Homolka devrait être libérée au plus tard le 5 juillet. «Si elle n’est plus dangereuse, c’est drôle qu’on la surveille encore autant. Elle n’est même pas sortie, souligne une jeune voisine du centre de détention pour femmes. Depuis que je sais qu’elle va être libérée, j’avoue que ça me dérange. J’espère qu’elle ne viendra pas rester ici.»
Journalistes
Au dire des habitants du secteur de la prison où est incarcérée Homolka, qui a violé, agressé et tué trois adolescentes au début des années 1990 avec son conjoint Paul Bernardo, plusieurs médias rôdent dans le secteur dans l’espoir de croquer des images de cette célèbre criminelle.
Le secteur du pénitencier patrouillé sans relâche
Les résidants voisins de la prison pour femmes de Joliette sont inquiets. Depuis quelques jours, et à l’approche de la libération de la meurtrière Karla Homolka, des agents des Services correctionnels du Canada patrouillent armés sans relâche le secteur du pénitencier.
À pied, en voiture ainsi qu’en véhicule tout-terrain, ils arpentent les rues et les propriétés à la recherche d’on ne sait trop quoi, et ce, même en plein jour.
Impossible de savoir combien ils sont et surtout, pour combien de temps ils seront affectés à cette tâche.
Aux Services correctionnels du Canada, on nous assure cependant qu’aucune détenue n’est en cavale.
«Ce sont des mesures préventives. Avec toute l’attention médiatique entourant la libération prochaine de Karla Homolka, nous voulons nous assurer que la sécurité demeure au maximum», explique la directrice nationale des communications, Michèle Pilon-Santilli.
La Régie de police de Joliette est au courant de l’intensification des mesures de surveillance de la prison, mais refuse de commenter.
Inhabituel
Cette situation inhabituelle est loin de réconforter les citoyens qui demeurent près du pénitencier. La plupart se demandent si eux et leurs enfants courent actuellement un danger.
«S’il se passe quoi que ce soit, ce serait la moindre des choses que nous soyons informés. J’ai trois enfants qui jouent souvent dehors et je n’aime pas savoir que des personnes armées se promènent près d’eux, souligne une jeune femme qui préfère garder l’anonymat. En tant que citoyens, nous avons le droit de savoir.»
Après trois ans à habiter à quelques mètres du centre de détention pour femmes, une autre dame n’a jamais rien vu de tel.
Agents armés
«On se demande tous ce qui se passe, s’inquiète-t-elle. On voit souvent des journalistes dans le coin, mais là, ce sont des agents armés.»
«S’ils continuent, ils vont faire capoter les gens», ajoute une autre citoyenne.
La libération de Karla Homolka est prévue pour le 5 juillet. Il n’est pas exclu qu’elle soit libérée quelques jours plus tôt.
Et Joliette risque d’être prise d’assaut encore plus, cette semaine, alors que le gouvernement ontarien doit se présenter devant le tribunal pour demander que des restrictions soient imposées à Karla Homolka lors de sa libération.