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Publié : dim. mai 15, 2005 8:08 pm
par Soleil47
Choix de carrière

Les jeunes élèves ont de la difficulté à choisir!

Les jeunes élèves ont encore de la difficulté à faire un choix de carrière.

La dernière étude du groupe ÉCOBES présentée à l'ACFAS, et qui a été réalisée dans la région du Saguenay, démontre que même si les jeunes choisissent un métier, ils demeurent inconfortables avec ce choix.

Le vieux rêve de devenir infirmière chez les filles et ingénieur chez les gars est toutefois encore bien présent. Les choix de carrières demeurent donc stéréotypés.

Le problème, c'est que les jeunes sont peu informés des nouveaux métiers qui s'offrent à eux. À preuve, 34 % des jeunes qui arrivent au collégial ne savent pas dans quel domaine se concentrer.

L'étude démontre aussi que plus l'élève a des difficultés scolaires, moins il veut pousser ses études vers l'université.

D'ailleurs, 50 % de tous les étudiants de la région de Saguenay estiment qu'il leur sera difficile de réaliser leur aspiration scolaire en raison de la faiblesse de leurs notes.

Les chercheurs ont aussi découvert que le domaine d'étude des jeunes ne correspond pas aux besoins réels. Actuellement, les emplois disponibles sont dans la vente et les services, les affaires, les finances et l'administration alors que les filles veulent aller vers la santé et les gars vers les transports et machineries.

Les aspirations professionnelles des jeunes sont encore extrêmement stéréotypées, leurs décisions les mènent souvent vers des emplois sans issue et selon les chercheurs, ce sont les établissements scolaires qui, à la base, devraient leurs offrir plus de soutient.

Publié : lun. mai 16, 2005 2:34 am
par *Ève*
Ah c'est tellement vrai... on a des cours d'orientation choix de carrière au sondaire, mais c'est tellement... peu élaboré et non réaliste.  Ce que j'aurais aimé, moi, pour choisir, c'est de nous faire rencontrer ou d'aller voir des gens qui travaillent dans certains domaines, la santé, les finances, l'enseignement, tsé voir un peu de tout, ou selon les demandes de la classe...  Parce que c'est rare les élèves qui vont y aller par eux^- mêmes !  Ou avoir du temps avec un orienteur individuellement au secondaire ?
Je me considère chanceuse d'être dans un domaine que j'aime, mais j'aurais aimé être mieux informée !

Publié : lun. mai 16, 2005 5:15 am
par Raven
C'est vrai ce texte... La preuve, je suis au BAC présentement mais je ne sais pas plus quoi faire comme emploi après..

Publié : lun. mai 16, 2005 6:14 am
par Fourmi
16-17 ans, c'est bien trop jeune pour choisir ce qu'on veut faire!

Même moi, j'ai fait mon doc en crimino et parfois, je me dis que si c'était à refaire, je choisirais une autre profession... Il faudrait peut-être informer davantage les jeunes sur les aspects concrets des divers métiers, leur permettre d'aller rencontrer des gens dans leur milieu de travail, et non seulement leur sortir al descrïption de tâches et le salaire...

C'est vraiment difficile de faire un choix ausis important à un tout jeune âge... Pas pour rien qu'il y a autant de changement de branche et de drop-out au cégep et à l'Université!

Publié : lun. mai 16, 2005 8:25 am
par Sabi
C'est tellement vrai ce qui est écrit dans ce texte.  :/

Là, ça pas de bon sens. Dans les années 80, quand j'étais au secondaire, on vivait la même problématique. J'ai de la misère à croire que les jeunes ne sont pas mieux informés.

Ce sont les mêmes cours qui sont offerts, les mêmes influences auprès des garçons et des filles.

J'ai fait un bac en admin parce que je pensais que cela m'ouvrirait différentes portes, ce qui est très vrai. Par contre, pour la passion, la vraie, on repassera. Je n'ai pas su étudier dans un domaine qui m'aurait permis de vivre ma passion. Pourtant, j'ai vu des orienteurs et j'ai fait des tests de personnalité. Mais le monde du travail à cette époque, était tellement mystérieux pour moi. En plus, j'avais de très bonnes notes à l'école, et ça ne m'a pas empêchée d'être une drop-out... ben oui, pour quelques années.

Heureusement que je me suis rebranchée et que j'ai finalement terminé des études de deuxième cycle. Mais le parcours a été très douloureux dans ma période 17-22 ans.  

Je me demande comment il va en être pour mes enfants... --Message edité par Sabi le 2005-05-16 14:26:47--

Publié : lun. mai 16, 2005 2:50 pm
par Aquanaute
Bah, je suis la preuve vivante qu'à 16-17-18 ans on est peut-être pas près à décider ce qu'on veut faire de notre vie...

Il y a tellement de choix, de nouveaux "métiers" qu'on s'y perd... Moi l'an passé, à la fin de mon cégep, j'avais pas nécessairement la motivation de me poser de grandes questions...

Je suis allée chercher de l'aide... Une conseillère m'a beaucoup aider. Dans le fond, c'est de se questionner sur ce qu'on aime profondément, ce qu'on veut comme vie, comme conditions de vie et de travail... Il faut se questionner sur nos valeurs... Je veux tu faire ben de l'argent? Je veux tu avoir un horaire stable? Je veux tu travailler sous pression? Je veux tu travailler seul, être autodidacte, ou travailler avec la population...? Ça l'air niaiseux dit comme ça, mais c'est pas nécessairement évident!

Mais là, je crois être vraiment branchée. Je pourrai vous le confirmer cet automne quand je ferai mes premiers cours spécialisées et mon premier stage...!


Publié : lun. mai 16, 2005 2:54 pm
par kolem
On avait des stages d'un jour... mais je crois qu'il en faudrait plus qu'un! Au moins en faire 3, c'est beaucoup de démarche, ce ne sont pas tous les travailleurs qui acceptent d'avoir un jeune de 16-17 ans sur les talons toute la journée, mais ça donne un bon avant-goût d'une profession...

Publié : mar. mai 17, 2005 4:06 am
par Blanche Neige
C'est pas facile pour les jeunes d’aujourd’hui de faire un choix. Les emplois sont rendu tellement spécialisé qu’il ne faut pas se trompé car on va vivre une vie plate. Dans les années 80, c’était un peu moins pire comme moi, en informatique, il n’y avait que la programmation ou concepteur de logiciel.
Mais aujourd’hui, l’informatique est tellement large et les employeurs tellement strictes dans leurs demandes qu’on ne sait plus dans quelle domaine faire ses études.
Et c’est pareil pour les autres domaines, on est trop spécialisé et on ne laisse pas assez de place pour la connaissance générale.

On s’en va de plus en plus vers une seule connaissance et quand les emplois tombent, on tombe avec.
Pas drôle la vie.