Publié : lun. mai 16, 2005 8:11 am
Magazine Protégez-vous, mai 2005
Dangeureux, les assouplisseurs?
Par Marie-Ève Cousineau
«Ne pas utiliser sur des vêtements de nuit pour enfants ou tout autre vêtement dont l’étiquette fait mention de textile ignifuge». Cette mise en garde volontaire figure sur plusieurs assouplisseurs de tissu en feuilles ou liquides. Depuis 1986, trois Québécoises sont décédées après que leur robe de chambre en ratine eut brûlé; toutes avaient eu recours aux assouplisseurs liquides.
En août 2000, des tests du magazine américain Consumer Reports ont démontré qu’une robe de chambre en tissu éponge se consume près de sept fois plus rapidement si elle est lavée avec un assouplisseur! Les produits en feuilles ont peu d’effets, selon Consumer Reports. En revanche, ils émettent des substances chimiques qui peuvent notamment causer des irritations pulmonaires, conclut une étude américaine des Anderson Laboratories, publiée en 2000 dans le Journal of Toxicology and Environmental Health.
Santé Canada a observé que le blanchissage, combiné ou non avec un assouplisseur, peut augmenter l’inflammabilité des tissus. Mais aucune preuve n’a permis de conclure que le blanchissage et l’utilisation d’un assouplisseur vont à l’encontre des exigences de la Loi sur les produits dangereux.
La vitesse de combustion dépend de la teneur en fibres, de la construction et du poids du tissu ainsi que des apprêts. Par exemple, les vêtements à forte teneur en coton et avec un fini gratté sont nettement plus inflammables que les vêtements composés à 100 % de nylon ou de polyester. Ce qui fait dire à Consumer Reports que les assouplisseurs liquides ne devraient pas être utilisés pour le lavage des vêtements en tissu éponge, velours ou molleton de coton. Selon l’organisme, on devrait plutôt choisir les produits en feuilles. On peut aussi se tourner vers les assouplisseurs végétaux vendus entre autres dans les magasins d’aliments naturels.
Dangeureux, les assouplisseurs?
Par Marie-Ève Cousineau
«Ne pas utiliser sur des vêtements de nuit pour enfants ou tout autre vêtement dont l’étiquette fait mention de textile ignifuge». Cette mise en garde volontaire figure sur plusieurs assouplisseurs de tissu en feuilles ou liquides. Depuis 1986, trois Québécoises sont décédées après que leur robe de chambre en ratine eut brûlé; toutes avaient eu recours aux assouplisseurs liquides.
En août 2000, des tests du magazine américain Consumer Reports ont démontré qu’une robe de chambre en tissu éponge se consume près de sept fois plus rapidement si elle est lavée avec un assouplisseur! Les produits en feuilles ont peu d’effets, selon Consumer Reports. En revanche, ils émettent des substances chimiques qui peuvent notamment causer des irritations pulmonaires, conclut une étude américaine des Anderson Laboratories, publiée en 2000 dans le Journal of Toxicology and Environmental Health.
Santé Canada a observé que le blanchissage, combiné ou non avec un assouplisseur, peut augmenter l’inflammabilité des tissus. Mais aucune preuve n’a permis de conclure que le blanchissage et l’utilisation d’un assouplisseur vont à l’encontre des exigences de la Loi sur les produits dangereux.
La vitesse de combustion dépend de la teneur en fibres, de la construction et du poids du tissu ainsi que des apprêts. Par exemple, les vêtements à forte teneur en coton et avec un fini gratté sont nettement plus inflammables que les vêtements composés à 100 % de nylon ou de polyester. Ce qui fait dire à Consumer Reports que les assouplisseurs liquides ne devraient pas être utilisés pour le lavage des vêtements en tissu éponge, velours ou molleton de coton. Selon l’organisme, on devrait plutôt choisir les produits en feuilles. On peut aussi se tourner vers les assouplisseurs végétaux vendus entre autres dans les magasins d’aliments naturels.