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Publié : sam. avr. 30, 2005 10:07 am
par Isidore
Décidemment, on ne comprendra jamais les Ontariens...

La Presse
samedi 30 avril 2005

Sondage Ekos-La Presse-Toronto Star
Remontée du PLC
Le parti de Paul Martin supplante les conservateurs en Ontario

Lessard, Denis

Québec - En chute libre après les révélations fracassantes de la commission Gomery, les libéraux de Paul Martin semblent retrouver la faveur populaire. Champ de bataille crucial de la prochaine campagne électorale, l'Ontario vient de tourner au rouge à nouveau. C'est ce que révèle un tout récent sondage EKOS, réalisé du 26 au 28 avril derniers auprès de 1212 personnes pour le compte de La Presse et du Toronto Star.

L'enquête, précise à 2,8 points de pourcentage près, indique que, entre le 9 et le 28 avril, les libéraux fédéraux sont passés de 25 % à 32,5 % des intentions de vote. Ils sont désormais à égalité avec les conservateurs de Stephen Harper, qui obtiennent 30,5 % des intentions de vote au Canada - à un point près leur score des élections de 2004 -, une glissade de six points depuis le début d'avril. L'avance de 11 % que détenaient les conservateurs dans la première semaine d'avril s'est volatilisée. Le Nouveau Parti démocratique, quant à lui, défend ses acquis: de 20,5 % d'appuis au début du mois, il passe à 19 %.

Sur le front ontarien, où libéraux et conservateurs se disputent un engagement déterminant, les troupes de Paul Martin ont, selon EKOS, récupéré six points, passant de 33 à 39 % au cours d'avril. Inversement, les conservateurs de M. Harper ont cédé du terrain. Eux qui avaient en poche 40 % des intentions de vote au début avril n'en conservent désormais que 33 %.

Au Québec, le Bloc québécois domine très nettement et son appui ne bronche pas. Le parti de Gilles Duceppe récoltait 50 % des suffrages dans le sondage EKOS du début d'avril; il se maintient à 49 %. C'est d'ailleurs l'une des certitudes qui apparaissent avec cette enquête, estime Frank Graves, président d'EKOS: " Le Bloc va remporter davantage de sièges, les Québécois sont profondément insatisfaits du gouvernement. "

Mais un peu comme en Ontario, la cote du PLC s'est redressée au Québec, bien qu'il reste loin derrière le Bloc. Cette semaine, 21 % des Québécois avaient l'intention de voter libéral, contre 15 % seulement au début du mois d'avril.

Les libéraux ont retrouvé la moitié du terrain perdu depuis les déclarations fracassantes de Jean Brault et de Benoît Corbeil en marge du scandale des commandites. Les conservateurs semblent plafonner autour de 30 % au pays. La possibilité d'une victoire conservatrice a pu réveiller les vieilles craintes des électeurs, observe EKOS.

Ce coup de sonde d'EKOS rejoint les constats publiés depuis deux jours. La maison Strategic Counsel, dans une enquête publiée par The Globe and Mail, estimait hier à 30 % l'appui au PLC, deux points de plus que les conservateurs qui, encore là, ont vu fondre en un mois leur avance de six points. Une autre enquête, de GPC Public Affairs celle-là, voit elle aussi les libéraux légèrement en avance sur les conservateurs, à 27 % contre 25 %.

Quand on soulève les enjeux, le PLC semble, selon 25 % des gens, être le parti qui offre dans l'ensemble les meilleures solutions - 20 % des gens optent pour les conservateurs. Sur les questions économiques, les libéraux dominent avec 36 %, comparativement à 21 % aux conservateurs. Mais dès qu'il est question d'éthique et de transparence, le portrait change radicalement. Les libéraux ne récoltent que 8 %, écrasés à ce chapitre par les conservateurs, à 43 %.

Les sondages n'avaient guère changé dans les jours suivant le discours à la nation de Paul Martin il y a une semaine. Tout à coup, l'alliance scellée entre Paul Martin et Jack Layton semble avoir déclenché un retour de fortune pour le PLC. Dans l'ensemble du pays, la coalition conservateurs-bloquistes paraît hautement suspecte. " Paul Martin et Jack Layton sont un couple politique beaucoup moins inquiétant que Steven Harper et Gilles Duceppe ", résume M. Graves, pour qui l'alliance forcée de M. Harper avec le Bloc québécois rend les conservateurs vulnérables dans plusieurs provinces. À ce sujet, les données d'EKOS sont limpides: pas moins de 59 % des électeurs sondés se disent indisposés par une alliance entre les conservateurs et les bloquistes. Près de deux fois moins de répondants (33 %) sont mal à l'aise devant le rapprochement entre les libéraux et les néo-démocrates. Au Québec, le sentiment est inverse, mais plus partagé: 49 % des gens désapprouvent le tandem Martin-Layton, 43 % l'alliance Duceppe-Harper.


Publié : lun. mai 02, 2005 8:41 am
par NetRoll
Je comprend les gens qui ne veulent pas d'un gouvernement Conservateur. Harper fait peur carrément avec ses politiques.

Il faut juste que les gens se rendent compte que de voter pour les Libéraux (particulièrement au Québec), c'est leur envoyer le message, continuez vos manigances, ça ne nous dérange pas. Dépensez notre argent pour vous payer du bon temps! Rendez vos amis riches! Nous sommes à vendre pas cher! Nos lois ont le droit d'ètre contournées par vous autres! Etc.

Ceux qui ne veulent pas voter pour les Conservateurs ni pur le Bloc, votez pour un tierce parti ou à la limite annulez votre vote, mais pas pour les Libéraux maudit...

Publié : lun. mai 02, 2005 9:19 am
par Muskary
NetRoll  a écritJe comprend les gens qui ne veulent pas d'un gouvernement Conservateur. Harper fait peur carrément avec ses politiques.

Il faut juste que les gens se rendent compte que de voter pour les Libéraux (particulièrement au Québec), c'est leur envoyer le message, continuez vos manigances, ça ne nous dérange pas. Dépensez notre argent pour vous payer du bon temps! Rendez vos amis riches! Nous sommes à vendre pas cher! Nos lois ont le droit d'ètre contournées par vous autres! Etc.

Ceux qui ne veulent pas voter pour les Conservateurs ni pur le Bloc, votez pour un tierce parti ou à la limite annulez votre vote, mais pas pour les Libéraux maudit...  

Je t'appuie à 100%.

Bien dit.

Publié : lun. mai 02, 2005 9:35 am
par Muskary
Le lundi 02 mai 2005

Jean Lapierre avertit le PC de bien y penser avant de forcer une élection

Presse Canadienne

MONTREAL (PC) - Le lieutenant québécois de Paul Martin, Jean Lapierre, avertit les conservateurs qu'ils devront y penser à deux fois avant de forcer la tenue d'une élection dès ce printemps.


De passage à Montréal lundi, M. Lapierre a noté que les récents sondages montraient que la population ne veut pas d'élections maintenant et préférerait attendre la dépôt du rapport Gomery.

M. Lapierre a souligné que la remontée des libéraux fédéraux dans les dernières enquêtes laissent entrevoir la possibilité d'un autre gouvernement libéral minoritaire.

Il fait valoir que ce serait du gaspillage que de dépenser 300 millions $ pour une élection qui ramènerait tout le monde au point de départ.
M. Lapierre a réitéré la volonté du PLC de rembourser au Trésor fédéral tout argent obtenu de façon inappropriée, dès que le rapport Gomery sera déposée.

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Je dois avouer.....qu'il a raison

Publié : mar. mai 03, 2005 4:51 am
par Muskary
Le mardi 03 mai 2005

Harper prêt à tout pour renverser Martin



Nathaëlle Morissette et Joël-Denis Bellavance

La Presse

Ottawa

Rien n'arrêtera Stephen Harper. Le chef conservateur mettra tout en oeuvre pour déclencher des élections, même si elles doivent avoir lieu pendant la saison estivale.

À l'issue d'une réunion extraordinaire de son caucus hier soir, consacrée à la stratégie à adopter au cours des prochaines semaines, M. Harper a assuré qu'il ferait des pieds et des mains pour renverser le gouvernement Martin.

«C'est impossible pour le Parti conservateur d'appuyer le gouvernement avec son programme, son budget, ses scandales et ses problèmes de corruption», a-t-il déclaré, visiblement exaspéré.

«Nous avons une responsabilité et nous ne pouvons pas soutenir le gouvernement», a-t-il ajouté.

Harper confiant

Forts de l'appui des 54 députés du Bloc québécois, le chef conservateur semblait visiblement confiant quant à ses capacités de faire tomber les libéraux.

«Maintenant, c'est clair que le gouvernement (manque d'appuis) à la Chambre des communes. Il devrait faire face à cette réalité pour que la Chambre puisse exprimer sa voix.»

Et peu importe le moment où les députés seront appelés à se prononcer au cours d'un vote de confiance aux Communes, les conservateurs souhaitent déclencher des élections, même si la date du scrutin est fixée en plein mois de juillet.

Toutefois, si ce scénario devient réalité, le chef du PC se défend bien d'en porter le blâme.

«Ce n'est pas à l'opposition à déterminer la date du vote. C'est le rôle du gouvernement. S'il y a un vote en été, c'est la décision des libéraux», a ajouté M. Harper.

En mode électoral

Bien que des députés conservateurs de l'Ontario aient exprimé une certaine réticence à provoquer des élections hâtives au cours des dernières heures, M. Harper et ses troupes ont continué à se préparer en prévision d'un scrutin en juin. Le chef conservateur a annoncé en matinée à Toronto avoir recruté un candidat-vedette, Peter Kent, l'ancien chef d'antenne du réseau de télévision Global, pour affronter la ministre Carolyn Bennett dans la circonscrïption ontarienne de Trinity-Saint Paul's.

Lors de cette première journée de la reprise des travaux, les conservateurs ont réclamé en Chambre la tête du ministre des Finances Ralph Goodale, en raison de l'entente sur le budget conclue entre les libéraux et le Nouveau Parti démocratique (NPD). En raison de ce pacte, les troupes conservatrices estiment que M. Goodale n'a plus la confiance du premier ministre Martin.

Opération séduction

Les libéraux, de leur côté, ont poursuivi leur opération charme auprès des électeurs en faisant de nouveau pleuvoir les millions pour financer divers projets d'infrastructures. Le ministre des Transports, Jean Lapierre, a annoncé à Montréal, en compagnie du ministre québécois des Finances Michel Audet, des investissements de 385 millions de dollars destinés à la réfection du rond-point Dorval ainsi qu'à la mise à niveau des usines de traitement des eaux Atwater et Desbaillets (voir autre texte en page A8).

À Ottawa, libéraux et néo-démocrates d'une part et conservateurs et bloquistes d'autre part se sont livrés à une véritable guérilla de procédure, les premiers pour empêcher le gouvernement de tomber et les seconds pour le renverser.

En tout, le PC avait entrepris des démarches visant à renverser le gouvernement Martin sur trois fronts. Une résolution a d'abord été déposée au comité de la procédure et des affaires de la Chambre pour exiger du gouvernement qu'il accorde aux conservateurs une journée d'opposition d'ici le 19 mai. Une deuxième résolution exigeant la démission immédiate du gouvernement à la suite des révélations fracassantes à la commission Gomery a été déposée au comité des comptes publics. Enfin, M. Harper a déposé une motion aux Communes -dans les faits, un amendement au rapport du comité des finances déposé en décembre dernier- qui stipule que le gouvernement n'a plus la confiance de la Chambre.

Hier, le Parti conservateur et le Bloc québécois ont subi un premier revers au comité des comptes publiques après que le député néo-démocrate David Christopherson eut décidé de se ranger du côté des libéraux pour stopper la motion de blâme parrainée par le député conservateur Brian Fitzpatrick. Celle-ci a été défaite par un vote de 6 à 5.

«Nous sommes venus ici pour faire fonctionner le Parlement. L'idée de partir en campagne 10 mois après les dernières élections sans avoir accompli quoi que ce soit est l'antithèse de ce que représente le NPD», a déclaré M. Christopherson.

Le député néo-démocrate a ajouté que le NPD souhaite que le nouveau budget concocté par Paul Martin et Jack Layton et qui prévoit des investissements de 4,6 milliards de dollars dans les programmes sociaux au cours des deux prochaines années soit adopté.

De son côté, le leader du gouvernement en Chambre, le ministre Tony Valeri, a plaidé hier aux Communes que la motion de M. Harper était «irrecevable» parce que le rapport du comité des finances a déjà été débattu aux Communes. Le président de la Chambre, Peter Milliken, a décidé de mettre cette question en délibéré après avoir entendu les plaidoyers de tous les partis. En principe, le vote sur la motion de M. Harper doit avoir lieu au plus tard le 18 mai.

Quant à la motion qui exige que le gouvernement accorde une journée de séance à l'opposition d'ici le 19 mai, il est peu probable qu'elle soit mise aux voix aux Communes avant cette date, les libéraux ayant déposé une série de motions qui pourraient être débattues bien avant.

Prêts pour un vote

Les libéraux de Paul Martin ont néanmoins décidé de prendre toutes les mesures pour assurer leur survie politique jusqu'à l'automne. L'ordre a en effet été donné à tous les ministres et les députés libéraux de demeurer dans la capitale fédérale dans l'éventualité où un vote de confiance aurait lieu cette semaine.

Ainsi, la ministre des Anciens Combattants, Albina Guarnieri, qui était aux Pays-Bas pour participer aux cérémonies du 60e anniversaire de la libération de ce pays, a dû rentrer d'urgence au Canada hier (voir autre texte en page A4).

De son côté, le député indépendant David Kilgour refuse d'indiquer comment il votera si une motion de défiance est mise aux voix. Les deux autres députés indépendants, Carolyn Parrish et Chuck Cadman, ont indiqué qu'ils se rangeront du côté des libéraux.




Publié : mar. mai 03, 2005 8:24 am
par Thewinneris
Ouach! Je veux ni des Conservateur, ni des Libéraux. On est drôlement mal barré avec le vote des élécteurs des autres provinces! --Message edité par Thewinneris le 2005-05-03 14:25:13--

Publié : mer. mai 04, 2005 2:53 am
par Scoubidoux
Personnellement, je préfère que les libéraux (aux deux paliers) restent en place jusqu'à terme pour continuer à donner le haut le coeur aux québécois. Après quelques années de ce régime de découvertes de magouilles, les québécois passeront peut-être une bonne fois pour toute à autre chose.

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Lapierre parle de dépenses inutile d'argent. Bien d'accord. Sauf que, somme nous assurés qu'avec les libéraux qui restent au pouvoir, il n'y aura pas de dépenses inutiles? J'en doute.


Publié : mer. mai 04, 2005 2:56 am
par Scoubidoux
Thewinneris  a écritOuach! Je veux ni des Conservateur, ni des Libéraux. On est drôlement mal barré avec le vote des élécteurs des autres provinces!  

Le NPD est plus populaire que les Conservateurs au Québec. Sauf que ce ne sera jamais un parti qui atteindra le pouvoir.

Finalement, il n'y a pas trop de choix. Pour envoyer un message clair aux libéraux et montrer aux canadiens que l'on a rien à voir avec ces mêmes libéraux. Et pour dire aux westerners que la politique conservatrice ne nous intéresse aucunement, il ne reste que le Bloc.

Publié : mer. mai 04, 2005 9:13 pm
par michelineB

Publié : jeu. mai 05, 2005 2:02 am
par NetRoll
Thewinneris  a écritOuach! Je veux ni des Conservateur, ni des Libéraux. On est drôlement mal barré avec le vote des élécteurs des autres provinces!  

Ça démontre à quel point nous sommes différents des gens des autres provinces!

Publié : jeu. mai 05, 2005 3:31 pm
par vivier
il n'y a plus de crédit social !