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Publié : ven. avr. 29, 2005 6:50 am
par tuberale
Un professeur d'Ottawa meurt vers le sommet du Mont Everest
2005-04-29 12:05:00
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OTTAWA (PC) - Un professeur de l'Université d'Ottawa, Sean Egan, est décédé sur le mont Everest.
En cherchant à réaliser son rêve d'atteindre le sommet à l'âge de 63 ans, M. Egan est mort apparemment d'une crise cardiaque. Il souffrait d'une infection respiratoire et avait décidé de redescendre de la montagne quand il est décédé aujourd'hui (vendredi) avant de pouvoir recevoir des soins.
La perte de M. Egan est ressentie durement à l'Université d'Ottawa. Depuis 1977, il a contribué de multiples façons à promouvoir la mission d'enseignement et de recherche de l'université. L'institution lui doit d'importantes réalisations scientifiques dans le domaine de l'activité physique. Le professeur Egan était l'auteur d'un ouvrage intitulé "The Psychology of Health: In Pursuit of Wellness" qui en était à sa deuxième édition. Il détenait un doctorat en psychologie sportive et en apprentissage moteur de l'université de l'Orégon.
Maintenant, y a t-il quelqu'un qui peut m'expliquer ce qui peut porter un homme de 63 ans à tenter cette aventure????.....son 15 minutes de gloire?..une soif d'innasouvie?........faut savoir et comprendre ses limites à un moment donné, non ?
Publié : ven. avr. 29, 2005 6:53 am
par °Cybelle°
cq qui pousse un homme de 63 ans...a mon avis... Un rêve tout simplement...
Publié : ven. avr. 29, 2005 6:54 am
par Whammy
tuberale a écritUn professeur d'Ottawa meurt vers le sommet du Mont Everest
2005-04-29 12:05:00
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OTTAWA (PC) - Un professeur de l'Université d'Ottawa, Sean Egan, est décédé sur le mont Everest.
En cherchant à réaliser son rêve d'atteindre le sommet à l'âge de 63 ans, M. Egan est mort apparemment d'une crise cardiaque. Il souffrait d'une infection respiratoire et avait décidé de redescendre de la montagne quand il est décédé aujourd'hui (vendredi) avant de pouvoir recevoir des soins.
La perte de M. Egan est ressentie durement à l'Université d'Ottawa. Depuis 1977, il a contribué de multiples façons à promouvoir la mission d'enseignement et de recherche de l'université. L'institution lui doit d'importantes réalisations scientifiques dans le domaine de l'activité physique. Le professeur Egan était l'auteur d'un ouvrage intitulé "The Psychology of Health: In Pursuit of Wellness" qui en était à sa deuxième édition. Il détenait un doctorat en psychologie sportive et en apprentissage moteur de l'université de l'Orégon.
Maintenant, y a t-il quelqu'un qui peut m'expliquer ce qui peut porter un homme de 63 ans à tenter cette aventure????.....son 15 minutes de gloire?..une soif d'innasouvie?........faut savoir et comprendre ses limites à un moment donné, non ?
Le rêve d'une vie Tuberale ... ;) je connais une jeune d'une vingtaine d'année qui a laissé sa vie l'an dernier ... et je sais pertinamment que rien au monde l'aurait retenu de ne pas y aller ...
Publié : ven. avr. 29, 2005 7:14 am
par tuberale
Un rêve d'une vie??????....mais je trouve ça tellement triste pour sa famille....j'sais bien qu'il y a pas une façon " intelligente " de mourir mais je crois pas que ça va leur faire moins de peine parce qu'il est mort à quelques pieds du plus haut sommet......et si le rêve d'un de ses enfants était de faire le tour du monde avec son père ?
je comprends l'idéalisme sousjacent mais il y a comme ça des rêves qui devraient demeurer au pays des songes...
Publié : ven. avr. 29, 2005 10:46 am
par CalliHop
tuberale a écritUn rêve d'une vie??????....mais je trouve ça tellement triste pour sa famille....j'sais bien qu'il y a pas une façon " intelligente " de mourir mais je crois pas que ça va leur faire moins de peine parce qu'il est mort à quelques pieds du plus haut sommet......et si le rêve d'un de ses enfants était de faire le tour du monde avec son père ?
je comprends l'idéalisme sousjacent mais il y a comme ça des rêves qui devraient demeurer au pays des songes...
Je vois les choses de la même façon
Publié : ven. avr. 29, 2005 11:31 am
par Thewinneris
Ça dépend de la santé physique! Si elle est bonne, il n'y a pas d'âge pour réaliser ce genre de rêve!
Publié : ven. avr. 29, 2005 11:45 am
par Whammy
Vu de cette façon là ... oui il est évident que peut être le rêve d'un de ces enfants s'est éteint ... mais ... ils ont au moins la satisfaction de savoir qu'ils ont laissé le choix a leur paternel soit par amour ou respect d'essayer d'accomplir le sien ...
L'Everest fait parti d'un de mes rêves et promesse ... je l'ai mis en suspends lorsque femme et enfants se sont ajoutés dans ma vie ... et ma conjointe m'a dit un jour ... S ..., je ne veux pas que tu y laisse ta peau ... mais je veux que tu sâches que je t'aime assez pour te laisser le réalisé ce rêve et dis toi que c'est une promesse que tu t'es fais à toi même et tu auras à l'affronter un jour ...
Alors je crois qu'on appel celà L'AMOUR ...
Publié : ven. avr. 29, 2005 3:00 pm
par Rénatane
Je ne veux pas juger personne ,mais voici un texte que j'ai trouvé......ça fait réflchir.....
Pour Jamling Norgay, "l'Everest n'est pas un terrain de jeu"
Le 29 mai 1953, le Néo-Zélandais Edmund Hillary et son père,
le sherpa Tenzing Norgay, atteignaient pour la première fois
le plus haut sommet du monde (8 850 m).
Vous avez gravi l'Everest en 1996 et juré de ne plus jamais y retourner, pourquoi ?
J'en rêvais depuis mon enfance. J'ai l'alpinisme dans le sang et être le fils de Tenzing Norgay a sans doute encore renforcé ma passion. C'était une chose qu'il me fallait absolument accomplir, mon destin. Au fond de moi, j'ai toujours su qu'un jour je monterais au sommet de l'Everest. C'est sans doute ce qui m'a ramené dans ma région natale car j'ai vécu, étudié et travaillé dix ans aux Etats-Unis, dans le Wisconsin. Il y avait des montagnes mais pas les mêmes qu'ici et je pensais sans cesse à l'Everest. Après être monté au sommet, j'ai senti que j'étais allé au bout de ce désir qui guidait mon existence jusque-là, que je pouvais passer à autre chose.
Qu'avez-vous trouvé au sommet de l'Everest ?
J'y ai repris contact avec mon père. Avec mes frères et sœurs, nous étions scolarisés en internat neuf mois de l'année. L'été, il partait souvent donner des conférences. Je ne l'ai pas suffisamment connu. Je l'ai retrouvé là-haut et c'était essentiel pour moi. Atteindre le sommet était une manière de lui rendre hommage et ça a changé ma vie, dans le bon sens du terme. Et je me suis trouvé aussi, j'ai compris la patience, le respect qu'il fallait accorder à la tradition.
Les uns sans les autres, les Occidentaux et les sherpas auraient-ils gravi l'Everest ?
Sûrement pas. Les montagnes sont là depuis toujours et les sherpas depuis longtemps mais, pour eux, les montagnes sont sacrées. C'est devenu leur gagne-pain quand les étrangers s'y sont intéressés, mais les sherpas ne sont toujours pas attirés par la performance pure. Certains enseignent dans des écoles d'escalade mais peu grimpent par vanité personnelle. Pour la plupart, ils n'ont pas perdu leur âme. Les Occidentaux, eux, ont toujours eu besoin qu'on porte leur matériel en haute altitude. Certaines expéditions commerciales frisent aujourd'hui le ridicule. Des clients montent équipés d'un appareil photo, d'une gourde et de leur crème solaire dans un endroit où ne pas disposer de son propre matériel peut vous condamner à mort. Souvent, leurs sacs sont acheminés jusqu'au camp le plus élevé, et on leur y installe les tentes. Un beau jour, les clients n'auront plus que leur masque à oxygène sur le visage et on leur portera aussi leur bouteille d'oxygène mais ils continueront à se vanter d'avoir vaincu l'Everest, à écrire des livres et à en tirer des bénéfices.
Vous condamnez l'affluence de plus en plus importante sur les pentes de l'Everest ?
Cela crée des revenus pour le gouvernement et le peuple népalais, et le tourisme ici est capital. Mais plus de vingt expéditions ensemble sur les pentes de l'Everest, ça représente 500 personnes et pose un problème de sécurité majeur. Le gouvernement pouvait difficilement refuser des permis d'ascension pour le 50e anniversaire, mais avec le monde qu'il y a, un montagnard sensé ne devrait pas s'y trouver.
Qui peut atteindre le sommet de l'Everest ?
Des gens rompus mentalement et techniquement aux exigences de la montagne, et bien entraînés physiquement. Il n'est pas inutile non plus d'avoir lu des ouvrages. Une ascension comme celle de l'Everest se construit et se mérite. Elle nécessite beaucoup de patience et d'amour. Disposer d'argent ne devrait pas être une raison suffisante pour tenter l'ascension.
La supériorité physiologique des sherpas en haute altitude vous est-elle apparue comme évidente lors de votre propre ascension ?
Oui. J'ai tout de suite senti que j'aurais pu faire le sommet sans oxygène, mais je n'étais pas là pour battre un record. Nous, les sherpas, nous nous adaptons plus rapidement qu'aucun humain parce qu'on vit depuis plus de cinq cents ans à 10 000 pieds ou plus. Lors de mon ascension, je n'ai pas eu d'hallucinations. J'étais à 100 %.
Comment voyez-vous l'Everest dans cinquante ans ?
J'espère que l'attitude de ceux qui la gravissent aura changé, qu'ils le feront avec plus de respect de la culture et de l'environnement, avec les bonnes motivations. L'Everest n'est pas un terrain de jeu. C'est un endroit dangereux. Ceux qui paient pour y aller doivent se souvenir qu'ils n'achètent pas le sommet mais simplement l'accès au camp de base.
Si vous aviez le contrôle de l'accès à l'Everest ?
Je limiterais les permis d'ascension à cinq expéditions par saison et je soumettrais les participants à une sorte de sélection pour m'assurer de leur expertise. Une semaine au camp de base de l'Everest suffit à voir qui il faut dissuader de tenter l'ascension. L'attitude et le discours ne trompent pas.
Les flancs de l'Everest recèlent des déchets et des dépouilles humaines...
Les gens prennent de plus en plus conscience de l'environnement et redescendent autant de déchets que possible, mais avec la foule qu'il y a là-bas cette année, qui sait... En ce qui concerne les corps, ils sont là un jour, puis sont soufflés par le vent le lendemain. On essaie de les mettre dans des crevasses pour éviter une vision désagréable lorsqu'on grimpe.
Sherpa, le nom de votre ethnie est devenu un terme qui signifie porteur, cela vous gêne-t-il ?
Changer cela serait à peu près aussi dur que de modifier le nom de l'Everest, mais chez nous, il n'y a pas de confusion. Nous n'avons pas de système de caste et quand on est porteur d'altitude, on peut exercer différentes fonctions, du camp de base au sommet, dans une expédition : cuisinier, plongeur, guide de trek. Il y a aussi le sirdar, le chef des sherpas dans une expédition. C'est un système dans lequel on peut progresser tout en continuant à croire en nos valeurs et en perpétuant nos traditions.
Est-il difficile d'être le fils de Tenzing Norgay ?
Après son ascension de l'Everest, mon père a été élevé au rang de demi-dieu, on venait chez lui comme sur un lieu de culte. Il arrive encore que des gens touchent mes pieds et je suis embarrassé.
Propos recueillis par Patricia Jolly pour le journal LE MONDE --Message edité par Rénatane le 2005-04-29 21:01:23--
Publié : dim. mai 01, 2005 3:29 am
par Mariposa
Whammy a écrit
Vu de cette façon là ... oui il est évident que peut être le rêve d'un de ces enfants s'est éteint ... mais ... ils ont au moins la satisfaction de savoir qu'ils ont laissé le choix a leur paternel soit par amour ou respect d'essayer d'accomplir le sien ...
L'Everest fait parti d'un de mes rêves et promesse ... je l'ai mis en suspends lorsque femme et enfants se sont ajoutés dans ma vie ... et ma conjointe m'a dit un jour ... S ..., je ne veux pas que tu y laisse ta peau ... mais je veux que tu sâches que je t'aime assez pour te laisser le réalisé ce rêve et dis toi que c'est une promesse que tu t'es fais à toi même et tu auras à l'affronter un jour ...
Alors je crois qu'on appel celà L'AMOUR ...
WOW je crois aussi que c'est ça l'amour
Publié : dim. mai 01, 2005 4:28 am
par Glugibran
Je pense aussi qu'il faut respecter les rêves de nos conjoints, comme ils respectent les nôtres. Je n'oserais jamais m'objecter à mon chum s'il voulait faire quelque chose que je trouve insensé. C'est SA vie.
Publié : dim. mai 01, 2005 12:54 pm
par satine+
Cet homme a réalisé un de ses rêves et moi je trouve ça important d'aller au bout de ses rêves. Evidemment, il ne savait pas qu'il y trouverait la mort sur l'Everest. Je trouve ç triste pour sa famille mais tout de même une belle mort pour lui...mourir dans un lieu chéri.
Publié : dim. mai 01, 2005 2:22 pm
par Fabine
Je suis d'accord de respecter des rêves, mais si ces rêves sont un risque à ta vie, au détriment de ta famille et de ceux qui t'aime, quel est le but de ce rêve? De mourir?
Le résultat de l'atteinte de ce rêve n'est-il pas égoïste et futile? Même réussi le résultat ne sera que la satisfaction de soi-même sans les autres. Et sans les autres que sommes-nous?
Publié : lun. mai 02, 2005 12:53 pm
par satine+
Belle réflexion Fabine
Oui, un rêve peu être égoiste, et futile pour les autres...
Perso, j'ai un rêve qui ne concerne que moi et mes enfants ne font pas partie de ce rêve. Je suis rendue à une étape de ma vie où j'ai envie d'accomplir quelque chose juste pour moi, de me faire plaisir.
Chacun de nous a une partie dédiée aux autres et une autre partie qui est pour soi...en tout cas... en général
Publié : mer. mai 04, 2005 7:20 am
par flashdance
°Cybelle° a écritcq qui pousse un homme de 63 ans...a mon avis... Un rêve tout simplement...
Je suis d'accord... en plus il est décèdé en réalisant son rêve, ça l'arrive pas a tout le monde!
Publié : mer. mai 04, 2005 4:35 pm
par SexyWild
tuberale a écritUn rêve d'une vie??????....mais je trouve ça tellement triste pour sa famille....j'sais bien qu'il y a pas une façon " intelligente " de mourir mais je crois pas que ça va leur faire moins de peine parce qu'il est mort à quelques pieds du plus haut sommet......et si le rêve d'un de ses enfants était de faire le tour du monde avec son père ?
je comprends l'idéalisme sousjacent mais il y a comme ça des rêves qui devraient demeurer au pays des songes...
je ne suis pas d'accord avec toi la dessus..... tu dit que son rêve était purement égoiste...... mais si son enfants lui aurait empecher de réaliser SON reve parce que le sien était de faire le tour du monde avec lui.... ce serait alors l'ENFANT l'égoiste.....
oui je pense que les reves son souvent tres égoiste..... mais la.... rendu a 63 ans.... ses enfants son adultes..... je sais bien que c'est vraiment des plus triste pour la famille puisqu'il est mort loin d'eux..... mais je me dit.... il est mort heureux..... en réalisant son reve...... je suis donc contente pour lui!!!!
Publié : mer. mai 04, 2005 5:59 pm
par tuberale
sexywild a écrit
je ne suis pas d'accord avec toi la dessus..... tu dit que son rêve était purement égoiste...... mais si son enfants lui aurait empecher de réaliser SON reve parce que le sien était de faire le tour du monde avec lui.... ce serait alors l'ENFANT l'égoiste.....
oui je pense que les reves son souvent tres égoiste..... mais la.... rendu a 63 ans.... ses enfants son adultes..... je sais bien que c'est vraiment des plus triste pour la famille puisqu'il est mort loin d'eux..... mais je me dit.... il est mort heureux..... en réalisant son reve...... je suis donc contente pour lui!!!!
c'est parce qu'il y a rien qui t'oblige à fonder une famille....il y a rien qui t'oblige à mettre tes rêves de côté quand ils sont si ultimes....tu as toujours la liberté de choisir, probable que quand il était jeune, son rêve était d,avoir des enfants...maintenant que c'est réalisé, il passe à un autre rêve.........mais par le fait même il y entraîne toute sa famille.........à 63 ans et malade du coeur ce n,est pas réaliser un rêve que de vouloir gravir l'Everest c,est plus ou moins un suicide déguisé et comme pour chacun d,eux.........c,est ceux qui restent qui payent pour... faut voir plus loin que l'idéalisme du rêve réalisé......bon, il a décidé de choisir sa propre mort et dans ce sens.....vive la liberté