Publié : lun. avr. 25, 2005 9:34 am
L'ADQ promet un Québec plus sécuritaire
Mise à jour le dimanche 24 avril 2005, 16 h 28 .
La sécurité publique est au coeur des discussions des délégués de l'Action démocratique du Québec (ADQ), réunis en conseil général à Saint-Georges-de-Beauce.
Dans son discours, le chef Mario Dumont a critiqué de manière virulente le système actuel qui, selon lui, libère des prisonniers représentant un danger pour la société.
Mario Dumont estime que la Commission québécoise des libérations conditionnelles est « hypocrite, mensongère et inefficace ». Il a ajouté que le gouvernement est plus intéressé à faire des nominations partisanes qu'à protéger le public.
L'ADQ propose de resserrer les conditions d'admissibilité aux libérations conditionnelles(archives)
Il a notamment cité le cas du jeune Alexandre Livernoche, assassiné en 2000 par Mario Bastien, libéré de prison même s'il était considéré comme un récidiviste dangereux.
L'ADQ propose de resserrer les conditions d'admissibilité aux libérations conditionnelles. Le parti entend aussi réserver un rôle aux victimes dans le processus d'évaluation des détenus. Les délégués ont aussi avancé l'idée de faire payer aux criminels qui en ont les moyens leur séjour en prison.
Pour nourrir leur réflexion, les délégués ont pu entendre Yves Thériault, auteur du livre Tout le monde dehors sur les libérations conditionnelles, ainsi que Pierre-Hugues Boisvenu, le père de Julie Boisvenu, assassinée il y a quelques années par un agresseur sexuel récidiviste.
Le parti devrait présenter ses orientations définitives en matière de sécurité publique l'automne prochain.
Jean Charest (archives)
Charest a fait perdre deux ans aux Québécois, selon Dumont
Mario Dumont a aussi attaqué Jean Charest. Selon lui, le premier ministre a fait perdre deux années aux Québécois. M. Dumont affirme que depuis son élection en avril 2003, Jean Charest n'a fait que gérer des crises, donnant en exemple, entre autres, la centrale thermique du Suroît et la grève des étudiants.
Mario Dumont a ajouté que les libéraux n'ont jamais pu respecter leurs promesses qui leur ont permis de prendre le pouvoir. Selon lui, le dernier budget Audet illustre très bien cette réalité.
Les conservateurs courtisent l'ADQ
Samedi, c'est la politique fédérale et surtout un éventuel appui de l'ADQ au Parti conservateur du Canada qui ont retenu l'attention.
Devant la possibilité du déclenchement d'élections fédérales, ce printemps, Mario Dumont a reconnu avoir plus d'affinités avec le Parti conservateur du Canada (PCC) de Stephen Harper qu'avec n'importe quelle autre formation politique. Mais il a aussitôt ajouté que son parti ne serait pas au service du PCC et que l'ADQ ne ferait jamais d'alliance formelle avec un autre parti.
Extrait vidéoAlexis Deschênes assiste au conseil général de l'ADQ
Mais quoi qu'en dise le chef adéquiste, l'ombre du Parti conservateur du Canada planait bel et bien sur le conseil général de l'ADQ. L'organisateur en chef du PCC au Québec, Norm Vocino, a discuté avec des délégués, tout comme Michel Lalonde, un conseiller de Stephen Harper.
Extrait audioComme l'a constaté Claude Brunet, des conservateurs tentent de recruter des adéquistes dans les coulisses du conseil général de l'ADQ
Mise à jour le dimanche 24 avril 2005, 16 h 28 .
La sécurité publique est au coeur des discussions des délégués de l'Action démocratique du Québec (ADQ), réunis en conseil général à Saint-Georges-de-Beauce.
Dans son discours, le chef Mario Dumont a critiqué de manière virulente le système actuel qui, selon lui, libère des prisonniers représentant un danger pour la société.
Mario Dumont estime que la Commission québécoise des libérations conditionnelles est « hypocrite, mensongère et inefficace ». Il a ajouté que le gouvernement est plus intéressé à faire des nominations partisanes qu'à protéger le public.
L'ADQ propose de resserrer les conditions d'admissibilité aux libérations conditionnelles(archives)
Il a notamment cité le cas du jeune Alexandre Livernoche, assassiné en 2000 par Mario Bastien, libéré de prison même s'il était considéré comme un récidiviste dangereux.
L'ADQ propose de resserrer les conditions d'admissibilité aux libérations conditionnelles. Le parti entend aussi réserver un rôle aux victimes dans le processus d'évaluation des détenus. Les délégués ont aussi avancé l'idée de faire payer aux criminels qui en ont les moyens leur séjour en prison.
Pour nourrir leur réflexion, les délégués ont pu entendre Yves Thériault, auteur du livre Tout le monde dehors sur les libérations conditionnelles, ainsi que Pierre-Hugues Boisvenu, le père de Julie Boisvenu, assassinée il y a quelques années par un agresseur sexuel récidiviste.
Le parti devrait présenter ses orientations définitives en matière de sécurité publique l'automne prochain.
Jean Charest (archives)
Charest a fait perdre deux ans aux Québécois, selon Dumont
Mario Dumont a aussi attaqué Jean Charest. Selon lui, le premier ministre a fait perdre deux années aux Québécois. M. Dumont affirme que depuis son élection en avril 2003, Jean Charest n'a fait que gérer des crises, donnant en exemple, entre autres, la centrale thermique du Suroît et la grève des étudiants.
Mario Dumont a ajouté que les libéraux n'ont jamais pu respecter leurs promesses qui leur ont permis de prendre le pouvoir. Selon lui, le dernier budget Audet illustre très bien cette réalité.
Les conservateurs courtisent l'ADQ
Samedi, c'est la politique fédérale et surtout un éventuel appui de l'ADQ au Parti conservateur du Canada qui ont retenu l'attention.
Devant la possibilité du déclenchement d'élections fédérales, ce printemps, Mario Dumont a reconnu avoir plus d'affinités avec le Parti conservateur du Canada (PCC) de Stephen Harper qu'avec n'importe quelle autre formation politique. Mais il a aussitôt ajouté que son parti ne serait pas au service du PCC et que l'ADQ ne ferait jamais d'alliance formelle avec un autre parti.
Extrait vidéoAlexis Deschênes assiste au conseil général de l'ADQ
Mais quoi qu'en dise le chef adéquiste, l'ombre du Parti conservateur du Canada planait bel et bien sur le conseil général de l'ADQ. L'organisateur en chef du PCC au Québec, Norm Vocino, a discuté avec des délégués, tout comme Michel Lalonde, un conseiller de Stephen Harper.
Extrait audioComme l'a constaté Claude Brunet, des conservateurs tentent de recruter des adéquistes dans les coulisses du conseil général de l'ADQ