Publié : jeu. avr. 21, 2005 6:19 am
Recours collectif contre Wal-Mart
Mise à jour le jeudi 21 avril 2005 à 11 h 25
Un employé du magasin Wal-Mart de Jonquière a déposé, jeudi, devant les tribunaux montréalais, une requête en vue d'exercer un recours collectif contre le géant du commerce au détail.
Alain Pednault, qui agit à titre de requérant, perdra son emploi le 6 mai prochain, de même que 180 autres employés, lorsque Wal-Mart fermera son magasin de Jonquière. Les employés de Jonquière avaient obtenu leur accréditation syndicale, voilà quelques mois.
Selon M. Pednault, la fermeture du magasin est illicite, intentionnelle et tout à fait contraire à la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.
La requête allègue que le but de Wal-Mart est de faire échec à la syndicalisation de ses employés, et ainsi d'entraver la liberté fondamentale d'association garantie aux Québécois. M. Pednault demande par conséquent le versement d'un montant forfaitaire de 10 000 dollars à chaque employé du magasin.
Outre cette somme, calculée à titre de dommages-intérêts pour le stress subi par les employés, la requête demande aussi 10 000 dollars supplémentaires pour chaque employé à titre de dommages exemplaires.
Mise à jour le jeudi 21 avril 2005 à 11 h 25
Un employé du magasin Wal-Mart de Jonquière a déposé, jeudi, devant les tribunaux montréalais, une requête en vue d'exercer un recours collectif contre le géant du commerce au détail.
Alain Pednault, qui agit à titre de requérant, perdra son emploi le 6 mai prochain, de même que 180 autres employés, lorsque Wal-Mart fermera son magasin de Jonquière. Les employés de Jonquière avaient obtenu leur accréditation syndicale, voilà quelques mois.
Selon M. Pednault, la fermeture du magasin est illicite, intentionnelle et tout à fait contraire à la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.
La requête allègue que le but de Wal-Mart est de faire échec à la syndicalisation de ses employés, et ainsi d'entraver la liberté fondamentale d'association garantie aux Québécois. M. Pednault demande par conséquent le versement d'un montant forfaitaire de 10 000 dollars à chaque employé du magasin.
Outre cette somme, calculée à titre de dommages-intérêts pour le stress subi par les employés, la requête demande aussi 10 000 dollars supplémentaires pour chaque employé à titre de dommages exemplaires.