Publié : ven. mars 18, 2005 5:48 am
Il y a 50 ans, l'émeute au Forum
Mise à jour le jeudi 17 mars 2005 à 11 h 25
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L'émeute a éclaté au Forum le 17 mars 1955.
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Il y a 50 ans aujourd'hui, la suspension de Maurice Richard deux semaines avant les éliminatoires, pour avoir bousculé un arbitre, provoquait une importante émeute au Forum de Montréal. La présence dans les gradins ce soir là de Clarence Campbell, président de la LNH et responsable de la suspension du « Rocket », a été la goutte qui avait fait déborder le vase.
Joueur vedette des Canadiens de Montréal, Maurice Richard avait été suspendu pour le reste de la saison et pour la totalité des séries éliminatoires pour avoir frappé un arbitre dans un match précédent. La suspension imposée par le président Campbell a été perçue par les Québécois comme une profonde injustice envers leur idole qui portait alors les aspirations du peuple.
La présence de Clarence Campbell déclenche tout
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Une grenade lacrymogène a éclaté près de la section du président de la LNH.
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Le 17 mars 1955, les Red Wings de Detroit sont à Montréal pour affronter le Canadien qui doit se défendre sans sa plus grande vedette pour la première fois depuis l'annonce de la sanction. Une manifestation se tient devant le Forum, les esprits sont survoltés, mais le match s'amorce tout de même. Les deux sièges réservés au président de la LNH demeurent vides.
Au moment où le Canadien est dominé 4-1 par les Red Wings, Clarence Campbell fait son apparition, en compagnie de sa secrétaire, et prend place à son siège. Les partisans du Canadien perçoivent l'attitude du président comme une arrogante provocation. Il est pris à partie, il reçoit des tomates, une gifle en plein visage, et une grenade lacrymogène explose à proximité de lui.
Un événement historique
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Le président de la LNH, Clarence Campbell, a été agressé.
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C'est l'émeute. Le Forum est évacué et le Canadien doit concéder la victoire aux Red Wings.
Le président Campbell s'en tire indemne, mais l'émeute se poursuit dans les rues de la ville. Plusieurs historiens classent aujourd'hui cet événement comme l'un des déclencheurs de la Révolution tranquille.
Mise à jour le jeudi 17 mars 2005 à 11 h 25
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L'émeute a éclaté au Forum le 17 mars 1955.
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Il y a 50 ans aujourd'hui, la suspension de Maurice Richard deux semaines avant les éliminatoires, pour avoir bousculé un arbitre, provoquait une importante émeute au Forum de Montréal. La présence dans les gradins ce soir là de Clarence Campbell, président de la LNH et responsable de la suspension du « Rocket », a été la goutte qui avait fait déborder le vase.
Joueur vedette des Canadiens de Montréal, Maurice Richard avait été suspendu pour le reste de la saison et pour la totalité des séries éliminatoires pour avoir frappé un arbitre dans un match précédent. La suspension imposée par le président Campbell a été perçue par les Québécois comme une profonde injustice envers leur idole qui portait alors les aspirations du peuple.
La présence de Clarence Campbell déclenche tout
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Une grenade lacrymogène a éclaté près de la section du président de la LNH.
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Le 17 mars 1955, les Red Wings de Detroit sont à Montréal pour affronter le Canadien qui doit se défendre sans sa plus grande vedette pour la première fois depuis l'annonce de la sanction. Une manifestation se tient devant le Forum, les esprits sont survoltés, mais le match s'amorce tout de même. Les deux sièges réservés au président de la LNH demeurent vides.
Au moment où le Canadien est dominé 4-1 par les Red Wings, Clarence Campbell fait son apparition, en compagnie de sa secrétaire, et prend place à son siège. Les partisans du Canadien perçoivent l'attitude du président comme une arrogante provocation. Il est pris à partie, il reçoit des tomates, une gifle en plein visage, et une grenade lacrymogène explose à proximité de lui.
Un événement historique
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Le président de la LNH, Clarence Campbell, a été agressé.
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C'est l'émeute. Le Forum est évacué et le Canadien doit concéder la victoire aux Red Wings.
Le président Campbell s'en tire indemne, mais l'émeute se poursuit dans les rues de la ville. Plusieurs historiens classent aujourd'hui cet événement comme l'un des déclencheurs de la Révolution tranquille.