Publié : dim. nov. 14, 2004 8:05 pm
Je ne savais pas trop où placer ce sujet mais comme c'est un problème social, j'ai préféré Le Dôme.
Comme le titrait le Journal de Montréal:
Une histoire qui vous donnera des haut-le-coeur:
La DPJ au banc des accusés à Enjeux.
Le bien de l'enfant est-il toujours au coeur des considérations de la DPJ ? L'histoire d'Amélia (nom fictif) et de ses grands-parents soulève des questions légitimes à cet égard comme on pourra le voir dans Le combat de grand-mère, un reportage troublant de Sylvie Fournier et Pier Gagné présenté dans le cadre d'Enjeux, le mardi 16 novembre à 21h à la Télévision de Radio-Canada.
Tous les cas confiés à la DPJ sont confidentiels pour des raisons évidentes, mais si une erreur survient, celle-ci est tout aussi confidentielle et il est non seulement difficile de faire valoir ses droits mais on peut aussi s'exposer à bien des tracasseries supplémentaires. Reconstituée de manière à ce que l'enfant ou ses parents ne puissent être identifiés, l'histoire d'Amélia et de ses grands-parents qui s'étend sur cinq ans l'illustre avec éloquence.
Née en 1994 de parents alcooliques et toxicomanes, la petite Amélia est le plus souvent confiée à ses grands-parents maternels. Même après un divorce où il a obtenu la garde exclusive de la petite, le père, généralement incapable de s'en occuper, va la porter chez ses beaux-parents. Aussi, lorsque la DPJ lui retire la garde de l'enfant, les grands-parents s'attendent à l'obtenir. On leur a d'ailleurs donné toutes les raisons de l'espérer. Cependant, la DPJ se ravise et décide de placer Amélia dans une famille d'accueil.
Asthmatique, la petite se retrouve dans une famille où il y a quatre fumeurs et deux autres enfants, au mépris du jugement qui suggérait qu'elle soit placée dans un milieu où il n'y aurait pas d'enfants. Lorsque les grands-parents protestent, les relations avec la DPJ s'enveniment. C'est alors le début d'une saga dans laquelle les grands-parents devront dépenser près de 100 000 dollars en frais judiciaires.
Un ancien cadre de la DPJ qui a été témoin de cette histoire dira : « C'est l'amour contre la loi, c'est l'amour contre sauver la face. ». L'histoire d'Amélia est emblématique d'un profond malaise au Québec. Comment expliquer que la moitié des enfants confiés à la DPJ se retrouvent en familles d'accueil et que 80 % des cas doivent passer par les tribunaux, bien plus que partout ailleurs au Canada ?
Un reportage qui ne laissera personne indifférent.
Comme le titrait le Journal de Montréal:
Une histoire qui vous donnera des haut-le-coeur:
La DPJ au banc des accusés à Enjeux.
Le bien de l'enfant est-il toujours au coeur des considérations de la DPJ ? L'histoire d'Amélia (nom fictif) et de ses grands-parents soulève des questions légitimes à cet égard comme on pourra le voir dans Le combat de grand-mère, un reportage troublant de Sylvie Fournier et Pier Gagné présenté dans le cadre d'Enjeux, le mardi 16 novembre à 21h à la Télévision de Radio-Canada.
Tous les cas confiés à la DPJ sont confidentiels pour des raisons évidentes, mais si une erreur survient, celle-ci est tout aussi confidentielle et il est non seulement difficile de faire valoir ses droits mais on peut aussi s'exposer à bien des tracasseries supplémentaires. Reconstituée de manière à ce que l'enfant ou ses parents ne puissent être identifiés, l'histoire d'Amélia et de ses grands-parents qui s'étend sur cinq ans l'illustre avec éloquence.
Née en 1994 de parents alcooliques et toxicomanes, la petite Amélia est le plus souvent confiée à ses grands-parents maternels. Même après un divorce où il a obtenu la garde exclusive de la petite, le père, généralement incapable de s'en occuper, va la porter chez ses beaux-parents. Aussi, lorsque la DPJ lui retire la garde de l'enfant, les grands-parents s'attendent à l'obtenir. On leur a d'ailleurs donné toutes les raisons de l'espérer. Cependant, la DPJ se ravise et décide de placer Amélia dans une famille d'accueil.
Asthmatique, la petite se retrouve dans une famille où il y a quatre fumeurs et deux autres enfants, au mépris du jugement qui suggérait qu'elle soit placée dans un milieu où il n'y aurait pas d'enfants. Lorsque les grands-parents protestent, les relations avec la DPJ s'enveniment. C'est alors le début d'une saga dans laquelle les grands-parents devront dépenser près de 100 000 dollars en frais judiciaires.
Un ancien cadre de la DPJ qui a été témoin de cette histoire dira : « C'est l'amour contre la loi, c'est l'amour contre sauver la face. ». L'histoire d'Amélia est emblématique d'un profond malaise au Québec. Comment expliquer que la moitié des enfants confiés à la DPJ se retrouvent en familles d'accueil et que 80 % des cas doivent passer par les tribunaux, bien plus que partout ailleurs au Canada ?
Un reportage qui ne laissera personne indifférent.