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Publié : mer. août 11, 2004 4:08 am
par Pepsii
Étant un moyen de faire des sous afin de survivre, la prostitution est très présente au Québec, particulièrement Montréal.

Etes vous pour ou contre ?

Publié : mer. août 11, 2004 4:11 am
par nic30
je suis pour et contre  :/

pour pour celle qui ont décider par elle même d'en arrivé la  :/

et contre la prostitution juvénil ou la prostitution obligé par un gang ou un individu

Publié : mer. août 11, 2004 4:13 am
par Voyeur23
pour,

par le gouvernement, avec des droit pour les prostitués, et des reglement pour les clients,

dans des lieu appropriés

Publié : mer. août 11, 2004 4:15 am
par nic30
Voyeur23  a écritpour,

par le gouvernement, avec des droit pour les prostitués, et des reglement pour les clients,

dans des lieu appropriés
c'est vrai que le gouvernement est déja le pim des autres travailleur  

Publié : mer. août 11, 2004 4:20 am
par Éolianne
La prostitution est appelé - et ce n'est pas pour rien - le plus vieux métier du monde.

Au Moyen-Âge, la prostitution était considéré comme un mal nécessaire (les jeunes filles de
bonne famille devant rester vierges avant le mariage mais les garçons devant acquérir de l'expérience
ou évacuer des frustrations sexuelles sur quelqu'un d'autre que les jeunes filles de bonne famille). C'était les
évêques qui géraient les quartiers de prostituées, où les filles se démarquaient par leurs cheveux rouges.

Dans plusieurs circonstances différentes, il peut arriver que la prostituée soit la seule personne
en mesure de fournir une présence féminine ou une sorte d'affection à un homme. Par exemple, à la guerre ou
un homme célibataire qui ne réussit vraiment pas à attirer de femmes.

Combien de viols ont été évités parce qu'un homme maniaque trop plein de frustrations sexuelles a pu
faire appel aux services d'une prostituée? Ce serait intéressant à savoir...

Je suis contre le mode de vie dans lequel les prostituées sont souvent obligées de vivre (drogue, proxénète violent, abus, etc.).
Toutefois, je ne suis pas contre le fait de vendre son corps pour de l'argent. Je ne le ferais pas moi-même mais eh! si ça ne leur
dérange pas, grand bien leur en fasse.

De nos jours les moeurs sexuelles sont tellement plus libérées que ce qui est mal vu de la prostitution est souvent
le manque d'hygiène probable de la chose, la drogue, la violence, ces femmes qui se font traiter comme de la merde, etc.

Mais imaginez un endroit propre, une maison, où les filles sont bien traitées, vont voir souvent le docteur, se protège,
sont protégées des proxénètes violents de la rue et, surtout,qui ne font plus leur argent dans l'illégalité.
Ne croyez-vous pas qu'il y aurait moins de saleté dans le monde de la prostitution? Que la vie serait un peu plus facile pour ces femmes
qui ont la vie dure? Moins de drogue, plus d'encadrement, moins de chances de se faire mettre en prison, moins de danger. Moins de regard croche des
gens dans la rue aussi parce qu'étant un métier légal, c'est un peu plus facilement accepté.

Tant qu'à forcer ces filles à vivre dans des conditions infâmes, dans la rue, pourquoi ne pas légaliser les bordels et permettre de
rendre leur vie un peu moins difficile? Légal ou pas, la prostitution sera toujours là après tout...

Publié : mer. août 11, 2004 4:25 am
par nic30
Éolianne  a écritLa prostitution est appelé - et ce n'est pas pour rien - le plus vieux métier du monde.

Au Moyen-Âge, la prostitution était considéré comme un mal nécessaire (les jeunes filles de
bonne famille devant rester vierges avant le mariage mais les garçons devant acquérir de l'expérience
ou évacuer des frustrations sexuelles sur quelqu'un d'autre que les jeunes filles de bonne famille). C'était les
évêques qui géraient les quartiers de prostituées, où les filles se démarquaient par leurs cheveux rouges.

Dans plusieurs circonstances différentes, il peut arriver que la prostituée soit la seule personne
en mesure de fournir une présence féminine ou une sorte d'affection à un homme. Par exemple, à la guerre ou
un homme célibataire qui ne réussit vraiment pas à attirer de femmes.

Combien de viols ont été évités parce qu'un homme maniaque trop plein de frustrations sexuelles a pu
faire appel aux services d'une prostituée? Ce serait intéressant à savoir...

Je suis contre le mode de vie dans lequel les prostituées sont souvent obligées de vivre (drogue, proxénète violent, abus, etc.).
Toutefois, je ne suis pas contre le fait de vendre son corps pour de l'argent. Je ne le ferais pas moi-même mais eh! si ça ne leur
dérange pas, grand bien leur en fasse.

De nos jours les moeurs sexuelles sont tellement plus libérées que ce qui est mal vu de la prostitution est souvent
le manque d'hygiène probable de la chose, la drogue, la violence, ces femmes qui se font traiter comme de la merde, etc.

Mais imaginez un endroit propre, une maison, où les filles sont bien traitées, vont voir souvent le docteur, se protège,
sont protégées des proxénètes violents de la rue et, surtout,qui ne font plus leur argent dans l'illégalité.
Ne croyez-vous pas qu'il y aurait moins de saleté dans le monde de la prostitution? Que la vie serait un peu plus facile pour ces femmes
qui ont la vie dure? Moins de drogue, plus d'encadrement, moins de chances de se faire mettre en prison, moins de danger. Moins de regard croche des
gens dans la rue aussi parce qu'étant un métier légal, c'est un peu plus facilement accepté.

Tant qu'à forcer ces filles à vivre dans des conditions infâmes, dans la rue, pourquoi ne pas légaliser les bordels et permettre de
rendre leur vie un peu moins difficile? Légal ou pas, la prostitution sera toujours là après tout...
cela serai vraiment l'idéal car aussi trop souvent même elle ont été les victimes de tueur en série et de maniaque frustré

Publié : mer. août 11, 2004 4:39 am
par Éolianne
J'aimerais préciser que je suis d'Accord avec les commentaires cités plus haut: je suis pour dans la mesure où des lois protègent les travailleuses contre certains clients et où les prostituées doivent être majeures et consentantes.

Il est possible de mettre en place un code de conduite pour les prostituées, comme pour les actrices pornos par exemple qui passent un test du sida à tous les mois.


Publié : mer. août 11, 2004 4:59 am
par tuberale
Cela  arrangerait certains problèmes comme la mafia et les gangs mais les filles n'arrêteront pas la drogue pour autant, enfin je ne crois pas......Mais la prostitution c'est beaucoup plus large que cela.......il y a la prostitution gay, celle avec des femmes comme clientes....et les clients qui chercheront toujours l'interdit dont la prostitution juvénile.

À mon sens la prostitution n'empêche pas le viol d'aucune façon, c'est un trip de pouvoir non de soulagement sexuel...au mieux cela permet à un paquet de femmes mariées de s'imaginer que leur mari a enfin vieilli et va les laisser un peu plus tranquille. ..........

Publié : mer. août 11, 2004 5:17 am
par Blanche Neige
Quand j'attend dire que la prostitution ou les bars de danseuses sont des remèdes aux viols, le monde est vraiment fou, comme si les hommes ne sont pas capables de controlés leur pulsion sexuel.

Docteur, une prescrption pour aller aux putes sinon ça va déborder sur une pauvre innocente.

Non, les jeunes se font laver leur cerveau par la drogue et leur pimp.

Alors contre la prostitution pour aujourd'hui et pour toujours.

Publié : mer. août 11, 2004 5:20 am
par Éolianne
Ben le fait qu'il y a des viols qui existent prouve que certains hommes sont justement incapables de contrôler leurs pulsions sexuelles.

POur ce qui est de savoir si la prostitution empêche des viols, je ne dis pas que c'Est un fait, je dis que ce serait intéressant de le savoir.

Pour ce qui est de ton commentaire sur les jeunes brainwashé par la drogue et les pimps je ne comprends pas. Peux-tu m'éclairer svp?

Les jeunes, c'est les prostituées? Brainwashé dans quel sens?

Publié : mer. août 11, 2004 5:20 am
par Annouk
Théoriquement, je suis contre toute utilisation commerciale du corps de la femme  

En pratique, je sais que la prostitution a toujours existé et qu'elle existera toujours. par contre, si la prostituion était légalisée, la plupart chercherait encore à contourner la loi. L'interdit a toujours meilleur goût...

De plus, si le gouvernement légiférait sur la prostitution et que les travailleuses du sexe payaient des impôts et qu'il y aurait des tarifs "légaux" à respecter, le métier de travailleuse du sexe deviendrait probablement beaucoup moins "payant" et on aurait alors droit aux travailleuse au noir du sexe qui aurait des pratiques particulières a des tarifs particuliers. La drogue ne serait pas moins dispendieuse parce que les salaires seraient moins élevés

Pour ce qui est des viols épargnés par les prostituées, j'en doute fortement. Un viol est un acte de domination commis par une personne désaxée qui a besoin avant tout d'avoir le contrôle et de posséder ou d'humilier une autre personne. Le manque de sexe n'a rien à voir dans un viol à mon avis. Toute la clientèle des prostituées n'est pas désaxée...

Publié : mer. août 11, 2004 5:24 am
par nic30
personellement je ne crois pas que la prostitution empèche le viol car c'est les prostitué justement qui en sont le plus souvent victime car elle sont plus facile d'accès et souvent fragilisé par l'alcool et les drogues ...


Publié : mer. août 11, 2004 5:27 am
par Annouk
nic30  a écritpersonellement je ne crois pas que la prostitution empèche le viol car c'est les prostitué justement qui en sont le plus souvent victime car elle sont plus facile d'accès et souvent fragilisé par l'alcool et les drogues ...




Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation...Le plus souvent, les victimes de viol ne portent pas plainte. Ta voisine est peut-être une victime de viol ou d'inceste. Ta soeur peut-être, ta mère, ta tante etc. Si on y vas au prorata, les prostituées ne constituent qu'une infime portion de la population féminine...

Les victimes silencieuses sont tellements nombreuses  

Publié : mer. août 11, 2004 5:30 am
par nic30
Annouk  a écrit


Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation...Le plus souvent, les victimes de viol ne portent pas plainte. Ta voisine est peut-être une victime de viol ou d'inceste. Ta soeur peut-être, ta mère, ta tante etc. Si on y vas au prorata, les prostituées ne constituent qu'une infime portion de la population féminine...

Les victimes silencieuses sont tellements nombreuses    
jai dit le plus souvent car elle non plus ne porte pas plainte j'était dans un groupe de victime et il y en avait beaucoup plus quond le pense  

Publié : mer. août 11, 2004 5:34 am
par nic30
celle que jai connue non pas porté plainte car elle ne voulais pas avoir affaire au policier et se voyais encore moin devans les tribunaux  

Publié : mer. août 11, 2004 5:35 am
par Blanche Neige
Éolianne  a écritBen le fait qu'il y a des viols qui existent prouve que certains hommes sont justement incapables de contrôler leurs pulsions sexuelles.

POur ce qui est de savoir si la prostitution empêche des viols, je ne dis pas que c'Est un fait, je dis que ce serait intéressant de le savoir.

Pour ce qui est de ton commentaire sur les jeunes brainwashé par la drogue et les pimps je ne comprends pas. Peux-tu m'éclairer svp?

Les jeunes, c'est les prostituées? Brainwashé dans quel sens?

Les jeunes qui font ça sont souvent mal pris émotionnellement et les pimps leur lavent leur cerveau comme dans une secte. Alors ils ou elles deviennent à penser que c'est normal de faire ça.

Si les parents éduquent bien leur enfant, les encâdrent bien, alors ils(elles) ont moins de chance de se faire prendre au jeu.

Je le sais que c'est pas facile.

Qui a dit que vivre était facile?

Publié : mer. août 11, 2004 5:35 am
par NetRoll
Annouk  a écritThéoriquement, je suis contre toute utilisation commerciale du corps de la femme  

En pratique, je sais que la prostitution a toujours existé et qu'elle existera toujours. par contre, si la prostituion était légalisée, la plupart chercherait encore à contourner la loi. L'interdit a toujours meilleur goût...

De plus, si le gouvernement légiférait sur la prostitution et que les travailleuses du sexe payaient des impôts et qu'il y aurait des tarifs "légaux" à respecter, le métier de travailleuse du sexe deviendrait probablement beaucoup moins "payant" et on aurait alors droit aux travailleuse au noir du sexe qui aurait des pratiques particulières a des tarifs particuliers. La drogue ne serait pas moins dispendieuse parce que les salaires seraient moins élevés

Pour ce qui est des viols épargnés par les prostituées, j'en doute fortement. Un viol est un acte de domination commis par une personne désaxée qui a besoin avant tout d'avoir le contrôle et de posséder ou d'humilier une autre personne. Le manque de sexe n'a rien à voir dans un viol à mon avis. Toute la clientèle des prostituées n'est pas désaxée...

Annouk, il me semble que ton argument ici est le même que tu as donné dans le débat de la légalisation de la marijuana, que si on légalise quelque chose d'illégal, les gens font faire autre chose d'illégal de pire...

Je veux juste dire que je ne suis pas d'accord avec cette affirmation. Je ne crois pas que la grosse majorité des gens fassent quelque chose parce que c'est illégal et que même, ce doit être un minime pourcentage.

Ce qui me dérange un peu, c'est que si tout ce qui est illégal maintenant doit toujours le rester parce que sinon les gens vont faire pire... et si on avait toujours fait celà, il n'y aurait pas grand chose qu'on puisse faire aujourd'hui.

Un exemple, le virage à droite sur les feux rouges... Quand c'était illégal, aurait fallu que çale reste parce que sinon après les gens allaient virer à gauche aussi??

Tk. Je sais pas, mais ça me sonne une petite cloche qui dit que y'a quelque chose de pas correct.

Publié : mer. août 11, 2004 5:37 am
par Éolianne
Mise en situation.

Une jeune fille de 18 ans fugue de chez elle car elle a des problèmes à la maison (se fait abuser et battre, disons).
Elle se retrouve dans la rue. Elle n'a pas de sous, rien à manger.
Afin de survivre, elle trouve le seul moyen efficace qu'elle peut trouver pour faire de l'argent. Elle se prostitue.
Elle s'habille comme une pute, se tient au coin de la rue... et commence à se faire dénigrer du regard par tout le monde.
Elle a honte mais n'a pas le choix.
Ses clients sont peu ou pas attirants, la traite comme de la merde. Après avoir fini son client,
elle sait qu'elle doit retourner dormir dans la rue.
Très vite, elle est repérer par un pimp à qui elle doit maintenant donner une partie de ses
revenus pour continuer à travailler. De désespoir, elle se laisse entraîner dans la drogue. Plus ça va,
plus elle est maganée... moins elle est attirante, moins elle peut charger cher. Elle manque de sous pour payer sa drogue,
son pimp la bat de temps en temps. Éventuellement, elle se fait embarquer par la police pour sollicitation. Elle a un casier judiciaire: elle perd beaucoup sa chance
de se trouver un emploi décent. Elle continue à vivre de plus en plus dans la grosse misère noire jusqu'à ce qu'elle meure, jeune, d'une overdose.

Même mise en situation dans un monde où la prostitution des filles majeures est légales.
Une jeune fille de 18 ans fugue de chez elle car elle a des problèmes à la maison (se fait abuser et battre, disons).
Elle se retrouve dans la rue. Elle n'a pas de sous, rien à manger.
Afin de survivre, elle trouve le seul moyen efficace qu'elle peut trouver pour faire de l'argent. Elle va se prostituer.
Elle entre dans un bordel qui lui semble respectable. Des gardes du corps sont à la porte pour la protection des filles.
La maîtresse de la maison accepte de l'engager. Elle lui offre le logis et la nourriture contre un certain pourcentage de ses profits.
La jeune fille se fait prêter quelques vêtements aguichants par une de ses collègues et se fait présenter son premier client.
Elle a honte un peu de vendre ainsi son corps mais les filles qui travaillent avec elle lui semble vivre correctement et ne la regarde pas de haut.
Elles sont toutes dans le même bateau. Ses clients sont peu ou pas attirants, mais ils la traitent toujours avec un certain respect: les bouncers du bordel s'assurent de cela.
Après avoir fini son client, elle sait qu'elle aura un endroit où dormir, quelqu'un à qui parler.
Ce n'est pas idéal comme mode de vie... mais ça lui permet de faire des sous sans mourir de froid et de faim.
Elle se fait des amies et est très contente de recevoir des chèques de paie. Ça la valorise de voir qu'elle est une citoyenne "comme les autres" et non un déchet de la société.
La drogue est interdite à l'intérieur du bordel (une institution légale ne veut pas voir de choses illégales en son sein) alors elle n'est pas influencée par les filles autour d'elle à essayer.
Elle a espoir en son futur: elle ne fera pas ça toute sa vie. De plus, elle n'a pas de casier judiciaire alors elle
a encore certaines chances de se trouver un autre emploi. Elle suit des cours le jour afin de se faire une vie. Elle est reconnaissante de pouvoir
être aux études, chose qu'elle ne pourrait pas faire si elle était dans la rue. Éventuellement, elle réussit à faire un métier qu'elle
préfère, sans avoir passé son temps dans la drogue et la misère.

Publié : mer. août 11, 2004 5:41 am
par nic30
Éolianne  a écritMise en situation.

Une jeune fille de 18 ans fugue de chez elle car elle a des problèmes à la maison (se fait abuser et battre, disons).
Elle se retrouve dans la rue. Elle n'a pas de sous, rien à manger.
Afin de survivre, elle trouve le seul moyen efficace qu'elle peut trouver pour faire de l'argent. Elle se prostitue.
Elle s'habille comme une pute, se tient au coin de la rue... et commence à se faire dénigrer du regard par tout le monde.
Elle a honte mais n'a pas le choix.
Ses clients sont peu ou pas attirants, la traite comme de la merde. Après avoir fini son client,
elle sait qu'elle doit retourner dormir dans la rue.
Très vite, elle est repérer par un pimp à qui elle doit maintenant donner une partie de ses
revenus pour continuer à travailler. De désespoir, elle se laisse entraîner dans la drogue. Plus ça va,
plus elle est maganée... moins elle est attirante, moins elle peut charger cher. Elle manque de sous pour payer sa drogue,
son pimp la bat de temps en temps. Éventuellement, elle se fait embarquer par la police pour sollicitation. Elle a un casier judiciaire: elle perd beaucoup sa chance
de se trouver un emploi décent. Elle continue à vivre de plus en plus dans la grosse misère noire jusqu'à ce qu'elle meure, jeune, d'une overdose.

Même mise en situation dans un monde où la prostitution des filles majeures est légales.
Une jeune fille de 18 ans fugue de chez elle car elle a des problèmes à la maison (se fait abuser et battre, disons).
Elle se retrouve dans la rue. Elle n'a pas de sous, rien à manger.
Afin de survivre, elle trouve le seul moyen efficace qu'elle peut trouver pour faire de l'argent. Elle va se prostituer.
Elle entre dans un bordel qui lui semble respectable. Des gardes du corps sont à la porte pour la protection des filles.
La maîtresse de la maison accepte de l'engager. Elle lui offre le logis et la nourriture contre un certain pourcentage de ses profits.
La jeune fille se fait prêter quelques vêtements aguichants par une de ses collègues et se fait présenter son premier client.
Elle a honte un peu de vendre ainsi son corps mais les filles qui travaillent avec elle lui semble vivre correctement et ne la regarde pas de haut.
Elles sont toutes dans le même bateau. Ses clients sont peu ou pas attirants, mais ils la traitent toujours avec un certain respect: les bouncers du bordel s'assurent de cela.
Après avoir fini son client, elle sait qu'elle aura un endroit où dormir, quelqu'un à qui parler.
Ce n'est pas idéal comme mode de vie... mais ça lui permet de faire des sous sans mourir de froid et de faim.
Elle se fait des amies et est très contente de recevoir des chèques de paie. Ça la valorise de voir qu'elle est une citoyenne "comme les autres" et non un déchet de la société.
La drogue est interdite à l'intérieur du bordel (une institution légale ne veut pas voir de choses illégales en son sein) alors elle n'est pas influencée par les filles autour d'elle à essayer.
Elle a espoir en son futur: elle ne fera pas ça toute sa vie. De plus, elle n'a pas de casier judiciaire alors elle
a encore certaines chances de se trouver un autre emploi. Elle suit des cours le jour afin de se faire une vie. Elle est reconnaissante de pouvoir
être aux études, chose qu'elle ne pourrait pas faire si elle était dans la rue. Éventuellement, elle réussit à faire un métier qu'elle
préfère, sans avoir passé son temps dans la drogue et la misère.  
ce serais vraiment lidéal sauf que pour en avoir rencontrer je peut te dire que certaine ajeun ne serais tout simplement pas capable de le faire  :/

Publié : mer. août 11, 2004 5:42 am
par Annouk
Mais en quoi est-ce si grave que la drogue et la prostitution soit illégales?

Est-ce parce qu'on est rendu en 2004 dans une société libre que tout doit maintenant être normal, moral, permi et légalisé?

je n'oblige personne à adhérer à mes valeurs mais j'aimerais les transmettre à mes enfants. J'aimerais que ma fille respecte assez son corps pour qu'il n'y ait jamais un prix assez haut pour qu'elle ait envie de le vendre. Jamais je ne lui dirai que la prostitution, ce n'est pas grave et que c'est normal et j'espère qu'elle ne sera jamais assez mal prise dans la vie pour en arriver là.

Pour la drogue aussi j'espère que mes deux enfants n'en auront jamais besoin pour tripper dans la vie. C'est rendu, pour plusieurs que c'est moins criminel de fumer un joint qu'une cigarette Ta fille peut se faire avorter à 14 ans en bénéficiant du secret professionel mais elle ne peut pas sacheter une cigarette. Et en même temps, il faudrait lui annoncer que la drogue et la prostitution c'est normal?

Désolée mais ce n'est pas ce que je veux pour mes enfants.