Page 1 sur 1
Publié : mar. juil. 27, 2004 1:22 pm
par tuberale
Chine - Etats-unis 26.07.2004
Google vs Yahoo : une guerre commerciale qui menace la liberté d'expression
Yahoo ! censure depuis des années son moteur de recherche en chinois pour se plier aux desiderata de Pékin. Google, qui vient de prendre une participation dans Baidu, un moteur de recherche chinois qui filtre ses résultats, semble aujourd'hui emboîter le pas à son concurrent. Pour conquérir le marché chinois, ces deux entreprises acceptent des compromis qui ont des répercussions directes sur la liberté d'expression.
Reporters sans frontières dénonce une stratégie de développement irresponsable de la part des deux géants américains. L'organisation a déjà écrit au P.D-G de Yahoo, Terry Semel, en décembre 2003, pour lui demander de respecter les droits des internautes chinois. Ce courrier étant resté sans réponse, Reporters sans frontières demande aujourd'hui au secrétaire d'Etat adjoint à la Démocratie, aux Droits de l'homme et au Travail, Lorne Crane, ainsi qu'au secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires économiques et au Commerce, Earl Anthony Wayne, de mettre en place un code de déontologie pour les entreprises du secteur de l'Internet exerçant une activité à l'étranger. "Le gouvernement des Etats-unis se veut à la pointe du combat pour la liberté d'expression sur le Net, notamment depuis le vote du Global Internet Freedom Act. Pourtant, il ne pose aucune limite à l'activité du secteur privé, même lorsque celui-ci collabore avec les régimes les plus répressifs de la planète. Nous condamnons cette hypocrisie et demandons que des sociétés comme Yahoo ! et Google s'engagent à respecter la liberté de l'information, même à l'étranger", a déclaré l'organisation.
Yahoo ! a lancé depuis plusieurs années une version chinoise de son portail (
http://cn.yahoo.com) et a annoncé, fin juin 2004, le lancement d'un nouveau moteur de recherche appelé Yisou. Yahoo Chine et Yisou censurent leurs résultats de recherche selon les directives des autorités chinoises. Certaines combinaisons de mots-clefs, comme "Tibet libre", ne donnent aucun résultat. Pour d'autres, seuls les sites autorisés apparaissent : une recherche sur "falungong" ne fournit par exemple, dans les premières réponses, que des sites critiques envers le mouvement spirituel et reprenant les positions officielles du régime. La même recherche sur un moteur en chinois non censuré affiche des publications proches de Falungong et des documents sur la répression du gouvernement chinois à l'encontre de ses adeptes.
Google a jusqu'à présent refusé de censurer son outil de recherche. Celui-ci avait d'ailleurs été bloqué pendant une semaine, en septembre 2002, par les autorités chinoises. Les services de censure n'ont donc aujourd'hui d'autre possibilité que de filtrer eux-mêmes les résultats de recherche du moteur américain, ce qui est plus difficile et moins efficace. Google semble avoir toutefois changé de stratégie. En juin 2004, l'entreprise a en effet pris une participation financière importante dans Baidu, l'un des plus importants moteurs de recherche chinois. Or Baidu filtre scrupuleusement les contenus "subversifs". Lorsque Google a été bloqué, en 2002, les internautes chinois étaient d'ailleurs redirigés… vers baidu.com. Une recherche sur "Huang Qi" - un internaute emprisonné pour avoir diffusé sur Internet des informations critiques envers les autorités - donne pour toute réponse : "This document contains no data" (aucune donnée disponible), alors que des centaines d'articles en chinois ont été publiés sur ce dissident. Autre exemple, une recherche sur "indépendance Taïwan" affiche uniquement des informations critiques envers le gouvernement de l'île. Les mêmes mots-clefs saisis dans la version chinoise de Google (
http://www.google.com/intl/zh-CN) - moteur qui n'applique pas d'auto-censure - conduisent une liste de sites pro-taïwanais.
La censure des moteurs de recherche est un enjeu fondamental pour la liberté d'expression. Selon la dernière étude du Centre d'information sur le réseau Internet en Chine (CNNIC) - une agence officielle - 80% de l'information est obtenue sur le Réseau chinois grâce à ce type d'outil. Certains moteurs, comme Altavista, sont déjà bloqués dans le pays.
D'autres entreprises américaines seraient directement concernées par ce code de déontologie. Par exemple, Cisco Systems a vendu plusieurs milliers de routeurs - coûtant plus de 16 000 euros pièce - pour constituer l'infrastructure de surveillance du régime. Ce matériel a été paramétré avec l'aide des ingénieurs de l'entreprise américaine. Il permet de lire les informations transmises sur le Réseau et de repérer des mots clés « subversifs ». Il donne également à la police les moyens de savoir qui consulte des sites prohibés ou envoie des courriers électroniques « dangereux ».
Le Global Internet Freedom Act a été voté par la Chambre des représentants en juillet 2003. Cette loi, soutenue par le député républicain Christopher Cox, a pour objectif de lutter contre la censure de l'Internet mise en place par des régimes répressifs comme la Chine, la Birmanie, la Syrie, Cuba et l'Arabie saoudite.
Pour plus d'information sur le contrôle du Net en Chine, consultez le rapport "Internet sous surveillance" 2004 de Reporters sans frontières, disponible intégralement sur
www.internet.rsf.org. A l'heure actuelle, 61 Chinois sont derrière les barreaux pour avoir diffusé sur le Net des textes critiques envers leur gouvernement.
Ça fait réfléchir, non ? --Message edité par tuberale le 2004-07-27 19:24:36--
Publié : mer. juil. 28, 2004 2:57 am
par tuberale
À la lecture de ceci, comme quoi des gros serveurs filtrent les informations que le bon peuple a le droit de lire.......croyez-vous qu'ici il en va différemment?.......aux États-Unis?
Le contrôle, la censure.......ce n'est pas un mythe de science-fiction, d'un scénario fou d'un des films de Moore ou autre........ce serait instructif possiblement, de faire des recherches sur des sujets litigieux sur ces grands moteurs de recherche et essayer les mêmes sur de plus petits....voir si il sort la même chose.......si on référencie les sites de la même façon.......
Publié : mer. juil. 28, 2004 3:24 am
par Acrux
Merci pour ce texte si instructif
Personnellement, je crois que toute information est manipulé, net, radio, télé, éducation, etc...
Comme on dit ; c'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire...
Publié : mer. juil. 28, 2004 7:01 am
par Slick27
...encore une fois...je tombe en bas de ma chaise...pas que que c'est surprenant...mais plutôt désolant... ...shit que ça m'écoeure...mais je me sens tellement petit...et impuissant...50 000 000 de marcheurs que ça prendrait pour faire réagir quelconque bonze...
Publié : mer. juil. 28, 2004 7:18 am
par tuberale
[cit]Slick27 a dit :...encore une fois...je tombe en bas de ma chaise...pas que que c'est surprenant...mais plutôt désolant... ...shit que ça m'écoeure...mais je me sens tellement petit...et impuissant...50 000 000 de marcheurs que ça prendrait pour faire réagir quelconque bonze...
Imagine juste le centième de la même censure possible =l'effet que celà peut produire pour l'élection de novembre ??????........même plus besoin de toucher aux bulletins de vote.......à moins bien sûr que cela provienne d'illuminés ???????? il doit y avoir du Moore là-dedans. C'es-tu crédible cela " Reporters sans frontières " ?????????
Le fait qu'il y en ait là-dedans qui s'en aille en bourse, bien tranquillement , sans annonce préalable....???????? ........faudrait vraiment être parano, pas à peu près pour oser penser que, peut-être que........... c'est possible, non ? que les deux soient reliés ???????? --Message edité par tuberale le 2004-07-28 13:19:08--
Publié : jeu. juil. 29, 2004 5:27 am
par NetRoll
Pour que ce soit une menace pour la liberté d'expression, il faut qu'il y en ait.. et en Chine, il n'y en a pas.
Si Yahoo et Google ne sont pas présents en Chine, d'autres moteurs chinois le seront et ils y feront de l'argent en masse en censurant les pages. Alors je ne vois pas pourquoi blâmer eux, le problème est le gouvernement de ce pays.
Il n'y a pas si longtemps, Yahoo (ou eBay) a été condamné en France parce que les enchères offraient des objets relatif aux nazis. Les Français ne supportent pas que quelqu'un puisse vouloir acheter de tels objets, malgré que ça fasse partie de l'histoire qu'on le veuille ou non. Le site a modifié sa programmation pour que ces items n'y apparaissent plus dans ce pays. Est-il à blâmer ou est-ce que ce sont les Français qui le sont pour ne pas vouloir laisser les gens acheter ce qu'ils veulent?
Peut-être un jour il y aura un gouvernement "global" qui devra gérer les droits de base de tous individus sur terre (comme manger, boire, parler), mais on en est loin et présentement, ce sont les États-Unis qui essayent de prendre le rôle et disons que ce n'est certainement pas la meilleure solution.
Tant que les gouvernements et les peuples ne voudront pas donner la liberté à tous les gens, comment blâmer les moteurs de recherche de suivre leurs règles?
Si j'étais chez Google ou Yahoo, j'aurais adapté mon site aussi.
Publié : jeu. juil. 29, 2004 6:55 am
par Acrux
NetRoll a écritPour que ce soit une menace pour la liberté d'expression, il faut qu'il y en ait.. et en Chine, il n'y en a pas.
Si Yahoo et Google ne sont pas présents en Chine, d'autres moteurs chinois le seront et ils y feront de l'argent en masse en censurant les pages. Alors je ne vois pas pourquoi blâmer eux, le problème est le gouvernement de ce pays.
Il n'y a pas si longtemps, Yahoo (ou eBay) a été condamné en France parce que les enchères offraient des objets relatif aux nazis. Les Français ne supportent pas que quelqu'un puisse vouloir acheter de tels objets, malgré que ça fasse partie de l'histoire qu'on le veuille ou non. Le site a modifié sa programmation pour que ces items n'y apparaissent plus dans ce pays. Est-il à blâmer ou est-ce que ce sont les Français qui le sont pour ne pas vouloir laisser les gens acheter ce qu'ils veulent?
Peut-être un jour il y aura un gouvernement "global" qui devra gérer les droits de base de tous individus sur terre (comme manger, boire, parler), mais on en est loin et présentement, ce sont les États-Unis qui essayent de prendre le rôle et disons que ce n'est certainement pas la meilleure solution.
Tant que les gouvernements et les peuples ne voudront pas donner la liberté à tous les gens, comment blâmer les moteurs de recherche de suivre leurs règles?
Si j'étais chez Google ou Yahoo, j'aurais adapté mon site aussi.
Publié : lun. août 16, 2004 5:06 am
par tuberale
Nortel passible de poursuites
Denis Arcand
16 août 2004 - 07h21
Selon une juriste américaine, Nortel (NT) et plusieurs autres équipementiers Internet sont passibles de poursuites en dommages et intérêts aux États-Unis, parce qu'ils ont vendu au gouvernement chinois de « l'équipement de censure » qu'il utilise pour violer les droits de sa population.
Cette opinion juridique a été publiée mercredi dans leJournal of Law, Technology and Policy, publié par la faculté de droit de l'Université de l'Illinois.
L'article juridique est un court traité de droit des entreprises en matière de responsabilité délictuelle. Sa base factuelle est tirée de rapports récents selon lesquels Nortel, Cisco, Microsoft, Sun et Websense ont vendu au gouvernement chinois de l'équipement qui sert à espionner et à réprimer les activités Internet des citoyens chinois.
L'article cite des rapports d'Amnistie internationale, en 2001, et du Centre international des droits de la personne et du développement démocratique, de Montréal, en 2002.
Ces compagnies ont « toutes joué un rôle pour équiper rapidement la Chine d'équipement de censure », peut-on lire dans l'article publié mercredi: « Les coupe-feu Internet de Cisco aident le gouvernement chinois à intercepter les courriels, les serveurs de Microsoft bloquent des pages Web (et) Nortel aide le gouvernement chinois à surveiller ce que ses citoyens lisent sur l'Internet (...) ».
Poursuites civiles
Selon l'auteure, la juriste Jill R. Newbold, ces fabricants de matériel Internet peuvent être poursuivis au civil par des citoyens chinois en vertu de l'Alien Tort Claims Act, (loi sur les réclamations étrangères pour délit) une loi américaine votée en 1789.
La jurisprudence actuelle de cette loi a établi le principe de la responsabilité civile des entreprises américaines dont les activités commerciales à l'étranger les font « participer activement » à des violations des droits de la personne, écrit Me Newbold.
Nortel est une firme canadienne, mais elle est aussi incorporée aux États-Unis.Mme Newbold, qui est en vacances et n'a pu être jointe par La Presse, ne précise pas dans son analyse si la loi expose les firmes à des poursuites en dommages et intérêts ou à des amendes fédérales.
Elle ne précise pas non plus qui pourrait déposer ces plaintes, mais elle note qu'un rapport d'Amnistie internationale fait état de 33 personnes emprisonnées en Chine pour leurs activités Internet, dont trois sont mortes en prison, deux d'entre elles sous la torture, selon des témoignages.
Elle cite notamment une jurisprudence de 2002 contre Unocal Corporation, une firme pétrolière californienne. La cour avait autorisé des citoyens du Myanmar (un pays d'Asie dirigé par une dictature militaire) à poursuivre Unocal aux États-Unis en vertu de l'Alien Tort Claims Act. Les plaignants affirmaient avoir subi divers sévices aux mains des autorités gouvernementales, qui aidaient la construction par Unocal d'un pipeline.
Cependant, une cour supérieure a renversé cette décision en 2003 parce que la conduite d'Unocal, qu'elle soit au courant ou non des sévices, n'avait pas atteint la « participation active ».
Une porte-parole de Nortel a nié mercredi toute participation à la violation des droits de la personne: « Ce que nous vendons en Chine n'est pas différent de ce que nous vendons ailleurs, dans 150 pays du monde. Ce n'est pas unique à la Chine », a dit à La Presse Tina Warren, de Nortel. « Nous réfutons toute prétention que Nortel ferait autre chose que partager de la technologie qui fait (...) progresser la diffusion de connaissances et des communications partout au monde. Et en ce qui concerne la Chine et la question de matériel qui irait à l'encontre de cela, nous n'avons aucun commentaire (...) »
L'article publié mercredi dans le Journal of Law, Technology and Policy cite une autre porte-parole de Nortel, Julie Kua, qui avait admis en octobre 2002 que la compagnie avait vendu son coupe-feu Internet au terme d'une foire sur la sécurité tenue à Shanghai à l'invitation du gouvernement chinois.
Mais, selon elle, tenir Nortel responsable des violations de droits infligés par la Chine à ses citoyens grâce au matériel Nortel serait « comme blâmer Boeing parce qu'Al-Qaeda a fait s'écraser des avions Boeing sur le World Trade Center ».
Publié : lun. août 16, 2004 5:42 am
par Voyeur23
Nom de code : Echelon.
Mission : surveiller les conversations téléphoniques, les fax et les e-mails dans le monde entier et, surtout, sur le Vieux Continent.
Les milieux politiques belges et européens commencent à se préoccuper de l’existence de ce gigantesque système d’écoute mis en place par les Etats-Unis et certains de leurs alliés.
De source bien informée, Jacques Santer, président de la Commission,européenne, aurait fait circuler une note avertissant ses hauts fonctionnaires des risques de piratage de leurs communications. L’eurodéputé Paul Lannoye a sauté sur l’occasion pour demander à Santer confirmation de cette mise en garde.
Une réponse est attendue dans les prochains jours. Au niveau belge, le groupe Ecolo-Agalev a interpellé sur le même sujet le ministre des Affaires étrangères, Erik Derycke, qui se veut rassurant : « L’interception de messages est rendue beaucoup plus difficile depuis la numérisation du réseau. Mais, si les faits sont prouvés, les pays de l’Union européen ne doivent réagir conjointement. » Une certitude : une enquête sur Echelon est en cours, conduite par le cabinet du ministre de la Justice, Tony Van Parys. Ce dernier doit en communiquer les résultats aux députés la semaine prochaine. Des magistrats nationaux, habitués à solliciter l’aide de leurs collègues étrangers, ont été consultés. « Il n’est pas facile de mener une enquête au départ d’une accumulation de rumeurs », confie Peter Gysels, le conseiller chargé du dossier Echelon au cabinet Van Parys.
Le concept de "sécurité national" a toujours été bonne fille. « Ce que l’on sait des missions du réseau montre qu’elles débordent largement la simple "sécurité nationale", assure le député fédéral Olivier Deleuze (Ecolo). Il est normal que les contacts de groupes terroristes ou de trafiquants de drogue soient surveillés. Il est plus inquiétant de constater que des associations comme Greenpeace ou Amnesty International sont également sur écoute ! »
La participation du Royaume-Uni à ce réseau d’espionnage pose en tout cas un problème de confiance à l’égard d’un État membre de l’Union européenne. « Le sentiment d’être grugé par un partenaire pourrait compromettre les relations au sein des Quinze, estime un diplomate belge. Ils s’étaient, engagés, dans le traité de Maastricht, à "s’informer mutuellement" sur toute question de politique étrangère et de sécurité commune. »
Comme aurait dit Raimu : "Si on ne peut plus tricher entre amis, ce n'est plus la peine de jouer à la belotte".
La « trahison » de James Bond
L’affaire elle-même semble extravagante et pourrait servir de trame à un best-seller de Frederick Forsyth ou à une superproduction hollywoodienne mêlant services spéciaux et anticipation. Il est en effet question de pacte secret, de satellites espions, de listes de « cibles », d’interceptions de messages électroniques... Certes, nul ne se faisait plus d’illusions : les systèmes de télécommunications utilisés chaque jour par les particuliers, les entreprises, les associations mais aussi par les ambassades et les gouvernements ne sont pas d’une confidentialité à toute épreuve. On sait aussi que l’espionnage entre pays « amis » est une pratique courante. En janvier dernier, deux anciens membres du Foreign Office ont ainsi avoué que le MI6, le légendaire service de renseignement de Sa Majesté, a été abondamment sollicité, avant des négociations clefs à Bruxelles, pour sonder les intentions des partenaires européens de Londres. Révélations qui avaient créé un malaise certain.
On est loin du "respect de la vie privée", et il est indécent de prétendre qu'il y ait 2 millions de conversations "délictueuses" par minute. Tout cela relève du jeu subtil de l’après-guerre froide, dans lequel chacun est plus ou moins allié et concurrent. Un joueur a toutefois plus d’atouts que les autres : les Etats-Unis. Jusqu’à cette année, seuls quelques dirigeants et spécialistes connaissaient l’existence d’un système de surveillance globale géré par Washington, en étroite collaboration avec la Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Capable de filtrer jusqu’à 2 millions de conversations à la minute (!), cet incroyable aspirateur à communications n’est pas une création récente. Il est l’héritier direct du pacte de sécurité Ukusa, un accord de collaboration anglo-américain conclu en 1948 pour la collecte de renseignements électroniques. Son existence n’a jamais été officiellement confirmée par ses partenaires.
Tout système "légitime" est d'emblée ou à plus ou moins long terme, dévoyé. Initialement mis en place pour surveiller le monde soviétique, le réseau s’est réorienté, ces dernières années, vers la lutte contre le terrorisme (groupes islamistes...) et les filière de la drogue, mais il alimente aussi la guerre économique mondiale. Un chercheur néo-zélandais, Nicky Hager, est le premier à avoir soulevé un coin du voile. Il a interrogé une cinquantaine de personnes travaillant dans le renseignement. « A la fin de la guerre froide, le pacte Ukusa n’a pas été mis en veilleuse, raconte-t-il dans son livre Secret Power, paru en 1996. Au contraire, il a été décidé de moderniser le système d’écoute : de nombreuses bases terrestres ont été supprimées et on s’est appuyé, surtout depuis 1995, sur les satellites espions pour pirater les télécommunications internationales. »
L'espion espionné.
Espionner les autres, "c'est pour la bonne cause", mais être soi-même espionné, ça, non..
Ces révélations ont été prises suffisamment au sérieux pour alerter le Parlement européen. Publié en janvier dernier à l’initiative du député travailliste Glynn Ford, un rapport explosif du Stoa (Scientific and Technological Options Assessment), organisme d’évaluation des choix technologiques dépendant du Parlement, confirme l’existence d’Echelon. « Ce document, réalisé par la Fondation Omega de Manchester, a provoqué des réactions d’inquiétude fort diverses, note Jean-Luc Robert, conseiller du groupe des Verts. Dans notre camp, on déplore surtout la menace pour les libertés individuelles et la protection de la vie privée. A droite, des députés français et allemands s’indignent que des pays anglo-saxons utilisent, en toute impunité, des millions d’informations confidentielles, entraînant une distorsion de fait dans la concurrence. Pour une fois, nous voilà donc sur la même longueur d’onde que des multinationales européennes, victimes des grandes oreilles de l’Oncle Sam ! »
On est loin des pédophiles et autres trafiquants de drogues, qui sont le sempiternel prétexte à fouiner dans notre domaine privé. Depuis la publication du rapport, dont les informations n’ont été contredites par personne, on en sait plus sur l’utilisation d’Echelon. Le système a notamment renforcé la position de Washington dans d’importantes négociations, comme les accords commerciaux du Gatt. Il a aussi permis à des entreprises américaines de remporter d’importants marchés. En 1994, Mcdonnel Douglas a ainsi récupéré un contrat d' 1 milliard de dollars avec l’Arabie Saoudite qui aurait pu revenir à Airbus : les écoutes avaient donné aux Américains les conditions financières (et commissions diverses) consenties par l’avionneur européen. De même, selon le Sunday Times, l’espionnage industriel auquel se livrait Ignacio Lopez, l’ancien dirigeant de General Motors passé chez Volkswagen, n’aurait pas été découvert sans le réseau Echelon.
Le "normalement autorisées par la justice" : délicieux!!! En Occident, les écoutes ne sont, normalement, autorisées que par la justice. Comment, dès lors, protéger les institutions, les entreprises et les personnes contre cette forme d’espionnage à grande échelle ? « Pour qu’il n’y ait pas d’abus, il faut au moins que la liste des "clients" écoutés soit vérifiée par un organisme indépendant », estime.l’eurodéputé Glynn Ford. Dans les semaines qui viennent, le Parlement européen tentera d’en savoir plus sur un système qui recèle encore de nombreux secrets. Mais il s’intéresse aussi à un autre réseau international d’écoutes téléphoniques, que l’Union européenne aurait accepté de créer en collaboration avec... le FBI américain ! Statewatch, une association britannique de défense des libertés publiques, révélait dès l’an dernier ce projet. Il fait l’objet, depuis 1995, d’un protocole d’accord classé secret, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération européenne en matière de justice.
Alors que depuis longtemps, ces manœuvres ont cours en Europe de façon sauvage, mais implicitement admise, c'est jouer les vertus outragées avec une telle tartuferie ... Son existence est confirmée dans une note de travail du Parlement européen, où l’on s’indigne de la mise en place d’un système de surveillance à l’insu des citoyens et en l’absence de tout contrôle démocratique. Big Brother semble avoir de beaux jours devant lui. ·
Publié : lun. août 16, 2004 7:25 am
par Velero
tuberale a dit : [cit]Slick27 a écrit...encore une fois...je tombe en bas de ma chaise...pas que que c'est surprenant...mais plutôt désolant... ...shit que ça m'écoeure...mais je me sens tellement petit...et impuissant...50 000 000 de marcheurs que ça prendrait pour faire réagir quelconque bonze...
Imagine juste le centième de la même censure possible =l'effet que celà peut produire pour l'élection de novembre ??????........même plus besoin de toucher aux bulletins de vote.......à moins bien sûr que cela provienne d'illuminés ???????? il doit y avoir du Moore là-dedans. C'es-tu crédible cela " Reporters sans frontières " ?????????
Le fait qu'il y en ait là-dedans qui s'en aille en bourse, bien tranquillement , sans annonce préalable....???????? ........faudrait vraiment être parano, pas à peu près pour oser penser que, peut-être que........... c'est possible, non ? que les deux soient reliés ???????? --Message edité par tuberale le 2004-07-28 13:19:08--
Surtout que pour les prochaines élections, les É-U se sont dotés d'un système informatisé pour voter. Fini le papier, le numérique est tellement plus facile à manipuler... :/
Vous auriez confiance en un tel système de vote au Canada???
Je me croise les doigts pour que M. Bouche puisse se la faire fermer tout de même et perde ses élections. Une chance que Moore travaille fort en ce sens...
Publié : lun. août 16, 2004 7:31 am
par Velero
Voyeur23 a écritNom de code : Echelon.
Mission : surveiller les conversations téléphoniques, les fax et les e-mails dans le monde entier et, surtout, sur le Vieux Continent.
Vraiment chiant ce truc... J'étais au courant mais il semble que ça prenne de l'ampleur avec leur soi-disante guerre au terrorisme qu'ils ont créé, un beau prétexte pour frapper dans le droit à la vie privé...
Publié : lun. août 16, 2004 2:06 pm
par tuberale
Un vieux texte qui date de 2002, excusez le français, il a passé par la traduction de Google
Réponses aux questions fréquemment posées (FAQ) au sujet de l'échelon
Février Mis à jour 7, 2002
Q - quel est ÉCHELON de projet?
L'Échelon est le terme populairement utilisé pour un système global automatisé d'interception et de relais actionné par les agences d'intelligence dans cinq nations: les Etats-Unis, le royaume uni, le Canada, l'Australie et Nouvelle-Zélande (on le croit que l'cÉchelon est le nom de code pour la partie du système qui arrête des communications par satellite). Tandis que l'agence de sécurité nationale des Etats-Unis (NSA) prend la tête, l'cÉchelon fonctionne en même temps que d'autres agences d'intelligence, y compris l'Australien que la défense signale la direction (DSD). On le croit que l'cÉchelon fonctionne également avec les sièges sociaux de communications du gouvernement de la Grande-Bretagne (GCHQ) et les agences d'autres alliés des Etats-Unis, conformément à de divers traités.
Ces pays coordonnent leurs activités conformément à l'accord d'cUkusa, qui remonte à 1947. L'cÉchelon original remonte à 1971. Cependant, ses possibilités et priorités ont augmenté considérablement depuis sa formation. Selon des rapports, elle est capable d'arrêter et de traiter beaucoup de types de transmissions, dans tout le globe. En fait, on l'a suggéré que l'cÉchelon puisse arrêter autant d'en tant que 3 milliards de communications journalières, y compris les appels téléphoniques, messages de E-mail, téléchargements d'Internet, transmissions par satellite, et ainsi de suite. le système d'cÉchelon recueille toutes ces transmissions aléatoirement, puis distille l'information qui le plus fortement est désirée par des programmes d'intelligence artificielle. Quelques sources ont réclamé que l'cÉchelon tamise par des 90 pour cent environ de tout le trafic qui traverse l'Internet.
Cependant, les possibilités et les buts exacts de l'cÉchelon demeurent peu clairs. Par exemple, il est inconnu si l'cÉchelon vise réellement des communications domestiques. En outre, il est apparemment très difficile que l'cÉchelon arrête certains types de transmissions, en particulier communications de fibre.
Q - comment l'cÉchelon fonctionne-t-il?
L'cÉchelon rassemble apparemment des données de plusieurs manières. Les rapports suggèrent qu'il ait les antennes par radio basées par terre massive pour arrêter les transmissions par satellite. En outre, quelques emplacements sont d'après les informations reçues tasked avec le trafic extérieur de tapement. Ces antennes sont censément aux Etats-Unis, en l'Italie, à l'Angleterre, à la Turquie, à la Nouvelle-Zélande, au Canada, à l'Australie, et à plusieurs autres endroits.
De même, on le croit que l'cÉchelon utilise de nombreux satellites pour attraper des données de "débordement" des transmissions entre les villes. Ces satellites rayonnent alors l'information vers le bas à traiter des centres sur la terre. Les centres principaux sont les Etats-Unis (près de Denver), l'Angleterre (colline de Menwith), l'Australie, et Allemagne.
Selon de diverses sources, ÉCHELONNEZ arrête également par habitude des transmissions d'Internet. L'organisation a installé prétendument de nombreux dispositifs d'"renifleur". Ces "renifleurs" rassemblent l'information des paquets de données pendant qu'ils traversent l'Internet par l'intermédiaire de plusieurs jonctions principales. Il emploie également le logiciel de recherche pour balayer pour les emplacements d'enchaînement qui peuvent être d'intérêt.
En outre, on le croit que l'cÉchelon a même utilisé les dispositifs sous-marins spéciaux qui branchent sur les câbles qui portent les appels téléphoniques à travers les mers. Selon des rapports publiés, les plongeurs américains pouvaient installer des dispositifs de surveillance dessus sur les câbles sous-marins. Un de ces derniers tape a été découvert en 1982, mais d'autres dispositifs ont apparemment continué à fonctionner non détecté.
On ne le connaît pas en ce moment si l'cÉchelon a pu taper les câbles téléphoniques optiques de fibre.
En conclusion, si les méthodes mentionnées ci-dessus échouent au garner l'information désirée, il y a une autre alternative. Apparemment, les nations qui sont impliquées de l'cÉchelon également forment les agents spéciaux pour installer une variété de dispositifs spéciaux de collecte de données. Un de ces dispositifs est réputé être un kit de traitement de l'information qui est la taille d'une valise. Un autre de ce genre article est un récepteur par radio sophistiqué qui est aussi petit comme carte de crédit.
Après le serrage de ces données brutes, l'cÉchelon tamise par elles employant le DICTIONNAIRE. Le DICTIONNAIRE est réellement un système spécial des ordinateurs qui trouve l'information convenable en recherchant les mots clés, des adresses, etc... Ces programmes de recherche aident à éplucher en bas de la quantité volumineuse de transmissions qui traversent le réseau d'cÉchelon chaque jour. Ces programmes semblent également permettre à des utilisateurs de se concentrer sur n'importe quel sujet spécifique sur lequel l'information est désirée.
Q - si l'cÉchelon est si puissant, pourquoi est-ce que j'ai entendu parler de lui avant?
Le gouvernement des Etats-Unis est allé aux longueurs extrêmes garder l'cÉchelon un secret. À ce jour, le gouvernement des ETATS-UNIS refuse d'admettre que l'cÉchelon existe même. Nous savons qu'il existe parce que les gouvernements de l'Australie (par sa défense signale la direction) et Nouvelle-Zélande ont admis à ce fait. cependant, même avec cette révélation, fonctionnaires des USA ont refusé de commenter.
Ce "mur de silence" commence à éroder. Le premier rapport sur l'cÉchelon a été édité en 1988. en outre, sans compter que les révélations d'Australie, le bureau scientifique et technique de programme d'évaluation d'options (STOA) du Parlement européen a commissionné deux rapports qui décrivent des activités d'ECHELON's. Ces rapports non reliés à la terre une quantité startling d'évidence, qui suggère que les puissances de l'échelon aient pu avoir été sous-estimées. Le premier rapport, intitulé "une évaluation des technologies de la commande politique," a suggéré que l'cÉchelon ait principalement visé des civils.
Ce rapport a trouvé cela:
"les formes de système d'cÉchelon partie du système d'cUkusa mais à la différence de plusieurs des systèmes électroniques d'espion développés pendant la guerre froide, l'cÉchelon est conçu pour les cibles principalement non militaires: gouvernements, organismes et entreprises dans pratiquement chaque pays. Le système d'cÉchelon fonctionne à côté d'arrêter aléatoirement des quantités de communications très grandes et alors du siphonnage hors de ce qui est valeur en utilisant des aides d'intelligence artificielle comme Memex pour trouver les mots clés. Cinq nations partagent les résultats avec les USA en tant qu'associé principal aux termes de l'accord d'cUkusa de 1948, Grande-Bretagne, Canada, Nouvelle-Zélande et l'Australie sont beaucoup temporaire en tant que servicers subalternes de l'information.
"chacun des cinq centres fournit" des dictionnaires "aux autres quatre de mots-clés, expressions, les gens et des endroits" à l'étiquette "et à l'interception étiquetée est expédiés directement au pays de demande. Tandis qu'il y a beaucoup d'information recueillie au sujet des terroristes potentiels, il y a beaucoup d'intelligence économique, surveillance notamment intensive de tous les pays participant aux négociations GATT. Mais Hager a constaté que de loin les priorités principales de ce système ont continué à être intelligence militaire et politique applicable à leurs intérêts plus larges. Les citations de Hager de l'"ont fortement placé des employés d'intelligence" qui a parlé à l'observateur à Londres. "nous nous sentons que nous pouvons plus ne rester silencieux concernant cela que nous considérons pour être méfait et négligence bruts dans l'établissement dans lequel nous opérons." Ils ont donné comme exemples. Interception de GCHQ de trois charités, y compris l'aide internationale d'amnistie et chrétienne. "à tout moment GCHQ peut en mesure à à la maison dedans sur leurs communications pour une demande courante de cible," la source de GCHQ dite. Dans le cas des robinets de téléphone le procédé est connu comme Mantis. Avec des télex son Mayfly appelé. Par la saisie un code concernant l'aide du tiers monde, la source pouvait démontrer télex "difficultés" sur les trois organismes. Sans le système de la responsabilité, il est difficile de découvrir quels critères déterminent qui n'est pas une cible."
Un rapport plus récent, connu sous le nom de possibilités d'interception 2000 , décrit des possibilités d'cÉchelon dans le détail bien plus raffiné. le dégagement du rapport a étincelé des accusations du gouvernement français que les Etats-Unis employaient l'cÉchelon donnent aux compagnies américaines un avantage par rapport aux sociétés rivales. dans la réponse, R. James Woolsey, l'ancien chef de l'agence d'intelligence centrale des USA (la C.i.a), chargé que le gouvernement français employait des dessous de table pour obtenir des affaires lucratives autour du monde, et que des réseaux de surveillance des USA ont été employés simplement pour niveler le champ de jeu. cependant, les experts ont précisé que Woolsey a manqué plusieurs points clés. Par exemple, Woolsey a négligé pour mentionner les exemples allégués de l'espionnage économique (cité dans possibilités 2000 d'intelligence) qui n'ont pas impliqué le corruption. En outre, beaucoup d'observateurs ont exprimé l'alarme avec l'affirmation apparente de Woolsey que les incidents d'isolement du corruption pourraient justifier l'interception en gros des communications du monde.
Le Parlement européen a formé une commission d'enquête provisoire pour étudier des abus d'cÉchelon. en mai 2001, les membres de ce comité ont visité les Etats-Unis afin d'essayer de découvrir plus de détails au sujet d'cÉchelon. Cependant, les fonctionnaires du NSA et de l'agence d'intelligence centrale des USA (la C.i.a) ont décommandé les réunions qu'ils avaient précédemment prévues avec le panneau européen. Le Président du comité, Carlos Coelho, dit que son groupe "a été très déçu" par l'évident repousse; dans la protestation, les représentants parlementaires ont renvoyé à la maison un jour tôt.
Après, le comité a édité un rapport déclarant que l'cÉchelon existe en effet et que les individus devraient fortement considérer chiffrer leurs email et d'autres messages d'Internet. cependant, le panneau ne pouvait pas confirmer des soupçons que l'cÉchelon est employé pour conduire l'espionnage industriel, dus à un manque d'évidence. ironiquement, le rapport a également mentionné l'idée qu'on devrait permettre des agents européens de gouvernement de plus grandes puissances de déchiffrer des communications électroniques, qui a été critiquée par quelques observateurs (plusieurs membres y compris du comité) comme donnant davantage d'appui au propre système de l'ECHELON-type de l'Europe. le Parlement européen a approuvé le rapport, mais en dépit du besoin apparent davantage de de recherche, le comité a été congédié. néanmoins, la Commission européenne projette rédiger une "carte routière" pour la protection de données qui adressera plusieurs des soucis aérés par le panneau de PE.
En attendant, après des années de nier l'existence de l'cÉchelon, le gouvernement hollandais a publié une lettre qui a énoncé: "bien que le gouvernement hollandais n'a pas la confirmation officielle de l'existence de l'échelon par les gouvernements liés à ce système, il pense qu'il est plausible ce réseau existe. Le gouvernement croit que non seulement les gouvernements liés à l'échelon peuvent arrêter des systèmes de communication, mais c'il est une activité des autorités et des services d'intelligence investigateurs de beaucoup de pays avec des gouvernements de signature politique différente." ces révélations ont inquiété les législateurs hollandais, qui avaient assemblé une audition spéciale sur le sujet. Pendant l'audition, plusieurs experts ont argué du fait qu'il doit y avoir une inadvertance plus dure des activités de surveillance de gouvernement. Il y avait également critique considérable des efforts hollandais de gouvernement de protéger l'intimité individuelle, en particulier le fait qu'aucune information n'avait été rendue disponible concernant la recherche hollandaise de service d'intelligence sur des abus possibles d'Échelon.
Publié : lun. août 16, 2004 2:39 pm
par Velero
NetRoll a écritPour que ce soit une menace pour la liberté d'expression, il faut qu'il y en ait.. et en Chine, il n'y en a pas.
Si Yahoo et Google ne sont pas présents en Chine, d'autres moteurs chinois le seront et ils y feront de l'argent en masse en censurant les pages. Alors je ne vois pas pourquoi blâmer eux, le problème est le gouvernement de ce pays.
Il n'y a pas si longtemps, Yahoo (ou eBay) a été condamné en France parce que les enchères offraient des objets relatif aux nazis. Les Français ne supportent pas que quelqu'un puisse vouloir acheter de tels objets, malgré que ça fasse partie de l'histoire qu'on le veuille ou non. Le site a modifié sa programmation pour que ces items n'y apparaissent plus dans ce pays. Est-il à blâmer ou est-ce que ce sont les Français qui le sont pour ne pas vouloir laisser les gens acheter ce qu'ils veulent?
Peut-être un jour il y aura un gouvernement "global" qui devra gérer les droits de base de tous individus sur terre (comme manger, boire, parler), mais on en est loin et présentement, ce sont les États-Unis qui essayent de prendre le rôle et disons que ce n'est certainement pas la meilleure solution.
Tant que les gouvernements et les peuples ne voudront pas donner la liberté à tous les gens, comment blâmer les moteurs de recherche de suivre leurs règles?
Si j'étais chez Google ou Yahoo, j'aurais adapté mon site aussi.
Exact.