Publié : lun. juin 14, 2004 6:09 am
BCP exige le retrait d'un livre sur les commandites
Cyberpresse et Raymond Gervais (La Presse)
La firme BCP Communications a fait parvenir vendredi dernier à l'éditeur Jacques Lanctôt et à l'auteur Jacques Keable une mise en demeure leur enjoignant de retirer du marché le livre Le dossier noir des commandites/L'industrie de l'unité nationale contre la démocratie québécoise d'ici 17h aujourd'hui.
BCP exige de plus qu'aucune version remaniée de l'oeuvre ne soit mise en vente sans l'approbation préalable de la firme.
Les procureurs de BCP prétendent que le «livre contient de nombreux propos diffamatoires et injurieux à l'égard de BCP». La mise en demeure précise de plus que le volume est «truffé d'inexactitudes, de propos calomnieux et d'accusations graves, non fondées, qui ne trouvent aucune assise dans la réalité et ne sont pas supportés par quelque élément objectif que ce soit.»
L'éditeur Jacques Lanctôt maintient pour sa part qu'aucune des accusations portées par BCP n'est fondée, ajoutant que la liberté d'expression est, dans notre société, une valeur sacrée.
M. Lanctôt a précisé hier soir à La Presse qu'il avait remis le dossier à ses avocats --Message edité par tuberale le 2004-06-14 12:47:11--
Cyberpresse et Raymond Gervais (La Presse)
La firme BCP Communications a fait parvenir vendredi dernier à l'éditeur Jacques Lanctôt et à l'auteur Jacques Keable une mise en demeure leur enjoignant de retirer du marché le livre Le dossier noir des commandites/L'industrie de l'unité nationale contre la démocratie québécoise d'ici 17h aujourd'hui.
BCP exige de plus qu'aucune version remaniée de l'oeuvre ne soit mise en vente sans l'approbation préalable de la firme.
Les procureurs de BCP prétendent que le «livre contient de nombreux propos diffamatoires et injurieux à l'égard de BCP». La mise en demeure précise de plus que le volume est «truffé d'inexactitudes, de propos calomnieux et d'accusations graves, non fondées, qui ne trouvent aucune assise dans la réalité et ne sont pas supportés par quelque élément objectif que ce soit.»
L'éditeur Jacques Lanctôt maintient pour sa part qu'aucune des accusations portées par BCP n'est fondée, ajoutant que la liberté d'expression est, dans notre société, une valeur sacrée.
M. Lanctôt a précisé hier soir à La Presse qu'il avait remis le dossier à ses avocats --Message edité par tuberale le 2004-06-14 12:47:11--