Publié : mar. avr. 13, 2004 11:14 am
1er anniversaire du gouvernement Charest
Tous célèbreront, sauf les libéraux
Norman Delisle
Presse Canadienne
Québec
Les seuls à ne pas fêter le premier anniversaire de l'élection du gouvernement de Jean Charest mercredi seront les libéraux eux-mêmes.
«Il n'y a rien de prévu pour fêter ça. Si cela se fait, se sera
sur une base uniquement locale, au niveau de chaque comté», a déclaré le responsable des communications du PLQ pour l'Est du Québec, Nicolas Rochette.
Même discrétion à la permanence montréalaise du parti, à Montréal, où un porte-parole, Mathieu Filion, a confirmé qu'aucune cérémonie ne marquait l'anniversaire de l'élection, le 14 avril 2003, de Jean Charest à la tête du gouvernement du Québec.
Quel contraste avec le faste qui avait marqué le premier anniversaire de l'élection du PLQ à la tête de l'État québécois, en 1971 et en 1986, chaque fois à la suite d'une victoire électorale de Robert Bourassa.
Le 29 avril 1971, exactement un an après sa brillante victoire du 29 avril 1970, le premier ministre Robert Bourassa, devant 10 000 libéraux en liesse venus fêter la première année de pouvoir au Colisée de Québec, avait annoncé le «projet du siècle»: les travaux hydroélectriques de la Baie James.
Même si les libéraux seront discrets mercredi, leur premier anniversaire au pouvoir ne passera pas pour autant inaperçu. D'autres se promettent de le rappeler avec fracas.
Des milliers de manifestants sont attendus devant l'Assemblée nationale pour «unir leur voix contre la démolition du Québec» entreprise, selon eux, par le gouvernement Charest.
D'une manière symbolique, d'ailleurs, ils comptent bloquer dès 10 h mercredi matin une des artères principales du centre-ville de Québec, le boulevard Charest, qui porte le même nom que le premier ministre.
Les manifestants de mercredi proviendront principalement des milieux communautaires. L'événement est organisé par la Coalition des organismes communautaires et par la Corporation nationale des tables de développement. Des militants syndicaux de la région de Québec et des étudiants doivent se joindre aux mécontents.
Sous le thème «Un autre Québec est possible», cinq réclamations seront mises de l'avant, a expliqué Carmen Houde, porte-parole du milieu communautaire: le maintien de la qualité des services publics, un meilleur financement des programmes sociaux, la redistribution de la richesse, une économie basée sur le développement durable et plus d'équité fiscale.
Les étudiants protesteront pour leur par contre le sous-financement en éducation et la coupe de 64 millions $ dans le programme des prêts et des bourses qui leur sont versés.
Après avoir occupé le boulevard Charest, les manifestants partiront des Plaines d'Abraham vers 11h30 pour se retrouver devant une Assemblée nationale déserte puisque les députés sont en vacances pascales. Une vigile devant le parlement est également prévue pour 19h.
C'est le premier mai prochain, jour de la Fête des travailleurs, qu'à Montréal, des dizaines de syndiqués sont attendus pour une autre manifestation contre le gouvernement Charest.
Tous célèbreront, sauf les libéraux
Norman Delisle
Presse Canadienne
Québec
Les seuls à ne pas fêter le premier anniversaire de l'élection du gouvernement de Jean Charest mercredi seront les libéraux eux-mêmes.
«Il n'y a rien de prévu pour fêter ça. Si cela se fait, se sera
sur une base uniquement locale, au niveau de chaque comté», a déclaré le responsable des communications du PLQ pour l'Est du Québec, Nicolas Rochette.
Même discrétion à la permanence montréalaise du parti, à Montréal, où un porte-parole, Mathieu Filion, a confirmé qu'aucune cérémonie ne marquait l'anniversaire de l'élection, le 14 avril 2003, de Jean Charest à la tête du gouvernement du Québec.
Quel contraste avec le faste qui avait marqué le premier anniversaire de l'élection du PLQ à la tête de l'État québécois, en 1971 et en 1986, chaque fois à la suite d'une victoire électorale de Robert Bourassa.
Le 29 avril 1971, exactement un an après sa brillante victoire du 29 avril 1970, le premier ministre Robert Bourassa, devant 10 000 libéraux en liesse venus fêter la première année de pouvoir au Colisée de Québec, avait annoncé le «projet du siècle»: les travaux hydroélectriques de la Baie James.
Même si les libéraux seront discrets mercredi, leur premier anniversaire au pouvoir ne passera pas pour autant inaperçu. D'autres se promettent de le rappeler avec fracas.
Des milliers de manifestants sont attendus devant l'Assemblée nationale pour «unir leur voix contre la démolition du Québec» entreprise, selon eux, par le gouvernement Charest.
D'une manière symbolique, d'ailleurs, ils comptent bloquer dès 10 h mercredi matin une des artères principales du centre-ville de Québec, le boulevard Charest, qui porte le même nom que le premier ministre.
Les manifestants de mercredi proviendront principalement des milieux communautaires. L'événement est organisé par la Coalition des organismes communautaires et par la Corporation nationale des tables de développement. Des militants syndicaux de la région de Québec et des étudiants doivent se joindre aux mécontents.
Sous le thème «Un autre Québec est possible», cinq réclamations seront mises de l'avant, a expliqué Carmen Houde, porte-parole du milieu communautaire: le maintien de la qualité des services publics, un meilleur financement des programmes sociaux, la redistribution de la richesse, une économie basée sur le développement durable et plus d'équité fiscale.
Les étudiants protesteront pour leur par contre le sous-financement en éducation et la coupe de 64 millions $ dans le programme des prêts et des bourses qui leur sont versés.
Après avoir occupé le boulevard Charest, les manifestants partiront des Plaines d'Abraham vers 11h30 pour se retrouver devant une Assemblée nationale déserte puisque les députés sont en vacances pascales. Une vigile devant le parlement est également prévue pour 19h.
C'est le premier mai prochain, jour de la Fête des travailleurs, qu'à Montréal, des dizaines de syndiqués sont attendus pour une autre manifestation contre le gouvernement Charest.
