Publié : mar. déc. 16, 2003 4:32 pm
La parole est d'or...
La perception du monde qui nous entoure est basée sur ce que l'on nous a appris à croire, cette image est subjective et pernicieuse car ce qui semble blanc pour nous pourrait être noir pour une autre culture.
Le voile qui déforme la réalité
Certains d'entre nous ont les yeux collés à la télé , à la radio, ils suivent les modes et prennent pour du cash les nouvelles que leurs apportent les médias. Ceux-la ne peuvent percevoir que ce que les médias officiels proposent. Puis il y a ceux qui ont un peu plus de recul et qui essaient de voir les choses dans leur ensemble plutôt que de fonder leur opinion sur des faits isolés. Leur opinion est manipulable mais à des degrés différents . Prenons l'exemple de Québecor , astral Média etc qui controlent l'information qui se rend jusqu'à nous , leur but n'est pas de nous informer mais de VENDRE de l'information , aussi dégoutantes , choquantes et controversées soient-elles, elles attirent bien plus notre attention que les derniers enjeux débattus au conseil des nations unies.
Militer, manifester ou s'investir d'avantage dans la cause
Si la dénaturation de l'information par les médias se fait par appat du gain en amérique du nord, certains en font une arme terrifiante. Alors que certains ont des opinions toutes simples, d'autres iront jusqu'à en débattre, d'autres encore trouveront nécessaire de manifester et militer pour les causes qui leurs tiennent à coeur, et d'autres iront plus loin. Manifester signifie contester, on manifeste quand les méthodes habituelles sont épuisées ou qu'elles savèrent innefficaces, mais cette action est-elle vraiement efficace? Les européens ont prouvé à plusieurs reprises que oui, les américains aussi, les québécois , eux, sont tellement modérés que, la plupart du temps , l'activisme rapèlle d'avantage une parade joyeuse qu'une contestation de bon aloi. Une foule docile et coopérative permettra et obligera les médias à couvrir l'événement, à révéler les faits au public, bref , à diffuser la polémique. Puis le temps suivra son cours, l'événement sera oublié de tous et on passera à d'autre choses. En ces temps ou civilité et servitude riment ensemble, des moyens de pression sont nécessaires pour faire bouger Big Brother!
Des contextes socio-politiques différents
Il y a d'autres cultures que la nôtre, la plupart d'entre nous ricanent à cet énoncé mais pensent quand même que le jeune du Cameroun, de la Libye ou de la Chine vit exactement comme nous. Certains gouvernements sont plus rigides, certains contextes sociaux sont plus difficiles. Comme en Chine où l'individu n'a aucune autre importance que d'être une partie de la foule, et où les droits individuels sont sacrifiés au profit du nombre. Ou alors en amérique du Sud, où l'écart entre riches et pauvres est abherant et où , lorsque les prisons sont trop achalandées, on y fait le ménage. Comme ce fatidique 2 octobre 1992, au Brésil, où l'armée a investi une prison où la plupart des prisonniers ont étés abattus de sang froid, dans leur cellule, avec pour seule raison de mourir: une prison trop petite et trop de prisonniers.
Le prix des idéaux se paie en sang
Dans de telles situations, les paroles deviennent des armes de papier. Les révolutions s'y font dans la douleur et le chaos: "Parfois, l'arbre de la Liberté doit être arrosé du sang des patriotes" dit une fois le président américain Jefferson, et dieu sait que le calme relatif qui règne aux États-Unis présentement aura couté des bataillons entiers de héros ne serait-ce que pendant la guerre d'indépendance ou de sécession. Pensons ensuite aux célèbres Kamikazes japonais qui ont failli couter la victoire aux alliés, à l'incontournable événement du W.T.C.*, aux Palestiniens qui n'en finissent plus d'envoyer fidèle après fidèle à la mort pour lancer un appel à l'attention de la communauté internationale. Le meilleur moyen de se faire entendre est de payer notre temps d'antenne d'un flot continu de sang.
Manuel de fabrication du fanatique
Qu'est-ce qui peut motiver un homme à devenir un fanatique? Au-delà du conditionnement similaire à ceux utilisés pour endoctriner les membres de sectes, quel traitement est nécessaire pour pousser un homme à se faire sauter dans un autobus , entrainant dans la mort des dizaines d'innocents? Selon certains , la propagande est au coeur du phénomène, ne prenez que l'exemple de la deuxième guerre mondiale, qu'est-ce qui a poussé l'axe et les alliés à s'entre-déchirer de la sorte? Sinon la certitude absolue, dans les deux camps à la fois, qu'ils combattaient le mal sous sa forme la plus vile. Le fanatisme voile le regard des hommes et durcit leur coeur, ainsi, les nazis responsables des camps de concentration ne ressentaient sans doute que très peu de pitié envers les prisonniers, qu'ils remplaçaient par la haine, le mépris de l'ennemis et la cruauté. Tant que le coeur de l'homme est remplis de fiel, il n'a nul besoin d'y abriter l'amour ou la compassion...
La cause en premier, les larmes ensuite...
Un des phénomènes qui permet la pérénnité des groupes de fanatiques est le statut privilégié que trouvent les martyrs sacrifiés à leur cause. Chaque québécois se rapèlle, ou devrais se rapeller, de nos Patriotes , de Louis Riel et de tant d'autres héros tombés au champ d'honneur pour laisser un monde meilleur à ceux qui les entourent. Que la Cause soit bonne ou mauvaise, elle paraît vitale à celui qui accepte de s'y sacrifier. Ensuite, les membres de l'organisation festoierons longuement en l'honneur du défunt, poussant tous les vivants qui y assistent à l'envier , on choisira le plus prometteur, il suivra un entraînement très somaire et il accomplira sa mission à son tour. Le tout en se faisant rapeller à chaque moment comment ce sacrifice fera avancer la cause et comment son nom sera gravé en lettres de feu et de sang dans le coeur et la tête de leurs ennemis autant que de leurs alliés.
L'avenir du fanatisme...
Tant que l'injustice et la hiérarchisation de la société fabriquera des incompris, des malheureux, des pauvres et des incompris, tant que les chefs d'états feront la sourde oreille aux demandes du peuple, le fanatisme règnera en seigneur et maître de la terreur. L'armée de demain n'est plus constituée d'impressionnants bataillons de centaines d'hommes, les actions de petits groupes surentraînés et possédant une puissance de destruction terrifiante determineront l'issue des guerres à venir. Cet article n'encourage aucunement le fanatisme, son but n'est pas de le mettre en valeur mais bien de jeter un éclairage cru sur un sujet que la plupart n'osent pas aborder dans le climat politique de paranoïa qu'a instauré les États-Unis depuis leur attaque de l'Irak. Se battre et travailler de tout notre coeur pour améliorer le sort des nôtres est louable mais entraîner des innocents dans la mort pour être entendu est à la fois contradictoire et inhumain. Certains d'entre nous méritent mille fois la mort mais qui oserait s'estimer capable d'en juger? La destruction aveugle n'apporte que la douleur et amène le mépris de tous sur la cause que l'on désire mettre de l'avant. Quand l'homme trouvera le juste milieu entre la manifestation (inneficace) et le fanatisme (trop destructeur) ou alors que l'on trouvera une forme de démocratie efficace, jamais plus un homme ne devra-t-il devenir un martyr pour les siens et un terroriste pour les autres... --Message edité par slick27--
La perception du monde qui nous entoure est basée sur ce que l'on nous a appris à croire, cette image est subjective et pernicieuse car ce qui semble blanc pour nous pourrait être noir pour une autre culture.
Le voile qui déforme la réalité
Certains d'entre nous ont les yeux collés à la télé , à la radio, ils suivent les modes et prennent pour du cash les nouvelles que leurs apportent les médias. Ceux-la ne peuvent percevoir que ce que les médias officiels proposent. Puis il y a ceux qui ont un peu plus de recul et qui essaient de voir les choses dans leur ensemble plutôt que de fonder leur opinion sur des faits isolés. Leur opinion est manipulable mais à des degrés différents . Prenons l'exemple de Québecor , astral Média etc qui controlent l'information qui se rend jusqu'à nous , leur but n'est pas de nous informer mais de VENDRE de l'information , aussi dégoutantes , choquantes et controversées soient-elles, elles attirent bien plus notre attention que les derniers enjeux débattus au conseil des nations unies.
Militer, manifester ou s'investir d'avantage dans la cause
Si la dénaturation de l'information par les médias se fait par appat du gain en amérique du nord, certains en font une arme terrifiante. Alors que certains ont des opinions toutes simples, d'autres iront jusqu'à en débattre, d'autres encore trouveront nécessaire de manifester et militer pour les causes qui leurs tiennent à coeur, et d'autres iront plus loin. Manifester signifie contester, on manifeste quand les méthodes habituelles sont épuisées ou qu'elles savèrent innefficaces, mais cette action est-elle vraiement efficace? Les européens ont prouvé à plusieurs reprises que oui, les américains aussi, les québécois , eux, sont tellement modérés que, la plupart du temps , l'activisme rapèlle d'avantage une parade joyeuse qu'une contestation de bon aloi. Une foule docile et coopérative permettra et obligera les médias à couvrir l'événement, à révéler les faits au public, bref , à diffuser la polémique. Puis le temps suivra son cours, l'événement sera oublié de tous et on passera à d'autre choses. En ces temps ou civilité et servitude riment ensemble, des moyens de pression sont nécessaires pour faire bouger Big Brother!
Des contextes socio-politiques différents
Il y a d'autres cultures que la nôtre, la plupart d'entre nous ricanent à cet énoncé mais pensent quand même que le jeune du Cameroun, de la Libye ou de la Chine vit exactement comme nous. Certains gouvernements sont plus rigides, certains contextes sociaux sont plus difficiles. Comme en Chine où l'individu n'a aucune autre importance que d'être une partie de la foule, et où les droits individuels sont sacrifiés au profit du nombre. Ou alors en amérique du Sud, où l'écart entre riches et pauvres est abherant et où , lorsque les prisons sont trop achalandées, on y fait le ménage. Comme ce fatidique 2 octobre 1992, au Brésil, où l'armée a investi une prison où la plupart des prisonniers ont étés abattus de sang froid, dans leur cellule, avec pour seule raison de mourir: une prison trop petite et trop de prisonniers.
Le prix des idéaux se paie en sang
Dans de telles situations, les paroles deviennent des armes de papier. Les révolutions s'y font dans la douleur et le chaos: "Parfois, l'arbre de la Liberté doit être arrosé du sang des patriotes" dit une fois le président américain Jefferson, et dieu sait que le calme relatif qui règne aux États-Unis présentement aura couté des bataillons entiers de héros ne serait-ce que pendant la guerre d'indépendance ou de sécession. Pensons ensuite aux célèbres Kamikazes japonais qui ont failli couter la victoire aux alliés, à l'incontournable événement du W.T.C.*, aux Palestiniens qui n'en finissent plus d'envoyer fidèle après fidèle à la mort pour lancer un appel à l'attention de la communauté internationale. Le meilleur moyen de se faire entendre est de payer notre temps d'antenne d'un flot continu de sang.
Manuel de fabrication du fanatique
Qu'est-ce qui peut motiver un homme à devenir un fanatique? Au-delà du conditionnement similaire à ceux utilisés pour endoctriner les membres de sectes, quel traitement est nécessaire pour pousser un homme à se faire sauter dans un autobus , entrainant dans la mort des dizaines d'innocents? Selon certains , la propagande est au coeur du phénomène, ne prenez que l'exemple de la deuxième guerre mondiale, qu'est-ce qui a poussé l'axe et les alliés à s'entre-déchirer de la sorte? Sinon la certitude absolue, dans les deux camps à la fois, qu'ils combattaient le mal sous sa forme la plus vile. Le fanatisme voile le regard des hommes et durcit leur coeur, ainsi, les nazis responsables des camps de concentration ne ressentaient sans doute que très peu de pitié envers les prisonniers, qu'ils remplaçaient par la haine, le mépris de l'ennemis et la cruauté. Tant que le coeur de l'homme est remplis de fiel, il n'a nul besoin d'y abriter l'amour ou la compassion...
La cause en premier, les larmes ensuite...
Un des phénomènes qui permet la pérénnité des groupes de fanatiques est le statut privilégié que trouvent les martyrs sacrifiés à leur cause. Chaque québécois se rapèlle, ou devrais se rapeller, de nos Patriotes , de Louis Riel et de tant d'autres héros tombés au champ d'honneur pour laisser un monde meilleur à ceux qui les entourent. Que la Cause soit bonne ou mauvaise, elle paraît vitale à celui qui accepte de s'y sacrifier. Ensuite, les membres de l'organisation festoierons longuement en l'honneur du défunt, poussant tous les vivants qui y assistent à l'envier , on choisira le plus prometteur, il suivra un entraînement très somaire et il accomplira sa mission à son tour. Le tout en se faisant rapeller à chaque moment comment ce sacrifice fera avancer la cause et comment son nom sera gravé en lettres de feu et de sang dans le coeur et la tête de leurs ennemis autant que de leurs alliés.
L'avenir du fanatisme...
Tant que l'injustice et la hiérarchisation de la société fabriquera des incompris, des malheureux, des pauvres et des incompris, tant que les chefs d'états feront la sourde oreille aux demandes du peuple, le fanatisme règnera en seigneur et maître de la terreur. L'armée de demain n'est plus constituée d'impressionnants bataillons de centaines d'hommes, les actions de petits groupes surentraînés et possédant une puissance de destruction terrifiante determineront l'issue des guerres à venir. Cet article n'encourage aucunement le fanatisme, son but n'est pas de le mettre en valeur mais bien de jeter un éclairage cru sur un sujet que la plupart n'osent pas aborder dans le climat politique de paranoïa qu'a instauré les États-Unis depuis leur attaque de l'Irak. Se battre et travailler de tout notre coeur pour améliorer le sort des nôtres est louable mais entraîner des innocents dans la mort pour être entendu est à la fois contradictoire et inhumain. Certains d'entre nous méritent mille fois la mort mais qui oserait s'estimer capable d'en juger? La destruction aveugle n'apporte que la douleur et amène le mépris de tous sur la cause que l'on désire mettre de l'avant. Quand l'homme trouvera le juste milieu entre la manifestation (inneficace) et le fanatisme (trop destructeur) ou alors que l'on trouvera une forme de démocratie efficace, jamais plus un homme ne devra-t-il devenir un martyr pour les siens et un terroriste pour les autres... --Message edité par slick27--