http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 8-jdm.html
Des duos qui font revivre Dan Bigras
Philippe Renault
Dan Bigras s'est entouré de plusieurs artistes hier soir pour sa prestation au Métropolis et ils avaient pour mission de revisiter ses oeuvres. Mais au-delà de la musique, c'est la prestation émouvante d'Andrée Watters qui nous restera en tête.
Pour cette représentation, Bigras a décidé de faire appel à des artistes en majorité peu connus du grand public, mise à part Marie-Élaine Thibert et surtout Andrée Watters, qui remontait sur scène pour la première fois depuis le tragique accident qui a coûté la vie à son frère.
C'est cependant à Dan Bigras qu'a appartenu la première portion du spectacle. Normal, en tant qu'hôte de la soirée.
Ce dernier a débuté en force avec son gros canon Tu me tueras, avant d'enfiler son saxophone pour offrir la ballade Un homme ça pleure aussi.
Mais Dan aussi avait envie de se revisiter. Avant de laisser la place à ses invités, il a offert une nouvelle version dénudée de blues de Soirs de scotch, qu'il avait écrit pour Luce Dufault.
La première invitée à reprendre l'auteur- compositeur-interprète a été la rockeuse Anik Jean.
Celle-ci n'a pas manqué son coup en proposant une intense version de L'astronaute, avant de laisser la place à Charles Dubé qui a offert Le Chien à sa sauce.
Artiste attendue, Marie-Élaine Thibert n'a quant à elle surpris personne en arrêtant son choix sur une grosse ballade, Malbrook et le président.
Andrée Watters en larmes
C'est toutefois l'entrée en scène d'Andrée Watters qui s'est avéré le moment le plus émotif et intense.
Ne voulant pas en remettre, Bigras y est allé d'une présentation toute simple, avant d'entamer en duo avec la jeune femme la mélancolique J'ai inventé le désespoir.
Prise par l'émotion du texte de Bigras avec lequel il est facile d'établir des parallèles avec les plus récents évènements, Watters a fondu en larme à la fin de la chanson.
Un moment touchant qui a mérité une belle ovation et tout le respect de la foule.