Publié : sam. juil. 21, 2007 8:32 am
LÉVIS
Wilfred Le Bouthillier fait vibrer l’Anglicane
Geneviève Riel-Roberge
21-07-2007 | 11h46
Après sa tournée «full-band» de l’hiver dernier, c’est maintenant dans une formule acoustique beaucoup plus intimiste que se livre Wilfred Le Bouthillier. Le public de l’Anglicane a d’ailleurs accueilli ses chansons avec le même enthousiasme que… ses confidences.
L’ancienne église de l’Anglicane était toute désignée pour le spectacle acoustique à saveur intimiste de l’auteur-compositeur-interprète originaire de Tracadie-Sheila. Effectivement, quoi de mieux, pour un artiste, qu’une ancienne église, histoire d’installer un douillet climat d’intimité «en communion» avec son public? C’est ce qu’a semblé se dire Wilfred Le Bouthillier pendant toute la durée de sa prestation, lui qui entrecoupait chaque chanson de commentaires sous le signe… de la confidence.
Une présence communicative
À n’en pas douter, le jeune auteur-compositeur-interprète, récemment papa de bébé William, a peaufiné sa présence sur scène depuis le show de téléréalité qui l’a fait connaître. C’est d’ailleurs une autre image que celle qu’a fait perdurer Star Académie qu’il souhaitait laisser au public. «Je crois que ce soir, vous allez en connaître davantage sur l’artiste que je suis», a-t-il mentionné d’entrée de jeu. Les spectateurs, réceptifs, ont réagi aux anecdotes racontées, qu’il ait été question de l’exode rural au Nouveau-Brunswick, des visites de l’artiste aux enfants malades ou du choc culturel éprouvé lors de son déménagement à Montréal. La chanson «L’insignifiant», figurant sur son récent album Poussières, rend par ailleurs bien compte de ce choc et a été très bien reçue du public. «C’est peut-être une de mes chansons que j’ai le moins composée, j’ai pris des petites lignes ici et là face à des critiques que j’ai eues. La chanson commence quand je marche dans la rue et qu’il y a quatre adolescents que je rencontre et qui me crient des choses… Pas crier mais (…) Ça m’est arrivé pour vrai au centre-ville de Montréal. Je crois que c’est l’envers de ce qui se passe avec les personnalités publiques. Souvent, on montre juste le bon côté, mais c’est pas tout le monde qui est gentil avec nous autres non plus, mais c’est un petit côté que je voulais montrer », a-t-il affirmé en entrevue.
Nouvellement papa
Questionné sur la possibilité de s’inspirer de sa récente paternité dans l’écriture de ses chansons, le jeune auteur-compositeur interprète se montre réaliste. «Ça change une vie (l’arrivée d’un bébé), faut pas se le cacher, c’est une nouvelle vie dont il faut que tu t’occupes. Côté inspiration, je dirais plutôt que ce sera éventuel parce qu’à date, ça prend beaucoup de mon temps et je n’ai pas trop eu le temps de gratter ma guitare. Il me faut tellement de concentration qu’avec un enfant, je n’ai pas la tête à ça, mais ça va sortir » de commenter le jeune père, confiant.
Soirée bien dosée
Offrant la dose d’énergie appropriée à chacune de ses chansons, qu’il s’agisse de «Que passent les saisons», «Tant qu’il y aura», «Ne vois-tu pas?», «Dans mon village», «Dis-moi que tu viens», «Poussières», «Le monde a bien changé» (1755), «Le bouffon» et l’énergique «Réveille» de Zachary Richard, Wilfred Le Bouthillier était dans la note. Il s’est même offert une petite incursion, l’espace d’un pot-pourri, au cœur de l’univers musical des «Beatles de l’Acadie», le groupe 1755, dont il a aussi repris «Le monde a bien changé», et a fait revivre le classique Father and son de Cat Stevens. Il n’en fallait pas davantage pour conquérir les spectateurs, qui lui ont aisément pardonné ses petits «trous de mémoire » lors de son interprétation de «Salut les amoureux» de Joe Dassin. C’est avec sa reprise énergique de «Jean Batailleur» en guise de rappel que Wilfred Le Bouthillier a laissé le public de l’Anglicane, qui lui a offert une ovation debout.
Prochains spectacles
Le parrain du 39e Gala de la chanson de Caraquet aura l’occasion de retourner au Nouveau-Brunswick cet été, entre autres lors de la Fête nationale des Acadiens à laquelle il se produira en compagnie de Zachary Richard, Jean-François Brault et Annie Blanchard. Ses fans pourront aussi le voir à l’Espace Ford Escape lors des Francofolies de Montréal, le vendredi 3 août à 21 heures.
source :http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 49-ca.html
Wilfred Le Bouthillier fait vibrer l’Anglicane
Geneviève Riel-Roberge
21-07-2007 | 11h46
Après sa tournée «full-band» de l’hiver dernier, c’est maintenant dans une formule acoustique beaucoup plus intimiste que se livre Wilfred Le Bouthillier. Le public de l’Anglicane a d’ailleurs accueilli ses chansons avec le même enthousiasme que… ses confidences.
L’ancienne église de l’Anglicane était toute désignée pour le spectacle acoustique à saveur intimiste de l’auteur-compositeur-interprète originaire de Tracadie-Sheila. Effectivement, quoi de mieux, pour un artiste, qu’une ancienne église, histoire d’installer un douillet climat d’intimité «en communion» avec son public? C’est ce qu’a semblé se dire Wilfred Le Bouthillier pendant toute la durée de sa prestation, lui qui entrecoupait chaque chanson de commentaires sous le signe… de la confidence.
Une présence communicative
À n’en pas douter, le jeune auteur-compositeur-interprète, récemment papa de bébé William, a peaufiné sa présence sur scène depuis le show de téléréalité qui l’a fait connaître. C’est d’ailleurs une autre image que celle qu’a fait perdurer Star Académie qu’il souhaitait laisser au public. «Je crois que ce soir, vous allez en connaître davantage sur l’artiste que je suis», a-t-il mentionné d’entrée de jeu. Les spectateurs, réceptifs, ont réagi aux anecdotes racontées, qu’il ait été question de l’exode rural au Nouveau-Brunswick, des visites de l’artiste aux enfants malades ou du choc culturel éprouvé lors de son déménagement à Montréal. La chanson «L’insignifiant», figurant sur son récent album Poussières, rend par ailleurs bien compte de ce choc et a été très bien reçue du public. «C’est peut-être une de mes chansons que j’ai le moins composée, j’ai pris des petites lignes ici et là face à des critiques que j’ai eues. La chanson commence quand je marche dans la rue et qu’il y a quatre adolescents que je rencontre et qui me crient des choses… Pas crier mais (…) Ça m’est arrivé pour vrai au centre-ville de Montréal. Je crois que c’est l’envers de ce qui se passe avec les personnalités publiques. Souvent, on montre juste le bon côté, mais c’est pas tout le monde qui est gentil avec nous autres non plus, mais c’est un petit côté que je voulais montrer », a-t-il affirmé en entrevue.
Nouvellement papa
Questionné sur la possibilité de s’inspirer de sa récente paternité dans l’écriture de ses chansons, le jeune auteur-compositeur interprète se montre réaliste. «Ça change une vie (l’arrivée d’un bébé), faut pas se le cacher, c’est une nouvelle vie dont il faut que tu t’occupes. Côté inspiration, je dirais plutôt que ce sera éventuel parce qu’à date, ça prend beaucoup de mon temps et je n’ai pas trop eu le temps de gratter ma guitare. Il me faut tellement de concentration qu’avec un enfant, je n’ai pas la tête à ça, mais ça va sortir » de commenter le jeune père, confiant.
Soirée bien dosée
Offrant la dose d’énergie appropriée à chacune de ses chansons, qu’il s’agisse de «Que passent les saisons», «Tant qu’il y aura», «Ne vois-tu pas?», «Dans mon village», «Dis-moi que tu viens», «Poussières», «Le monde a bien changé» (1755), «Le bouffon» et l’énergique «Réveille» de Zachary Richard, Wilfred Le Bouthillier était dans la note. Il s’est même offert une petite incursion, l’espace d’un pot-pourri, au cœur de l’univers musical des «Beatles de l’Acadie», le groupe 1755, dont il a aussi repris «Le monde a bien changé», et a fait revivre le classique Father and son de Cat Stevens. Il n’en fallait pas davantage pour conquérir les spectateurs, qui lui ont aisément pardonné ses petits «trous de mémoire » lors de son interprétation de «Salut les amoureux» de Joe Dassin. C’est avec sa reprise énergique de «Jean Batailleur» en guise de rappel que Wilfred Le Bouthillier a laissé le public de l’Anglicane, qui lui a offert une ovation debout.
Prochains spectacles
Le parrain du 39e Gala de la chanson de Caraquet aura l’occasion de retourner au Nouveau-Brunswick cet été, entre autres lors de la Fête nationale des Acadiens à laquelle il se produira en compagnie de Zachary Richard, Jean-François Brault et Annie Blanchard. Ses fans pourront aussi le voir à l’Espace Ford Escape lors des Francofolies de Montréal, le vendredi 3 août à 21 heures.
source :http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 49-ca.html