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Publié : ven. juil. 08, 2005 5:22 am
par felix
Citation :

Aurore
Version originale en français v.o.f.s.-t.a. : Aurore




Par Karl Filion
Au crépuscule
Mauvais dans presque tous ses aspects, Aurore est particulièrement déplaisant quant au jeu des acteurs, laissés à eux-mêmes, qui empêche franchement toute autre compassion que pour leur triste sort. Une production théâtralisée dans son interprétation et dans son traitement, un échec.

Les producteurs Denise Robert et Daniel Louis profitent de la mode « notre passé » pour s’attaquer à la légende de la petite Aurore. Ils font même confiance au scénariste à succès Luc Dionne (Omerta, Le dernier chapitre), malgré son absence d’expérience derrière la caméra, pour mettre en images une histoire qui fait partie de la conscience collective de tout un peuple. Un film qui n’est pas aussi sentimentaliste ou moralisateur que ses prédécesseurs, mais qui a bien d’autres défauts pour compenser, dont une théâtralité insupportable, qui sabote tous les efforts de l’équipe pour émouvoir.

D’abord le scénario, qui manque cruellement de vigueur, tombe vite à plat. Si Dionne affirme « vouloir éviter les clichés », il écrit pourtant une fable un peu simpliste qui enchaîne les revirements prévisibles, qui alterne les personnages effleurés et qui sert des dialogues pré-mâchés, recyclés, qui sonnent terriblement faux, d’autant que l’ensemble des interprétations laisse à désirer. Dans un scénario qui manque cruellement de subtilité, les personnages se parlent tout seuls et expriment des remords en se prenant la tête à deux mains, par exemple. Dommage parce que l’histoire de la petite Aurore a effectivement un intérêt, si elle est exploitée avec conscience et complétude.

La direction d’acteurs incertaine du réalisateur Luc Dionne massacre la présence d’Yves Jacques, un acteur habituellement si éloquent, au générique. Impossible de reprocher à Jacques un manque de volonté, puisque ses collègues, incluant Serge Postigo et Rémy Girard, tombent aussi dans les plus fieffés clichés du genre. Chaque personnage n’a qu’une émotion à la fois, et il s’assure de bien la faire passer en l’exprimant verbalement. Hélène Bourgeois-Leclerc, en marâtre, n’échappe pas à la tendance et sert une caricature plus sobre qu’assurée. Impossible de tenir les acteurs responsables du résultat, un mal si généralisé vient d’ailleurs.

Cependant, parce qu’il faut bien le dire, Aurore a bien deux ou trois qualités. D’abord, la jeune Marianne Fortier démontre une belle maturité et évite miraculeusement la facilité dans sa souffrance. La réalisation proprement dite de Luc Dionne n’est pas non plus complètement mauvaise, elle alterne entre les moments effectivement efficaces et touchants – avec le train – et la représentation visuelle banale mais pertinente des événements. Les euphémismes en particulier sont nécessaires mais peu inventifs. Aurore n’est pas un film sur Aurore, c’est sur film sur le silence, sur la mauvaise conscience et sur la responsabilité. Ces thèmes, exploités séparément, auraient pu être efficaces, mais ils sont ici torpillés par les contraintes du récit plus folklorique que réaliste de l’enfant martyre.

S’émouvoir devant une telle démonstration devient impossible tant la prestation des acteurs amuse ou déconcerte, c’est selon. Parce qu’il y a probablement moyen d’aborder Aurore moins tragiquement afin d’apprécier sa représentation presque burlesque d’une histoire qu’on sent plus complexe et plus sérieuse, sans jamais la percevoir comme tel. Le tout est théâtralisé avec des fondus au noir comme un rideau qui tomberait sur un acte au théâtre, comme un raccourci scénaristique un peu simpliste.

C’est d’une direction dont Aurore a besoin. D’abord pour ses intentions, qui demeurent nébuleuses, puis pour ses acteurs, victimes d’une supervision déficiente, de la direction d’acteur relâchée du réalisateur Luc Dionne qui gâche complètement le plaisir. Aurore n’est jamais ce film pertinent qu’on annonce, n’est jamais rien d’autre qu’un télé-théâtre sur grand écran. Et, contrairement à eux, Aurore - le film, évidemment - ne fera jamais partie de cette mémoire collective québécoise. Espérons que, contrairement à leurs personnages, les créateurs d’Aurore n’auront pas mauvaise conscience d’avoir négligemment transformé une histoire saturée d’émotion en chronique nécrologique anodine, qui s’oubliera aussi vite que le mort lui-même. Et, comme à Ste-Philomène, c’est probablement la faute de personne et de tout le monde.

source: Cinoche.com
http://cinoche.com/critiques/1317/103

--Message edité par felix le 2005-07-08 11:24:03--

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:25 am
par mary!!!!
mon dieu.... assez dure critique...

Publié : ven. juil. 08, 2005 8:13 am
par bulle
meme chose hier avec le chroniqueur richard martineau dans flash a pas donner de bonne note en tout cas lui aussi il dit que c est un film fade hey ben .il voulait tu que luc dionne monte des scene vraiment violent quoi pour qui soit satisfait  , ont a pas besoin de scene comme ca pour imaginer ce que aurore a subie hein , les critiques comme ca pas besoin de ca    tourlou xx

Publié : ven. juil. 08, 2005 8:23 am
par Még-Anne
Je ne l'ai pas vue mais je trouve cela dure a l'egard de tout le monde,
Je me ferai ma propre opignon lorsque j'irai en fds

Publié : ven. juil. 08, 2005 10:42 am
par showme
Karl Filion cé tu parent avec Jeff??

Publié : ven. juil. 08, 2005 3:27 pm
par Veronyc
Je reviens tout juste d'aller le voir

Oufff  

Amener vos kleenex car my god que c'est bouleversant    Je sais bien qu'il fallait s'y attendre et que c'est pas une histoire cute Aurore mais disons que le jeu des acteurs à mon sens WOW ! On y croit, ca semble pas "fake" ... Je ne sais trop quoi dire car disons que c'est une histoire bouleversant du début à la fin et c'est un sujet qui dérange comme on dit  :/  Je n'en reviens pas quand je lis les critiques fait par les supposé chroniqueur ... non mais c'est que ca pouvait pas mieux être fait selon moi ...

Maintenant je dois parler de Stephanie Lapointe que l'ont voit environ en tout et partout si on colle le début du film au "flashback" que Aurore a durant le film" environ 30 minutes. Elle m'a coupé le souffle vraiment je vous le dit j'en revenais pas ... à un moment donné dans la première demi-heure le poil m'a levé sur les bras tellement j'étais pogné par ce qu'elle jouait Vraiment elle a un réel talent et personne pourra dire le contraire !

Pour ce qui est des autres acteurs ils sont tous bons, et la petite qui fait Aurore est vraiment incroyable. Je sais pas comment ils ont tourné le film mais j'espère qu'il lui ont pas fait réaliser tout le contexte du film car certaine scène sont très dure.

On m'avait dit que la différence entre le premier film d'Aurore et celui-ci c'est qu'on ne voyait pas la maratre frapper directement Aurore et bien hummmm comment dire si on prends par exemple la fois où elle la frappe avec une planche de bois on la voit prendre la planche, on voit le visage horrifié d'Aurore ensuite la caméra détourne de la scène mais on entends le coup et  les cris absolument horrible de la petite et après une fois fini et bien on voit Aurore blessée et apeurée. Donc si vous voulez mon avis c'est encore pire que le premier car le premier c'était mal tourné tandis que là ca a l'air vrai  :/

J'en suis encore bouleversée  

Autre chose qui m'a marqué c'est qu'une fois que le film est terminé et que c'est le générique il n'y a pas de musique, le silence. Comme si on voulait laisser le silence afin de faire réflechir les gens ... si seulement ce film pouvait faire comprendre aux victimes de parler et faire comprendre à ceux qui en sont témoins de ne pas faire comme si rien n'était la société ne s'en porterait que mieux.

Film à conseillé mais moi personnelement je ne pourrai pas le regarder une seconde fois car c'est trop dur à voir  

Publié : ven. juil. 08, 2005 3:52 pm
par totalementégal
moi pis les critiques..je n'y crois plus.

car les journalistes maintenant c'est la mechanceté qui compte.
leur ecriture et les mots qui peuvent etre tres blessant.on dirait qu'ils ont de la misere avec la releve.

de bonne critique constructive et bien sa se fait tres rarement.

merci VERONYC...toi tu me donne le gout d'aller voir le film.




Publié : ven. juil. 08, 2005 3:57 pm
par marilove
Merci pour tes commentaire Veronyc!Mais dit moi est-ce que le film est 13 ans et +?

Publié : ven. juil. 08, 2005 4:57 pm
par cineman1
Dans les journaux VOIR et ICI la critique a descendue le film. Le pire c'est le Journal Ici qui dit que le film suit l'original Aurore, l'enfant martyre, en ce sens que ce film a obtenu un 7 dans le TV HEBDO et que le film de Luc Dionne mérite la même cote un 7. La cote 7 et la pire cote qu'un film puisse avoir car il est classé comme MINABLE.

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:12 pm
par Jo
La critique  de Michel Coulombe (radio-canada)

source:  http://radio-canada.ca/culture/

AURORE, NOTRE CRITIQUE


Contre toute attente, plus de 80 ans plus tard, le fait divers continue de fasciner le Québec. La triste histoire d'Aurore, maltraitée par sa vilaine marâtre, a connu plusieurs vies. On en a fait une pièce à succès. On en a tiré un livre. On a tourné un sombre mélodrame au début des années 50. On a reconstitué pour la télévision la comparution en cour de la coupable. Et voilà que le cinéma revient à la charge. Pourquoi se sont demandés, incrédules, bien des observateurs? Parce que le passé a le vent dans les voiles dans les salles obscures québécoises et ce tout particulièrement depuis le succès remporté par Séraphin. Et parce que le voyeurisme est indémodable. Tout comme, au fond, le sujet.

Un regard moderne sur un phénomène ancien
Le film quatre saisons de Luc Dionne, scénariste vedette des séries Omerta et Bunker, réalisateur inexpérimenté, raconte donc la triste histoire de la petite Aurore. De sa petite enfance aux suites de sa mort tragique. Comme dans le cas de Séraphin, on pose sur le sujet, en ce début de 21e siècle, un regard différent de celui qui convenait à l'époque de la grande noirceur. Ainsi la sexualité est représentée de façon nettement plus explicite. La négligence dont font preuve les villageois à l'égard des crimes du père et de la belle-mère apparaissent beaucoup plus clairement. Quant à la violence que l'on inflige à la jeune fille, elle est montrée au travers du regard des autres enfants de la famille. Ils réagissent au nom des spectateurs lorsqu'on gifle, frappe, attache ou brûle la pauvre fillette. Procédé efficace. Enfin, la faute retombe tout particulièrement sur le prêtre, responsable de ses ouailles, une accusation impensable dans les années 50.

Entre gravité et mélo
Le film semble à la recherche d'un point de vue, d'une posture. Du moins il hésite entre la gravité et le mélo. Il effleure tout juste la nature mystique de la jeune victime et ne parvient pas à effectuer un choix définitif quant à la place que doit occuper le prêtre de Sainte-Philomène dans cette histoire. Parfois au centre, parfois en marge. Même chose pour l'imagerie religieuse. La musique de Michel Cusson, habituellement irréprochable, nourrit cette confusion. S'il y a quelques scènes fortes, qui révèlent la gravité de la situation, d'autres frôlent le ridicule. De plus, on multiplie les inutiles fondus au noir et, sans nécessité, les flashs-back insistants.

Distribution inégale
Quelques acteurs jouent à la fois dans Aurore et dans Idole instantanée, deux productions de Cinémaginaire : Guillaume Gauthier, Luc Senay, Catherine Trudeau, Serge Postigo, Marc-Olivier Lafrance, Muriel Dutil. Le jeu est, dans l'ensemble, inégal. Deux acteurs s'en tirent toutefois avec les honneurs. Rémy Girard compose un de ces personnages dont il a le secret, faux bon vivant, affable et têtu. Il incarne la conscience du village dans l'affaire Aurore. Yves Jacques poursuit dans la lignée de ce qui semble aujourd'hui constituer son emploi, absolument parfait en prêtre froid et hautain dévoré, au tout dernier moment, par la culpabilité.

La campagne de promotion qui entoure le lancement de Aurore est exemplaire. Tragédie. Mauvaise conscience. Le film, hélas, n'est pas tout à fait au rendez-vous. Il faudra y penser à deux fois avant de fouiller plus avant la veine nostalgie. --Message edité par jo le 2005-07-08 23:15:17--

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:16 pm
par tsunani
moi j'ai bien hâte de le voir...

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:20 pm
par Yautja88
Critique de www.showbizz.net


Aurore |  
(vf: Aurore )

Les enfants du silence
Par Véronique Juneau
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Il faut être courageux, il me semble, pour lancer, en pleine saison estivale, un film aussi intense et dérangeant qu’Aurore. Ce créneau est habituellement réservé aux productions fantaisistes et le public semble particulièrement apprécier l’idée d’un menu allégé. Mais remarquez que même si bien des préjugés jouent contre elle, Aurore est une oeuvre plutôt réussie.

L’horrible histoire d’Aurore, ce visage qui appartient désormais à l’imagerie populaire, a beau avoir été racontée par le passé, tant au cinéma, que sur les planches et dans les livres, le traitement archi-réaliste pour lequel le réalisateur Luc Dionne a opté dans sa version, rend l’expérience beaucoup plus prenante. L’intrigue retrouve même une certaine actualité tant elle se fait l’écho d’un malaise toujours palpable. Des cas de mauvais traitements physiques infligés aux enfants sont malheureusement encore signalés aujourd’hui. Et dans bien des situations, le silence est encore maintenu autour du sort de ces victimes. Dionne, l’auteur d’Omerta : la loi du silence, considère d’ailleurs ce drame familial sous cet angle-là. Et fait donc aussi porter aux habitants du village, et en particulier au curé de Fortierville, le fardeau de la culpabilité. L’auteur décrit avec justesse l’atmosphère pesante d’un village alors sous le joug de l’Église Catholique.

On retient également de Aurore, le travail exemplaire des acteurs embauchés. Tous affichent un naturel désarmant, et tous donnent du relief à des personnages intrigants. Dans le rôle de la marâtre, l’actrice Hélène Bourgeois Leclerc joue sur une impressionnante palette d'émotions. Elle nous présente une femme psychologiquement dérangée dans toute son ambiguïté, et parvient ainsi à traduire toute l’humanité d’une enjôleuse et manipulatrice rongée par la jalousie. On est loin du bourreau unidimensionnel dépeint par le passé.

Dionne s’intéresse réellement à la psychologie de ses personnages, et travaille à livrer un ouvrage tout en nuances. Même le curé, joué par Yves Jacques, véhicule une image qui échappe suffisamment aux stéréotypes habituels. Et la petite Marianne Fortier, dans le rôle de la jeune Aurore, gagne haut la main un pari pourtant très difficile. Même les personnages secondaires, dont l’irrésistible Rémy Girard, apportent de l’eau au moulin. La performance de Serge Postigo, dans un rôle d’une grande complexité, mérite aussi d’être soulignée. Postigo incarne le père d’Aurore, un homme qui, pour fuir la solitude, tombe rapidement dans les bras d’une autre femme que la sienne. Un homme, qui, dans ce drame, a aussi sa part de responsabilités.

Pour son premier film, Dionne a aussi choisi de se distancer du réalisateur Jean-Yves Bigras, qui lui, avait eu, en 1952, l’ambition d’exploiter les codes du cinéma d’horreur avec son Aurore. Dionne suggère pour sa part bien plus qu’il ne montre. Aucun des sévices infligés à la petite n’est crûment filmé. Mais le malaise reste tout aussi profond.

Dionne éprouve pourtant quelques difficultés à faire décoller son récit, et le style très conventionnel adopté donne à son premier film une facture télévisuelle pas toujours inspirante. On remarque certaines faiblesses techniques, comme l’abus de fondus au noir, et des découpages de scènes pas toujours convaincants. Dans sa première demie-heure, l’intrigue évolue à l’intérieur de très brèves vignettes, et la complicité du spectateur s’avère plus difficile à obtenir. Mais la qualité des textes, et la pertinence des informations lancées subtilement, de même que le travail exemplaire de tous les comédiens présents compensent amplement. Et quiconque a un intérêt pour cette histoire tirée d’un fait divers survenu en 1920, aurait tord d’ignorer cette nouvelle adaptation, et ce, même si, en saison estivale, nos goûts se portent généralement vers des sujets plus frivoles. --Message edité par Yautja88 le 2005-07-08 23:22:28--

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:25 pm
par Yautja88
Sur www.cinemamontreal.com la côte est de 9.2/10 après 27 critiques! C'est sur que le nombre est encore peu élevé, mais ça donne un très bon aperçu de ce qui s'amène je crois! Les "vraies" critiques vont abaisser le film, mais les gens l'adoreront!  

Publié : ven. juil. 08, 2005 5:57 pm
par Annouk
J'arrive d'aller voir le film. Ma fille est traumatisée et très triste...

Ma critique:

Stéphanie Lapointe, que je n'appréciais pourtant pas beaucoup lors de SA2 est très crédible dans son rôle de la mère naturelle d'Aurore. L'histoire est bien relatée mais on reste tout de même sur notre faim quant aux sentiments qui ont pu habiter Aurore.

De plus, je ne sais pas si ce n'est que dans notre salle de cinéma mais il y avait un décallage entre l'image et la bande sonore et c'était dérangeant.

Ce film est dur à voir. Une telle violence est difficile à regarder en silence. On souhaite jusqu'à la fin un autre dénouement...

Celle qui joue la belle-mère est trop caricaturée et n'est pas très crédible. Je n'ai pas aimé son jeu. J'ai bien aimé Rémy Girard. Le rôle de Marie-Jeanne est pratiquement aussi important que celui d'Aurore dans le film. Aurore parle très peu et il est donc difficile de percevoir son talent d'actrice.

Bref, bien que l'histoire est touchante et viens nous chercher, je m'attendais à plus....

Publié : ven. juil. 08, 2005 6:23 pm
par *Rosie*
Merci Annouk pour ta critique. J'avais hâte d'avoir des commentaires pour savoir si j'allais voir le film ou pas. Je n'aime pas les films dans lesquelles on maltraite des enfants ou des animaux. Néanmoins, le sujet semble bien traité et avec d'excellents acteurs québécois donc j'irai peut-être.  

Publié : sam. juil. 09, 2005 4:22 am
par lilypotter57
Je suis allée voir le film hier après-midi. Nous sommes sortis du cinéma très boulversés.  Au générique à la fin on pouvait entendre voler une mouche, les gens se levaient au ralenti.  Les comédiens sont très très bons, du plus petit au plus grand rôle. Marianne Fortier qui joue le rôle d'Aurore est très convainquante.  Hélène Bourgeois Leclerc (la belle-mere) elle nous fait oublier qu'elle est Dolores des Bougon.  Serge Postigo, un comédien que j'adore, je ne pensais jamais arriver a le détester dans un rôle...Yves Jacques joue brillament le jeu et que dire de Stéphanie Lapointe malgré qu'on la voit pour a peu pres 30 minutes...époustouflante, elle m'a fait pleurer.  Un film à voir absolument....j'en reviens pas des mauvaises critiques des journalistes.  J'espere surtout que le film aidera les gens à dénoncer la violence faite aux enfants.  Un conseil par contre, le film est 13 ans et plus...moi je n'amènerais pas de jeunes enfants (parce que les jeunes peuvent aller accompagnés d'un adulte et il y avait des adultes avec des jeunes de 9-10 ans hier et une de ces jeunes pleurait a chaudes larmes dans la salle de bain hier après le film) --Message edité par lilypotter57 le 2005-07-09 10:25:13--

Publié : sam. juil. 09, 2005 5:42 am
par showme
[cit]Veronyc  a dit :Je reviens tout juste d'aller le voir

Oufff  

Amener vos kleenex car my god que c'est bouleversant    Je Je n'en reviens pas quand je lis les critiques fait par les supposé chroniqueur ... non mais c'est que ca pouvait pas mieux être fait selon moi ...


Moi les critiques des petits bourgeois intello en manque de visibilité et ...quant à moi de crédibilité.. je m'en occupe pas.
Ce qui compte c'est l'opinion du grand publique.
Après avoir vu le film, j'avais prédits aux gens autours de moi que ce film battrait le record d'assistance de tous les temps pour un film Québécois. --Message edité par showme le 2005-07-09 11:44:54--

Publié : sam. juil. 09, 2005 6:05 am
par lilypotter57
showme a dit : [cit]Veronyc  a écritJe reviens tout juste d'aller le voir

Oufff  

Amener vos kleenex car my god que c'est bouleversant    Je Je n'en reviens pas quand je lis les critiques fait par les supposé chroniqueur ... non mais c'est que ca pouvait pas mieux être fait selon moi ...


Moi les critiques des petits bourgeois intello en manque de visibilité et ...quant à moi de crédibilité.. je m'en occupe pas.
Ce qui compte c'est l'opinion du grand publique.
Après avoir vu le film, j'avais prédits aux gens autours de moi que ce film battrait le record d'assistance de tous les temps pour un film Québécois.   Moi aussi j'ai pleuré en masse, je suis allée hier apres-midi et j'en suis encore toute boulversée ouffff

Publié : sam. juil. 09, 2005 11:29 am
par Ice Princess
oh my god!!! J'AI TROP HATE!!! a 7:30 j'y va !

Publié : sam. juil. 09, 2005 11:31 am
par Abysse
et meggie elle se débrouille comment?