Publié : ven. sept. 10, 2004 1:50 pm
À Super Écran ce soir lol ce film là m'a fais ''Freaker'' si on peut dire loll
Après avoir vu Evie et ses copines se "servir" froidement dans une boutique de mode, Tracy vole un sac à main richement garni. L'argent dérobé lui sert de viatique : il n'en faut pas plus que cela pour intégrer la bande, et après quelques plans fringues, Tracy devient la nouvelle protégée d'Evie. Avec les encouragements de son inséparable "mentor", relookée, tatouée, la langue et le nombril percés, Tracy découvre très vite les clés de la popularité et l'art de plaire aux garçons.
Constatant chez Tracy les signes de plus en plus nombreux d'une dérive accélérée, Melanie finit pourtant par s'inquiéter et décide vaille que vaille de reprendre sa fille en main. Trop tard peut-être...
Premier film de la décoratrice Catherine Hardwicke, co-écrit par Nikki Reed qui joue le rôle de d’Evie, Thirteen était au départ destiné à être une énième déclinaison d’American Pie, pour finalement devenir le miroir d’une jeunesse ni débilisante, ni aseptisée. Dixit la réalisatrice "J'ai d'abord voulu savoir de quoi les filles parlent réellement, et ce que Nikki m'a confié nous a paru infiniment plus captivant et audacieux que toutes les intrigues ados que nous aurions pu imaginer.".
Le film raconte la transformation d’une jeune « poupée Barbie » en ado sexy, percée, paumée et en recherche d’expériences telles que le sexe ou la drogue.
La trame du film est malgré tout assez classique, et le film ne contient pas réellement de scènes choquantes, ni glauque ni gore, contrairement aux réalisations de Larry Clark (Ken Park, Bully, Kids), auquel Thirteen est souvent comparé, en raison de son thème. On se demande d’ailleurs bien pourquoi le film a reçu une interdiction au moins de seize ans, au pire la scène de piercing sur la langue vous fera fermer les yeux une demi seconde si vous êtes sensible.
Si les points de départs sont un peu similaires à un film de Larry Clark, père absent, milieu socialement défavorisé, jeunesse décadente et en perte de repères, crise d’identité, le traitement est ici radicalement différent. Le film s’attache énormément à la relation mère fille, progressivement de plus en plus conflictuelle. Ici, Mélanie, la mère de Tracy loin de vouloir délaisser sa fille, se remet en question et se bat pour sauver le navire du naufrage. Le charisme de Mélanie, est le levier du film, elle force le spectateur à s’intéresser au sort de sa fille grâce à sa prestation, à la fois subtile et touchante. De ce point de vue ce film est une réussite. Le personnage de la mère est remarquablement bien interprété par Holly Hunter, d’ailleurs c’est simple, l’interprétation de tous les personnage, principaux ou secondaires est sans faille, et c’est un vrai plaisir de voir une telle qualité de jeu, pour de si jeunes acteurs dont certains passent pour la première fois devant la caméra.
Le film reste simple et réaliste de bout en bout, la ou il aurait été facile de verser dans le mélodrame, la réalisatrice choisi la sobriété, et tan mieux, la qualité de l’interprétation et la véracité criante de l’histoire suffisent à immerger complètement le spectateur tout au long du métrage.
Le film à été primé au Sundance, le festival du film indépendant US, qui décidément confirme sa force à sortir du lot des films aux qualités indéniables.
Après avoir vu Evie et ses copines se "servir" froidement dans une boutique de mode, Tracy vole un sac à main richement garni. L'argent dérobé lui sert de viatique : il n'en faut pas plus que cela pour intégrer la bande, et après quelques plans fringues, Tracy devient la nouvelle protégée d'Evie. Avec les encouragements de son inséparable "mentor", relookée, tatouée, la langue et le nombril percés, Tracy découvre très vite les clés de la popularité et l'art de plaire aux garçons.
Constatant chez Tracy les signes de plus en plus nombreux d'une dérive accélérée, Melanie finit pourtant par s'inquiéter et décide vaille que vaille de reprendre sa fille en main. Trop tard peut-être...
Premier film de la décoratrice Catherine Hardwicke, co-écrit par Nikki Reed qui joue le rôle de d’Evie, Thirteen était au départ destiné à être une énième déclinaison d’American Pie, pour finalement devenir le miroir d’une jeunesse ni débilisante, ni aseptisée. Dixit la réalisatrice "J'ai d'abord voulu savoir de quoi les filles parlent réellement, et ce que Nikki m'a confié nous a paru infiniment plus captivant et audacieux que toutes les intrigues ados que nous aurions pu imaginer.".
Le film raconte la transformation d’une jeune « poupée Barbie » en ado sexy, percée, paumée et en recherche d’expériences telles que le sexe ou la drogue.
La trame du film est malgré tout assez classique, et le film ne contient pas réellement de scènes choquantes, ni glauque ni gore, contrairement aux réalisations de Larry Clark (Ken Park, Bully, Kids), auquel Thirteen est souvent comparé, en raison de son thème. On se demande d’ailleurs bien pourquoi le film a reçu une interdiction au moins de seize ans, au pire la scène de piercing sur la langue vous fera fermer les yeux une demi seconde si vous êtes sensible.
Si les points de départs sont un peu similaires à un film de Larry Clark, père absent, milieu socialement défavorisé, jeunesse décadente et en perte de repères, crise d’identité, le traitement est ici radicalement différent. Le film s’attache énormément à la relation mère fille, progressivement de plus en plus conflictuelle. Ici, Mélanie, la mère de Tracy loin de vouloir délaisser sa fille, se remet en question et se bat pour sauver le navire du naufrage. Le charisme de Mélanie, est le levier du film, elle force le spectateur à s’intéresser au sort de sa fille grâce à sa prestation, à la fois subtile et touchante. De ce point de vue ce film est une réussite. Le personnage de la mère est remarquablement bien interprété par Holly Hunter, d’ailleurs c’est simple, l’interprétation de tous les personnage, principaux ou secondaires est sans faille, et c’est un vrai plaisir de voir une telle qualité de jeu, pour de si jeunes acteurs dont certains passent pour la première fois devant la caméra.
Le film reste simple et réaliste de bout en bout, la ou il aurait été facile de verser dans le mélodrame, la réalisatrice choisi la sobriété, et tan mieux, la qualité de l’interprétation et la véracité criante de l’histoire suffisent à immerger complètement le spectateur tout au long du métrage.
Le film à été primé au Sundance, le festival du film indépendant US, qui décidément confirme sa force à sortir du lot des films aux qualités indéniables.