Sur le référendum de 95: Point de rupture, R-C. 20 h., 7-8 sept.
Modérateur : Elise-Gisèle
http://www.radio-canada.ca/television/
Mercredi 7 septembre 2005 et jeudi 8 sept. à 20h.
POINT DE RUPTURE
La campagne référendaire de 1995 au Québec est un des moments les plus dramatiques et palpitants de l'histoire politique du Canada.
Durant les 30 jours d'octobre, les Québécois et les Canadiens des autres provinces ont été sur des montagnes russes, pris dans une campagne ponctuée de revirements spectaculaires et de moments d'émotions extrêmes.
Point de rupture est le récit de cette période extraordinaire raconté par les personnages, grands politiciens, stratèges et simples citoyens, qui ont vécu cette période.
C'est l'histoire de Jacques Parizeau qui milite depuis près d'une trentaine d'années et qui, enfin, a sa chance de réaliser la souveraineté du Québec.
C'est l'histoire de Lucien Bouchard qui surmonte une épreuve atroce et qui devient celui qui porte les espoirs des souverainistes vers des sommets jamais atteints auparavant.
C'est l'histoire du bras de fer entre Bouchard et Parizeau. Le premier croit que la seule façon de gagner c'est d'offrir un partenariat au Canada, tandis que le second ne veut pas en entendre parler.
C'est l'histoire de Jean Chrétien et des fédéralistes qui avaient vaincu les souverainistes en 1980 et qui étaient confiants de les écraser de nouveau en 1995.
C'est l'histoire de l'extraordinaire campagne d'octobre où Jacques Parizeau cède sa place à Bouchard, où les fédéralistes sont pris par surprise et ne peuvent réagir.
C'est l'histoire de l'insouciance de Jean Chrétien et de son réveil des derniers jours lorsqu'il doit faire face à l'éclatement possible du Canada.
Et c'est l'histoire de cette inoubliable soirée du 30 octobre 1995 où tout le pays est devant l'écran de télévision regardant l'avenir du Canada et d'un Québec indépendant ne tenir qu'à une décimale.
L'histoire est racontée par les grands acteurs : Jacques Parizeau, Jean Chrétien, Daniel Johnson, Jean Charest, Mario Dumont... (Respectant sa décision de ne plus traiter de sujets politiques après sa retraite en 2001, Lucien Bouchard n'a pas accordé d'entrevues pour l'émission, mais de nombreux extraits d'entrevues et de documents d'archives témoignent de son parcours).
Par les stratèges : Jean-François Lisée, Jean Royer, Pierre-Paul Roy, Eddie Goldenberg, Jean Pelletier et Pierre Claude Nolin.
Par les ambassadeurs : Raymond Chrétien et James Blanchard
Par les politiciens du reste du Canada : Preston Manning, Brian Tobin, John Manley, David Collenette, Allan Rock, Bob Rae, Mike Harris, Frank McKenna et Deborah Grey.
Et par de nombreux citoyens qui ont participé aux grands événements de la campagne tels les assemblées du OUI et du NON à Verdun, manifestation à la Place du Canada.
La série s'appuie aussi sur plusieurs documents obtenus par la loi d'accès à l'information du Québec, Canada et des États-Unis. Nous y apprenons des faits nouveaux. (1 de 2)
Narrateur : James Hyndman
Textes et entrevues : Hubert Gendron, André Royer et Andrea Thiel
Recherche et entrevues : André Royer, Andrea Thiel, Alexandra Angers, Johanne Bougaud, Cristina Campbell, Lynn Chichakian, Monique Dumont et Lynne-Françoise Pelletier
Réalisateurs : Jacqueline Dubé-Corkery et Pierre Béliveau
Réalisateur-coordonnateur : Hubert Gendron
Productrice déléguée : Susan Dando (CBC)
Premier producteur délégué : Mark Starowicz (CBC)
Production : Radio-Canada et CBC
J'manquerai pas ça...
Mercredi 7 septembre 2005 et jeudi 8 sept. à 20h.
POINT DE RUPTURE
La campagne référendaire de 1995 au Québec est un des moments les plus dramatiques et palpitants de l'histoire politique du Canada.
Durant les 30 jours d'octobre, les Québécois et les Canadiens des autres provinces ont été sur des montagnes russes, pris dans une campagne ponctuée de revirements spectaculaires et de moments d'émotions extrêmes.
Point de rupture est le récit de cette période extraordinaire raconté par les personnages, grands politiciens, stratèges et simples citoyens, qui ont vécu cette période.
C'est l'histoire de Jacques Parizeau qui milite depuis près d'une trentaine d'années et qui, enfin, a sa chance de réaliser la souveraineté du Québec.
C'est l'histoire de Lucien Bouchard qui surmonte une épreuve atroce et qui devient celui qui porte les espoirs des souverainistes vers des sommets jamais atteints auparavant.
C'est l'histoire du bras de fer entre Bouchard et Parizeau. Le premier croit que la seule façon de gagner c'est d'offrir un partenariat au Canada, tandis que le second ne veut pas en entendre parler.
C'est l'histoire de Jean Chrétien et des fédéralistes qui avaient vaincu les souverainistes en 1980 et qui étaient confiants de les écraser de nouveau en 1995.
C'est l'histoire de l'extraordinaire campagne d'octobre où Jacques Parizeau cède sa place à Bouchard, où les fédéralistes sont pris par surprise et ne peuvent réagir.
C'est l'histoire de l'insouciance de Jean Chrétien et de son réveil des derniers jours lorsqu'il doit faire face à l'éclatement possible du Canada.
Et c'est l'histoire de cette inoubliable soirée du 30 octobre 1995 où tout le pays est devant l'écran de télévision regardant l'avenir du Canada et d'un Québec indépendant ne tenir qu'à une décimale.
L'histoire est racontée par les grands acteurs : Jacques Parizeau, Jean Chrétien, Daniel Johnson, Jean Charest, Mario Dumont... (Respectant sa décision de ne plus traiter de sujets politiques après sa retraite en 2001, Lucien Bouchard n'a pas accordé d'entrevues pour l'émission, mais de nombreux extraits d'entrevues et de documents d'archives témoignent de son parcours).
Par les stratèges : Jean-François Lisée, Jean Royer, Pierre-Paul Roy, Eddie Goldenberg, Jean Pelletier et Pierre Claude Nolin.
Par les ambassadeurs : Raymond Chrétien et James Blanchard
Par les politiciens du reste du Canada : Preston Manning, Brian Tobin, John Manley, David Collenette, Allan Rock, Bob Rae, Mike Harris, Frank McKenna et Deborah Grey.
Et par de nombreux citoyens qui ont participé aux grands événements de la campagne tels les assemblées du OUI et du NON à Verdun, manifestation à la Place du Canada.
La série s'appuie aussi sur plusieurs documents obtenus par la loi d'accès à l'information du Québec, Canada et des États-Unis. Nous y apprenons des faits nouveaux. (1 de 2)
Narrateur : James Hyndman
Textes et entrevues : Hubert Gendron, André Royer et Andrea Thiel
Recherche et entrevues : André Royer, Andrea Thiel, Alexandra Angers, Johanne Bougaud, Cristina Campbell, Lynn Chichakian, Monique Dumont et Lynne-Françoise Pelletier
Réalisateurs : Jacqueline Dubé-Corkery et Pierre Béliveau
Réalisateur-coordonnateur : Hubert Gendron
Productrice déléguée : Susan Dando (CBC)
Premier producteur délégué : Mark Starowicz (CBC)
Production : Radio-Canada et CBC
J'manquerai pas ça...
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
juillet a écrithttp://www.radio-canada.ca/television/
Mercredi 7 septembre 2005 et jeudi 8 sept. à 20h.
POINT DE RUPTURE
La campagne référendaire de 1995 au Québec est un des moments les plus dramatiques et palpitants de l'histoire politique du Canada. (...)
J'manquerai pas ça...
Dramatique? Certainement! On était si près d'avoir NOTRE PAYS!!!! (Ouais bon je pense pas que c'était le sens qu'on a voulu donner au mot en l'écrivant... )
Mercredi 7 septembre 2005 et jeudi 8 sept. à 20h.
POINT DE RUPTURE
La campagne référendaire de 1995 au Québec est un des moments les plus dramatiques et palpitants de l'histoire politique du Canada. (...)
J'manquerai pas ça...
Dramatique? Certainement! On était si près d'avoir NOTRE PAYS!!!! (Ouais bon je pense pas que c'était le sens qu'on a voulu donner au mot en l'écrivant... )
«C'est risqué d'oublier ceux qui nous ont aimés
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
Avant d'écouter ce documentaire, vous devriez regarder ce petit court métrage. La casette de propagande dans le film, je m'attends un peu à la même chose pour Point de Rupture.
Le film est : "Another perfect day in Canada"
http://www.sentsur.com/index/page1.html
Je vous le recommande fortement, vraiment très drôle, digne de Rocks et Belles Oreilles
Le film est : "Another perfect day in Canada"
http://www.sentsur.com/index/page1.html
Je vous le recommande fortement, vraiment très drôle, digne de Rocks et Belles Oreilles
Même si la perspective présentée est fédéraliste Raven, je suis certaine que je vais apprendre ben des choses. Pis dans les journaux au lendemain de ces émissions, il y a aura des commentaires des 2 "bords" et encore une fois j'apprendrai avec ces infos à me faire une idée... etk, je vais essayer.
Voici d'autres informations sur le sujet:
Il y a le livre Point de rupture écrit par Mario Cardinal et il y a le documentaire qui a exigé 3 ans de travail.
Voici le lien du site de M. Cardinal pour en savoir un peu plus sur ses années d'expériences dans le domaine journalistique, etc...
http://www3.sympatico.ca/mario.cardinal/
Lancement de Point de rupture
31 août 2005 - Le livre Point de rupture de Mario Cardinal, ancien ombudsman de Radio-Canada et ancien journaliste, s'attarde au contexte du référendum de 1995. Le lancement aura lieu jeudi.
«Ce livre s'adresse au grand public, pour qu'il sache que derrière cet événement il y a eu des comportements, des alliances, des trahisons. Ce livre pourrait être utile dans la perspective d'un autre référendum», croit-il.
L'attitude du gouvernement fédéral et du Canada anglais lors du deuxième référendum sur l'indépendance du Québec a surpris Mario Cardinal: «Jean Chrétien et le gouvernement étaient convaincus que 1995 serait une répétition du référendum de 1980», révèle l'auteur. La panique au gouvernement fédéral n'est apparue que dans les derniers moments de la campagne référendaire.
Ainsi, des langues se délient, 10 ans plus tard. Parmi les révélations surprenantes, le gouvernement fédéral n'allait pas reconnaître le oui et l'intervention de l'armée n'était pas exclue.
Le livre: Mario Cardinal, Point de rupture Québec-Canada: le référendum de 1995, Éditions Bayard Canada, 2005.
Le documentaire Point de rupture, qui a demandé trois ans de travail, a été réalisé à partir de 500 heures de recherches et d'entrevues. Il sera présenté sur les ondes de Radio-Canada les 7 et 8 septembre prochains, à 20h.
http://www.radio-canada.ca/radio/desaut ... 3355.shtml --Message edité par juillet le 2005-09-07 15:19:09--
Voici d'autres informations sur le sujet:
Il y a le livre Point de rupture écrit par Mario Cardinal et il y a le documentaire qui a exigé 3 ans de travail.
Voici le lien du site de M. Cardinal pour en savoir un peu plus sur ses années d'expériences dans le domaine journalistique, etc...
http://www3.sympatico.ca/mario.cardinal/
Lancement de Point de rupture
31 août 2005 - Le livre Point de rupture de Mario Cardinal, ancien ombudsman de Radio-Canada et ancien journaliste, s'attarde au contexte du référendum de 1995. Le lancement aura lieu jeudi.
«Ce livre s'adresse au grand public, pour qu'il sache que derrière cet événement il y a eu des comportements, des alliances, des trahisons. Ce livre pourrait être utile dans la perspective d'un autre référendum», croit-il.
L'attitude du gouvernement fédéral et du Canada anglais lors du deuxième référendum sur l'indépendance du Québec a surpris Mario Cardinal: «Jean Chrétien et le gouvernement étaient convaincus que 1995 serait une répétition du référendum de 1980», révèle l'auteur. La panique au gouvernement fédéral n'est apparue que dans les derniers moments de la campagne référendaire.
Ainsi, des langues se délient, 10 ans plus tard. Parmi les révélations surprenantes, le gouvernement fédéral n'allait pas reconnaître le oui et l'intervention de l'armée n'était pas exclue.
Le livre: Mario Cardinal, Point de rupture Québec-Canada: le référendum de 1995, Éditions Bayard Canada, 2005.
Le documentaire Point de rupture, qui a demandé trois ans de travail, a été réalisé à partir de 500 heures de recherches et d'entrevues. Il sera présenté sur les ondes de Radio-Canada les 7 et 8 septembre prochains, à 20h.
http://www.radio-canada.ca/radio/desaut ... 3355.shtml --Message edité par juillet le 2005-09-07 15:19:09--
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
Débidé a écrit
Dramatique? Certainement! On était si près d'avoir NOTRE PAYS!!!! (Ouais bon je pense pas que c'était le sens qu'on a voulu donner au mot en l'écrivant... )
probablement..
Dramatique? Certainement! On était si près d'avoir NOTRE PAYS!!!! (Ouais bon je pense pas que c'était le sens qu'on a voulu donner au mot en l'écrivant... )
probablement..
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
C'était intenable de regarder cette émission. Ça m'a ramenée trop de souvenirs, je n'ai pas pu regarder au complet, j'ai changé de poste.
J'étais là à Verdun avec les 3 chefs, j'étais là à la Grande Messe, j'étais là, comme chef de ville, à faire sortir le vote le jour du référendum, j'ai tellement pleuré quand les résultats de Montréal sont rentrés.
Oui, vraiment, c'était trop dur à regarder et à revivre. Surtout que l'approche est très canadienne.
J'étais là à Verdun avec les 3 chefs, j'étais là à la Grande Messe, j'étais là, comme chef de ville, à faire sortir le vote le jour du référendum, j'ai tellement pleuré quand les résultats de Montréal sont rentrés.
Oui, vraiment, c'était trop dur à regarder et à revivre. Surtout que l'approche est très canadienne.
[center][img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/theberge6a.jpg[/img]
[img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept.jpg[/img] https://www.lesnomadesenvr.com/forum.htm" onclick="window.open(this.href);return false; [img]http://img.photobucket.com/albums/v401/canastasamba/avatar/sept-1.jpg[/img][/center]
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Ah oui Nicki, tu étais là à Verdun ça devait être vraiment exceptionnelle comme soirée et mémorable aussi!
Moi, je suis rivée à la télé depuis le début et j'en redemande...
que l'approche soit canadienne, ça me donne juste leur positions... j'aime bien savoir ce que pense l'autre clan...
"On s'crache dans les mains et on recommence" (Parizeau ) --Message edité par juillet le 2005-09-07 21:59:42--
Moi, je suis rivée à la télé depuis le début et j'en redemande...
que l'approche soit canadienne, ça me donne juste leur positions... j'aime bien savoir ce que pense l'autre clan...
"On s'crache dans les mains et on recommence" (Parizeau ) --Message edité par juillet le 2005-09-07 21:59:42--
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
L'approche est en effet fédéraliste comme prévu, mais tout de même moins pire de ce que je m'attendais...
Reste que le camp du OUI est présenté comme des méchants machiavéliques qui s'entretuent entre eux. Pourtant, il y avait beaucoup plus de chicanes et opinions différentes dans le camp du NON, et je considère leurs attaques plus chiennes que celles du camp du OUI. Par exemple de rendre les interurbains au Canada gratuit pour que les Canadiens des provinces anglophones puissent nous appeler gratuitement et nous dire combien ils nous aimaient. Ou encore les nombreux billets d'avions gratuits pour qu'ils puissent venir à la grande marche, tout cela payé par nous
Et ce qui ma fait rire, c'est la petite musique super triste et nostalgique à la fin lorsqu'il démontrait que les Canadiens ne voulaient pas nous perdes Touchant non ?
Reste que moi aussi Nicki j'ai trouvé cela dur par moment. Le pire sera demain, lorsqu'on entend "Si la tendance se maintien......" et qu'on voit le camp du oui en larmes, je viens chaque fois les yeux pleins d'eau
Reste que le camp du OUI est présenté comme des méchants machiavéliques qui s'entretuent entre eux. Pourtant, il y avait beaucoup plus de chicanes et opinions différentes dans le camp du NON, et je considère leurs attaques plus chiennes que celles du camp du OUI. Par exemple de rendre les interurbains au Canada gratuit pour que les Canadiens des provinces anglophones puissent nous appeler gratuitement et nous dire combien ils nous aimaient. Ou encore les nombreux billets d'avions gratuits pour qu'ils puissent venir à la grande marche, tout cela payé par nous
Et ce qui ma fait rire, c'est la petite musique super triste et nostalgique à la fin lorsqu'il démontrait que les Canadiens ne voulaient pas nous perdes Touchant non ?
Reste que moi aussi Nicki j'ai trouvé cela dur par moment. Le pire sera demain, lorsqu'on entend "Si la tendance se maintien......" et qu'on voit le camp du oui en larmes, je viens chaque fois les yeux pleins d'eau
Que de souvenirs, j'ai écouté le début avec mon garçon, il me posait des questions sur le référemdum et comme s'est associé à sa naissance (il aura 10 ans dans une semaine) je me vois encore entrer chez des amis rue St-Denis, avec mon petit bébé emitouflé dans la fleur de lisée, l'espoir d'un un nouveau pays était palpable.
Moi aussi, j'ai revu plusieurs souvenirs de ces moments.
Le soir du référendum, j'étais dans un sous-sol d'église. Je voulais pas manquer ça. Même si j'étais malade, j'étais incapable de rester chez-moi.
Je me souvenais que le gouv. fédéral avait perdu pied lors de cette campagne référendaire. Mais je ne croyais pas que le vide était aussi grand. D'avoir entendu d'autres premiers ministres des autres provinces venir dire qu'il sentait que cela leur glissait sous les pieds sans être capable de rien faire.
Leurs moyens ont d'ailleurs été odieux. Moi, quand je les ai vu à Montréal se rassembler pour venir nous dire qu'ils nous aimaient.... la nausée m'est venue.
Y'a un phénomène intéressant de soulever.. celui du charisme de Bouchard. C'est vrai que lorsque Parizeau lui a laissé le flambeau parce qu'il voyait bien que ça piétinait avec lui en avant, y'a eu un revirement incroyable.
Je voyais ça comme Lévesque qui avait donné le flambeau à Bouchard pour la suite des choses concernant la souveraineté du Québec.
Et il y a toujours une part d'irrationnel comme il a été mentionné dans le reportage dans ces phénomènes
ou le leader devient tellement populaire, qu'il devient le "sauveur"... d'une cause.....
Le soir du référendum, j'étais dans un sous-sol d'église. Je voulais pas manquer ça. Même si j'étais malade, j'étais incapable de rester chez-moi.
Je me souvenais que le gouv. fédéral avait perdu pied lors de cette campagne référendaire. Mais je ne croyais pas que le vide était aussi grand. D'avoir entendu d'autres premiers ministres des autres provinces venir dire qu'il sentait que cela leur glissait sous les pieds sans être capable de rien faire.
Leurs moyens ont d'ailleurs été odieux. Moi, quand je les ai vu à Montréal se rassembler pour venir nous dire qu'ils nous aimaient.... la nausée m'est venue.
Y'a un phénomène intéressant de soulever.. celui du charisme de Bouchard. C'est vrai que lorsque Parizeau lui a laissé le flambeau parce qu'il voyait bien que ça piétinait avec lui en avant, y'a eu un revirement incroyable.
Je voyais ça comme Lévesque qui avait donné le flambeau à Bouchard pour la suite des choses concernant la souveraineté du Québec.
Et il y a toujours une part d'irrationnel comme il a été mentionné dans le reportage dans ces phénomènes
ou le leader devient tellement populaire, qu'il devient le "sauveur"... d'une cause.....
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
My God, c'est tu asser fédéraliste à votre goût ce soir ?
Si hier ils étaient plutôt subtils pour transmettre leurs idées, ce soir ils ne passent pas par 3-4 chemins. En gros nous sommes les vilains "séparatistes" qui ne pensent qu'à eux, insultes les Canadiens et les Amérindiens.
Et autre message important à passer, un Québec indépendant serait un gros fiasco économique.
Remarquer la trame sonore, quand on voit le camp du OUI, c'est toujours de la musique tragique, et le camp du NON, c'est des belles petites musiques mélancoliques
Si hier ils étaient plutôt subtils pour transmettre leurs idées, ce soir ils ne passent pas par 3-4 chemins. En gros nous sommes les vilains "séparatistes" qui ne pensent qu'à eux, insultes les Canadiens et les Amérindiens.
Et autre message important à passer, un Québec indépendant serait un gros fiasco économique.
Remarquer la trame sonore, quand on voit le camp du OUI, c'est toujours de la musique tragique, et le camp du NON, c'est des belles petites musiques mélancoliques
Point de rupture : les fédéralistes furent les grandes victimes d'octobre 1995
Québec, le 8 septembre 2005 -La présentation de la première partie du documentaire Point de rupture, hier à Radio-Canada,donne des indications sur l'interprétation que les fédéralistes voudront diffuser des événements d'octobre 1995 cet automne.À n'en point douter, ces derniers tenteront de se faire passer aux yeux des Québécois pour les grandes victimes du référendum de 1995.Pourtant, ces mêmes victimes n'ont pas hésité une seule seconde avant d'employer des méthodes frauduleuses pour «écraser» les souverainistes (dixit Claude Garcia et Jean Chrétien).Mais cela, ils se garderont bien d'en parler dans tout documentaire.Il ne faudrait surtout pas qu'ils apparaissent comme les méchants de l'histoire !
Le documentaire Point de rupture réalisé à partir du livre portant le même titre et rédigé par le journaliste et ex-ombudsman de Radio-Canada, Mario Cardinal, présente les acteurs fédéralistes de 1995 comme les victimes d'un scénario fomenté par des souverainistes qui carburaient à l'émotion uniquement.Pauvres fédéralistes, comment pouvaient-ils faire face à l'irrationalité des Québécois qui considéraient le chef du Bloc Québécois, Lucien Bouchard, comme un véritable miraculé. Comment pouvaient-ils convaincre les Québécois de demeurer au Canada alors qu'ils s'apprêtaient à voter à partir d'une question référendaire qu'ils ne comprenaient même pas, c'est enfin ce qu'on prétend dans ce documentaire. Elle était pourtant très clairement posée, cette question. Il faudrait peut-être en revenir enfin de ce débat inepte et concernant la clarté d'une question que tous les Québécois sains d'esprit ont compris, à l'exception peut-être de Stéphane Dion qui a cru bon rédiger la loi C-20 pour que la prochaine question soit assez claire pour qu'il puisse lui aussi la comprendre.
Lorsqu'il était question de Lucien Bouchard, affirment les fédéralistes dans le documentaire, les Québécois étaient prêts à tout excuser.Ils étaient entre autres prêts à ne pas faire de cas du discours de Bouchard sur une race blanche qui ne faisait pas assez d'enfants au Québec, ce qui était fortement déplorable à ses yeux. Ce que le documentaire ne dit pas, c'est que durant une semaine presque complète, les médias et les ténors fédéralistes se sont acharnés sur Bouchard pour lui faire payer sa maladresse.Il fut alors accusé des pires choses :racisme, sexisme, intolérance, etc.Le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, dut même venir à la rescousse du bloquiste en déclarant :«Comment auriez-vous voulu qu'il l'appelle, la race pâle ?».Au lieu de rappeler ces derniers événements, les auteurs de Point de rupture ont préféré donner la parole à Daniel Johnson qui était chef du camp du Non en 1995 et qui affirme sans rire dans le documentaire que les médias ont étouffé l'histoire de Bouchard sur la race blanche en 1995.Une chance que le ridicule ne tue pas.
Les fédéralistes, appuyés par Radio-Canada, tentent également de faire croire aux Québécois qu'ils furent complètement pris au dépourvu en 1995, qu'ils n'avaient pas de plan B pour faire face à la «menace séparatiste».Or, il faut savoir que si les fédéralistes paniquèrent à un certain stade de la campagne parce qu'ils craignaient alors vraiment que le camp du Oui remporte la partie, il n'en demeure pas moins que ceux-ci avaient quelques bons coups retors en réserve.Dans Point de rupture, il semblerait que les questions de l'occupation militaire du Québec après un Oui victorieux et de la non-reconnaissance d'une victoire souverainiste seront abordées dans la seconde portion du documentaire.Alors attendons.Mais nous pouvons dire tout de suite que ces deux éléments se doivent d'être considérés comme faisant partie d'un plan B puisqu'ils ne furent jamais vraiment abordés sur la place publique au cours de la campagne référendaire de 1995. En coulisses, il en était abondamment question toutefois, et ce, jusqu'aux plus hauts échelons puisque le journaliste Lawrence Martin, dans une biographie sur Jean Chrétien, a révélé que ce dernier était d'accord pour envoyer l'armée au Québec si les souverainistes gagnaient. Mais ce n'est certainement pas tout. Mais, malheureusement, les autres éléments de ce qui doit être considéré comme un plan B des fédéralistes, les documentaristes de Point de rupture n'ont pas cru bon les traiter.Pour le bénéfice des Québécois, nous croyons qu'il aurait été important que l'on souligne la tricherie perpétée en 1995 par le camp du Non, camp qui n'a éprouvé aucun remords lorsqu'il violait la loi référendaire du Québec.Pour les fédéralistes, ce n'était nullement un problème de dépenser plus d'argent que ce que permettait la loi référendaire.Les auteurs de Point de rupture n'osent peut-être pas le dire, mais les forces fédéralistes étaient prêtes à tout pour sauver le Canada.L'argent, les naturalisations précipitées d'immigrants et les inscrïptions frauduleuses sur la liste électorale devaient les y aider d'honteuse façon.Ça, il faut bien le comprendre.
L'image que l'on dépeint des souverainistes dans Point de rupture n'est par ailleurs pas très reluisante.À l'image de la couverture médiatique de la campagne référendaire effectuée en 1995, les auteurs du documentaire ont fait passer les ténors souverainistes pour de grands indisciplinés pour qui n'importait que le pouvoir.Dans ce dessein, on a consacré de nombreuses minutes au conflit ayant opposé Lucien Bouchard, Mario Dumont et Jacques Parizeau en 1995.Les accusations de traîtres, d'extrémistes, d'irresponsables et adressées par les chefs souverainistes à leurs collègues occupent une place de choix dans ce documentaire.Il est clair qu'en traitant ainsi l'information, les auteurs ont fait en sorte que les souverainistes apparaissent comme des individus pour qui ne compte que leur gloire personnelle, eux qui ne travaillent décidément pas pour le peuple.Il aurait été à tout le moins honnête de consacrer autant d'énergie à rapporter les conflits qui opposaient les différents acteurs du camp du Non.Et les conflits, dans ce dernier camp, il y en eut de nombreux et de très acerbes aussi.Par exemple, plusieurs fédéralistes québécois n'apprécièrent nullement que Jean Chrétien se refusa catégoriquement à faire preuve d'ouverture envers le Québec après que celui-ci aurait voté Non.Plusieurs stratèges fédéralistes étaient alors conscients que des promesses de changement provenant du fédéral étaient un gage de succès non négligeable pour le camp du Non.La fermeture, les menaces et l'entêtement de Chrétien apparaissaient pour eux comme des atouts pour les souverainistes.Mais cela, les documentaristes semblent avoir préféré ne point en traiter.Tout comme ils ont ignoré la scandaleuse campagne de peur menée par les fédéralistes en 1995 d'ailleurs.
Les auteurs de Point de rupture ont également mis beaucoup d'emphase sur les réactions négatives des Américains face au projet de pays du Québec.De nombreuses minutes y furent consacrées dans le documentaire.En contrepartie, l'acteur international de premier plan qu'était la France dans le contexte référendaire de 1995 ne retint que partiellement l'attention des documentaristes.Pourtant, Jacques Chirac avait appuyé de manière non-équivoque les souverainistes lors d'une célèbre émission américaine.
Dans Point de rupture, il y a donc un déséquilibre qui est tout à l'avantage des fédéralistes.Important est de dire que dans la première portion du documentaire, fort peu d'arguments du camp du Oui sont présentés.En cela, le documentaire est encore une fois à l'image de la couverture médiatique qui a eu lieu en 1995.Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Étant donné qu'il est néfaste de toujours se frotter à des opinions politiques provenant du même camp, les Éditions du Québécois favoriseront bientôt la diversité des points de vue eu égard à la campagne référendaire de 1995.En lançant le livre Nos ennemis, les médias.Petit guide pour comprendre la désinformation canadienne, les Éditions du Québécois permettront aux Québécois de comprendre un peu mieux les stratégies de désinformation des fédéralistes et qui s'orchestrent principalement via les médias.Via les médias, certes, mais via bien d'autres canaux aussi.Après tout, tout bon propagandiste doit savoir exploiter tous les secteurs d'activité qui sont à sa disposition. Le film et le documentaire constituent bien évidemment pour lui des outils dignes d'intérêt.Point de rupture en est une nouvelle fois la preuve.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois --Message edité par Raven le 2005-09-08 21:48:50--
Québec, le 8 septembre 2005 -La présentation de la première partie du documentaire Point de rupture, hier à Radio-Canada,donne des indications sur l'interprétation que les fédéralistes voudront diffuser des événements d'octobre 1995 cet automne.À n'en point douter, ces derniers tenteront de se faire passer aux yeux des Québécois pour les grandes victimes du référendum de 1995.Pourtant, ces mêmes victimes n'ont pas hésité une seule seconde avant d'employer des méthodes frauduleuses pour «écraser» les souverainistes (dixit Claude Garcia et Jean Chrétien).Mais cela, ils se garderont bien d'en parler dans tout documentaire.Il ne faudrait surtout pas qu'ils apparaissent comme les méchants de l'histoire !
Le documentaire Point de rupture réalisé à partir du livre portant le même titre et rédigé par le journaliste et ex-ombudsman de Radio-Canada, Mario Cardinal, présente les acteurs fédéralistes de 1995 comme les victimes d'un scénario fomenté par des souverainistes qui carburaient à l'émotion uniquement.Pauvres fédéralistes, comment pouvaient-ils faire face à l'irrationalité des Québécois qui considéraient le chef du Bloc Québécois, Lucien Bouchard, comme un véritable miraculé. Comment pouvaient-ils convaincre les Québécois de demeurer au Canada alors qu'ils s'apprêtaient à voter à partir d'une question référendaire qu'ils ne comprenaient même pas, c'est enfin ce qu'on prétend dans ce documentaire. Elle était pourtant très clairement posée, cette question. Il faudrait peut-être en revenir enfin de ce débat inepte et concernant la clarté d'une question que tous les Québécois sains d'esprit ont compris, à l'exception peut-être de Stéphane Dion qui a cru bon rédiger la loi C-20 pour que la prochaine question soit assez claire pour qu'il puisse lui aussi la comprendre.
Lorsqu'il était question de Lucien Bouchard, affirment les fédéralistes dans le documentaire, les Québécois étaient prêts à tout excuser.Ils étaient entre autres prêts à ne pas faire de cas du discours de Bouchard sur une race blanche qui ne faisait pas assez d'enfants au Québec, ce qui était fortement déplorable à ses yeux. Ce que le documentaire ne dit pas, c'est que durant une semaine presque complète, les médias et les ténors fédéralistes se sont acharnés sur Bouchard pour lui faire payer sa maladresse.Il fut alors accusé des pires choses :racisme, sexisme, intolérance, etc.Le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, dut même venir à la rescousse du bloquiste en déclarant :«Comment auriez-vous voulu qu'il l'appelle, la race pâle ?».Au lieu de rappeler ces derniers événements, les auteurs de Point de rupture ont préféré donner la parole à Daniel Johnson qui était chef du camp du Non en 1995 et qui affirme sans rire dans le documentaire que les médias ont étouffé l'histoire de Bouchard sur la race blanche en 1995.Une chance que le ridicule ne tue pas.
Les fédéralistes, appuyés par Radio-Canada, tentent également de faire croire aux Québécois qu'ils furent complètement pris au dépourvu en 1995, qu'ils n'avaient pas de plan B pour faire face à la «menace séparatiste».Or, il faut savoir que si les fédéralistes paniquèrent à un certain stade de la campagne parce qu'ils craignaient alors vraiment que le camp du Oui remporte la partie, il n'en demeure pas moins que ceux-ci avaient quelques bons coups retors en réserve.Dans Point de rupture, il semblerait que les questions de l'occupation militaire du Québec après un Oui victorieux et de la non-reconnaissance d'une victoire souverainiste seront abordées dans la seconde portion du documentaire.Alors attendons.Mais nous pouvons dire tout de suite que ces deux éléments se doivent d'être considérés comme faisant partie d'un plan B puisqu'ils ne furent jamais vraiment abordés sur la place publique au cours de la campagne référendaire de 1995. En coulisses, il en était abondamment question toutefois, et ce, jusqu'aux plus hauts échelons puisque le journaliste Lawrence Martin, dans une biographie sur Jean Chrétien, a révélé que ce dernier était d'accord pour envoyer l'armée au Québec si les souverainistes gagnaient. Mais ce n'est certainement pas tout. Mais, malheureusement, les autres éléments de ce qui doit être considéré comme un plan B des fédéralistes, les documentaristes de Point de rupture n'ont pas cru bon les traiter.Pour le bénéfice des Québécois, nous croyons qu'il aurait été important que l'on souligne la tricherie perpétée en 1995 par le camp du Non, camp qui n'a éprouvé aucun remords lorsqu'il violait la loi référendaire du Québec.Pour les fédéralistes, ce n'était nullement un problème de dépenser plus d'argent que ce que permettait la loi référendaire.Les auteurs de Point de rupture n'osent peut-être pas le dire, mais les forces fédéralistes étaient prêtes à tout pour sauver le Canada.L'argent, les naturalisations précipitées d'immigrants et les inscrïptions frauduleuses sur la liste électorale devaient les y aider d'honteuse façon.Ça, il faut bien le comprendre.
L'image que l'on dépeint des souverainistes dans Point de rupture n'est par ailleurs pas très reluisante.À l'image de la couverture médiatique de la campagne référendaire effectuée en 1995, les auteurs du documentaire ont fait passer les ténors souverainistes pour de grands indisciplinés pour qui n'importait que le pouvoir.Dans ce dessein, on a consacré de nombreuses minutes au conflit ayant opposé Lucien Bouchard, Mario Dumont et Jacques Parizeau en 1995.Les accusations de traîtres, d'extrémistes, d'irresponsables et adressées par les chefs souverainistes à leurs collègues occupent une place de choix dans ce documentaire.Il est clair qu'en traitant ainsi l'information, les auteurs ont fait en sorte que les souverainistes apparaissent comme des individus pour qui ne compte que leur gloire personnelle, eux qui ne travaillent décidément pas pour le peuple.Il aurait été à tout le moins honnête de consacrer autant d'énergie à rapporter les conflits qui opposaient les différents acteurs du camp du Non.Et les conflits, dans ce dernier camp, il y en eut de nombreux et de très acerbes aussi.Par exemple, plusieurs fédéralistes québécois n'apprécièrent nullement que Jean Chrétien se refusa catégoriquement à faire preuve d'ouverture envers le Québec après que celui-ci aurait voté Non.Plusieurs stratèges fédéralistes étaient alors conscients que des promesses de changement provenant du fédéral étaient un gage de succès non négligeable pour le camp du Non.La fermeture, les menaces et l'entêtement de Chrétien apparaissaient pour eux comme des atouts pour les souverainistes.Mais cela, les documentaristes semblent avoir préféré ne point en traiter.Tout comme ils ont ignoré la scandaleuse campagne de peur menée par les fédéralistes en 1995 d'ailleurs.
Les auteurs de Point de rupture ont également mis beaucoup d'emphase sur les réactions négatives des Américains face au projet de pays du Québec.De nombreuses minutes y furent consacrées dans le documentaire.En contrepartie, l'acteur international de premier plan qu'était la France dans le contexte référendaire de 1995 ne retint que partiellement l'attention des documentaristes.Pourtant, Jacques Chirac avait appuyé de manière non-équivoque les souverainistes lors d'une célèbre émission américaine.
Dans Point de rupture, il y a donc un déséquilibre qui est tout à l'avantage des fédéralistes.Important est de dire que dans la première portion du documentaire, fort peu d'arguments du camp du Oui sont présentés.En cela, le documentaire est encore une fois à l'image de la couverture médiatique qui a eu lieu en 1995.Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Étant donné qu'il est néfaste de toujours se frotter à des opinions politiques provenant du même camp, les Éditions du Québécois favoriseront bientôt la diversité des points de vue eu égard à la campagne référendaire de 1995.En lançant le livre Nos ennemis, les médias.Petit guide pour comprendre la désinformation canadienne, les Éditions du Québécois permettront aux Québécois de comprendre un peu mieux les stratégies de désinformation des fédéralistes et qui s'orchestrent principalement via les médias.Via les médias, certes, mais via bien d'autres canaux aussi.Après tout, tout bon propagandiste doit savoir exploiter tous les secteurs d'activité qui sont à sa disposition. Le film et le documentaire constituent bien évidemment pour lui des outils dignes d'intérêt.Point de rupture en est une nouvelle fois la preuve.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois --Message edité par Raven le 2005-09-08 21:48:50--
Raven a écritPoint de rupture : les fédéralistes furent les grandes victimes d'octobre 1995
Québec, le 8 septembre 2005 -La présentation de la première partie du documentaire Point de rupture, hier à Radio-Canada,donne des indications sur l'interprétation que les fédéralistes voudront diffuser des événements d'octobre 1995 cet automne.À n'en point douter, ces derniers tenteront de se faire passer aux yeux des Québécois pour les grandes victimes du référendum de 1995.Pourtant, ces mêmes victimes n'ont pas hésité une seule seconde avant d'employer des méthodes frauduleuses pour «écraser» les souverainistes (dixit Claude Garcia et Jean Chrétien).Mais cela, ils se garderont bien d'en parler dans tout documentaire.Il ne faudrait surtout pas qu'ils apparaissent comme les méchants de l'histoire !
Le documentaire Point de rupture réalisé à partir du livre portant le même titre et rédigé par le journaliste et ex-ombudsman de Radio-Canada, Mario Cardinal, présente les acteurs fédéralistes de 1995 comme les victimes d'un scénario fomenté par des souverainistes qui carburaient à l'émotion uniquement.Pauvres fédéralistes, comment pouvaient-ils faire face à l'irrationalité des Québécois qui considéraient le chef du Bloc Québécois, Lucien Bouchard, comme un véritable miraculé. Comment pouvaient-ils convaincre les Québécois de demeurer au Canada alors qu'ils s'apprêtaient à voter à partir d'une question référendaire qu'ils ne comprenaient même pas, c'est enfin ce qu'on prétend dans ce documentaire. Elle était pourtant très clairement posée, cette question. Il faudrait peut-être en revenir enfin de ce débat inepte et concernant la clarté d'une question que tous les Québécois sains d'esprit ont compris, à l'exception peut-être de Stéphane Dion qui a cru bon rédiger la loi C-20 pour que la prochaine question soit assez claire pour qu'il puisse lui aussi la comprendre.
Lorsqu'il était question de Lucien Bouchard, affirment les fédéralistes dans le documentaire, les Québécois étaient prêts à tout excuser.Ils étaient entre autres prêts à ne pas faire de cas du discours de Bouchard sur une race blanche qui ne faisait pas assez d'enfants au Québec, ce qui était fortement déplorable à ses yeux. Ce que le documentaire ne dit pas, c'est que durant une semaine presque complète, les médias et les ténors fédéralistes se sont acharnés sur Bouchard pour lui faire payer sa maladresse.Il fut alors accusé des pires choses :racisme, sexisme, intolérance, etc.Le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, dut même venir à la rescousse du bloquiste en déclarant :«Comment auriez-vous voulu qu'il l'appelle, la race pâle ?».Au lieu de rappeler ces derniers événements, les auteurs de Point de rupture ont préféré donner la parole à Daniel Johnson qui était chef du camp du Non en 1995 et qui affirme sans rire dans le documentaire que les médias ont étouffé l'histoire de Bouchard sur la race blanche en 1995.Une chance que le ridicule ne tue pas.
Les fédéralistes, appuyés par Radio-Canada, tentent également de faire croire aux Québécois qu'ils furent complètement pris au dépourvu en 1995, qu'ils n'avaient pas de plan B pour faire face à la «menace séparatiste».Or, il faut savoir que si les fédéralistes paniquèrent à un certain stade de la campagne parce qu'ils craignaient alors vraiment que le camp du Oui remporte la partie, il n'en demeure pas moins que ceux-ci avaient quelques bons coups retors en réserve.Dans Point de rupture, il semblerait que les questions de l'occupation militaire du Québec après un Oui victorieux et de la non-reconnaissance d'une victoire souverainiste seront abordées dans la seconde portion du documentaire.Alors attendons.Mais nous pouvons dire tout de suite que ces deux éléments se doivent d'être considérés comme faisant partie d'un plan B puisqu'ils ne furent jamais vraiment abordés sur la place publique au cours de la campagne référendaire de 1995. En coulisses, il en était abondamment question toutefois, et ce, jusqu'aux plus hauts échelons puisque le journaliste Lawrence Martin, dans une biographie sur Jean Chrétien, a révélé que ce dernier était d'accord pour envoyer l'armée au Québec si les souverainistes gagnaient. Mais ce n'est certainement pas tout. Mais, malheureusement, les autres éléments de ce qui doit être considéré comme un plan B des fédéralistes, les documentaristes de Point de rupture n'ont pas cru bon les traiter.Pour le bénéfice des Québécois, nous croyons qu'il aurait été important que l'on souligne la tricherie perpétée en 1995 par le camp du Non, camp qui n'a éprouvé aucun remords lorsqu'il violait la loi référendaire du Québec.Pour les fédéralistes, ce n'était nullement un problème de dépenser plus d'argent que ce que permettait la loi référendaire.Les auteurs de Point de rupture n'osent peut-être pas le dire, mais les forces fédéralistes étaient prêtes à tout pour sauver le Canada.L'argent, les naturalisations précipitées d'immigrants et les inscrïptions frauduleuses sur la liste électorale devaient les y aider d'honteuse façon.Ça, il faut bien le comprendre.
L'image que l'on dépeint des souverainistes dans Point de rupture n'est par ailleurs pas très reluisante.À l'image de la couverture médiatique de la campagne référendaire effectuée en 1995, les auteurs du documentaire ont fait passer les ténors souverainistes pour de grands indisciplinés pour qui n'importait que le pouvoir.Dans ce dessein, on a consacré de nombreuses minutes au conflit ayant opposé Lucien Bouchard, Mario Dumont et Jacques Parizeau en 1995.Les accusations de traîtres, d'extrémistes, d'irresponsables et adressées par les chefs souverainistes à leurs collègues occupent une place de choix dans ce documentaire.Il est clair qu'en traitant ainsi l'information, les auteurs ont fait en sorte que les souverainistes apparaissent comme des individus pour qui ne compte que leur gloire personnelle, eux qui ne travaillent décidément pas pour le peuple.Il aurait été à tout le moins honnête de consacrer autant d'énergie à rapporter les conflits qui opposaient les différents acteurs du camp du Non.Et les conflits, dans ce dernier camp, il y en eut de nombreux et de très acerbes aussi.Par exemple, plusieurs fédéralistes québécois n'apprécièrent nullement que Jean Chrétien se refusa catégoriquement à faire preuve d'ouverture envers le Québec après que celui-ci aurait voté Non.Plusieurs stratèges fédéralistes étaient alors conscients que des promesses de changement provenant du fédéral étaient un gage de succès non négligeable pour le camp du Non.La fermeture, les menaces et l'entêtement de Chrétien apparaissaient pour eux comme des atouts pour les souverainistes.Mais cela, les documentaristes semblent avoir préféré ne point en traiter.Tout comme ils ont ignoré la scandaleuse campagne de peur menée par les fédéralistes en 1995 d'ailleurs.
Les auteurs de Point de rupture ont également mis beaucoup d'emphase sur les réactions négatives des Américains face au projet de pays du Québec.De nombreuses minutes y furent consacrées dans le documentaire.En contrepartie, l'acteur international de premier plan qu'était la France dans le contexte référendaire de 1995 ne retint que partiellement l'attention des documentaristes.Pourtant, Jacques Chirac avait appuyé de manière non-équivoque les souverainistes lors d'une célèbre émission américaine.
Dans Point de rupture, il y a donc un déséquilibre qui est tout à l'avantage des fédéralistes.Important est de dire que dans la première portion du documentaire, fort peu d'arguments du camp du Oui sont présentés.En cela, le documentaire est encore une fois à l'image de la couverture médiatique qui a eu lieu en 1995.Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Étant donné qu'il est néfaste de toujours se frotter à des opinions politiques provenant du même camp, les Éditions du Québécois favoriseront bientôt la diversité des points de vue eu égard à la campagne référendaire de 1995.En lançant le livre Nos ennemis, les médias.Petit guide pour comprendre la désinformation canadienne, les Éditions du Québécois permettront aux Québécois de comprendre un peu mieux les stratégies de désinformation des fédéralistes et qui s'orchestrent principalement via les médias.Via les médias, certes, mais via bien d'autres canaux aussi.Après tout, tout bon propagandiste doit savoir exploiter tous les secteurs d'activité qui sont à sa disposition. Le film et le documentaire constituent bien évidemment pour lui des outils dignes d'intérêt.Point de rupture en est une nouvelle fois la preuve.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
Est-ce vraiment surprenant?
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas écouter et que je n'écouterai jamais une émission traitant du référendum à Radio-Canada ;)
Québec, le 8 septembre 2005 -La présentation de la première partie du documentaire Point de rupture, hier à Radio-Canada,donne des indications sur l'interprétation que les fédéralistes voudront diffuser des événements d'octobre 1995 cet automne.À n'en point douter, ces derniers tenteront de se faire passer aux yeux des Québécois pour les grandes victimes du référendum de 1995.Pourtant, ces mêmes victimes n'ont pas hésité une seule seconde avant d'employer des méthodes frauduleuses pour «écraser» les souverainistes (dixit Claude Garcia et Jean Chrétien).Mais cela, ils se garderont bien d'en parler dans tout documentaire.Il ne faudrait surtout pas qu'ils apparaissent comme les méchants de l'histoire !
Le documentaire Point de rupture réalisé à partir du livre portant le même titre et rédigé par le journaliste et ex-ombudsman de Radio-Canada, Mario Cardinal, présente les acteurs fédéralistes de 1995 comme les victimes d'un scénario fomenté par des souverainistes qui carburaient à l'émotion uniquement.Pauvres fédéralistes, comment pouvaient-ils faire face à l'irrationalité des Québécois qui considéraient le chef du Bloc Québécois, Lucien Bouchard, comme un véritable miraculé. Comment pouvaient-ils convaincre les Québécois de demeurer au Canada alors qu'ils s'apprêtaient à voter à partir d'une question référendaire qu'ils ne comprenaient même pas, c'est enfin ce qu'on prétend dans ce documentaire. Elle était pourtant très clairement posée, cette question. Il faudrait peut-être en revenir enfin de ce débat inepte et concernant la clarté d'une question que tous les Québécois sains d'esprit ont compris, à l'exception peut-être de Stéphane Dion qui a cru bon rédiger la loi C-20 pour que la prochaine question soit assez claire pour qu'il puisse lui aussi la comprendre.
Lorsqu'il était question de Lucien Bouchard, affirment les fédéralistes dans le documentaire, les Québécois étaient prêts à tout excuser.Ils étaient entre autres prêts à ne pas faire de cas du discours de Bouchard sur une race blanche qui ne faisait pas assez d'enfants au Québec, ce qui était fortement déplorable à ses yeux. Ce que le documentaire ne dit pas, c'est que durant une semaine presque complète, les médias et les ténors fédéralistes se sont acharnés sur Bouchard pour lui faire payer sa maladresse.Il fut alors accusé des pires choses :racisme, sexisme, intolérance, etc.Le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, dut même venir à la rescousse du bloquiste en déclarant :«Comment auriez-vous voulu qu'il l'appelle, la race pâle ?».Au lieu de rappeler ces derniers événements, les auteurs de Point de rupture ont préféré donner la parole à Daniel Johnson qui était chef du camp du Non en 1995 et qui affirme sans rire dans le documentaire que les médias ont étouffé l'histoire de Bouchard sur la race blanche en 1995.Une chance que le ridicule ne tue pas.
Les fédéralistes, appuyés par Radio-Canada, tentent également de faire croire aux Québécois qu'ils furent complètement pris au dépourvu en 1995, qu'ils n'avaient pas de plan B pour faire face à la «menace séparatiste».Or, il faut savoir que si les fédéralistes paniquèrent à un certain stade de la campagne parce qu'ils craignaient alors vraiment que le camp du Oui remporte la partie, il n'en demeure pas moins que ceux-ci avaient quelques bons coups retors en réserve.Dans Point de rupture, il semblerait que les questions de l'occupation militaire du Québec après un Oui victorieux et de la non-reconnaissance d'une victoire souverainiste seront abordées dans la seconde portion du documentaire.Alors attendons.Mais nous pouvons dire tout de suite que ces deux éléments se doivent d'être considérés comme faisant partie d'un plan B puisqu'ils ne furent jamais vraiment abordés sur la place publique au cours de la campagne référendaire de 1995. En coulisses, il en était abondamment question toutefois, et ce, jusqu'aux plus hauts échelons puisque le journaliste Lawrence Martin, dans une biographie sur Jean Chrétien, a révélé que ce dernier était d'accord pour envoyer l'armée au Québec si les souverainistes gagnaient. Mais ce n'est certainement pas tout. Mais, malheureusement, les autres éléments de ce qui doit être considéré comme un plan B des fédéralistes, les documentaristes de Point de rupture n'ont pas cru bon les traiter.Pour le bénéfice des Québécois, nous croyons qu'il aurait été important que l'on souligne la tricherie perpétée en 1995 par le camp du Non, camp qui n'a éprouvé aucun remords lorsqu'il violait la loi référendaire du Québec.Pour les fédéralistes, ce n'était nullement un problème de dépenser plus d'argent que ce que permettait la loi référendaire.Les auteurs de Point de rupture n'osent peut-être pas le dire, mais les forces fédéralistes étaient prêtes à tout pour sauver le Canada.L'argent, les naturalisations précipitées d'immigrants et les inscrïptions frauduleuses sur la liste électorale devaient les y aider d'honteuse façon.Ça, il faut bien le comprendre.
L'image que l'on dépeint des souverainistes dans Point de rupture n'est par ailleurs pas très reluisante.À l'image de la couverture médiatique de la campagne référendaire effectuée en 1995, les auteurs du documentaire ont fait passer les ténors souverainistes pour de grands indisciplinés pour qui n'importait que le pouvoir.Dans ce dessein, on a consacré de nombreuses minutes au conflit ayant opposé Lucien Bouchard, Mario Dumont et Jacques Parizeau en 1995.Les accusations de traîtres, d'extrémistes, d'irresponsables et adressées par les chefs souverainistes à leurs collègues occupent une place de choix dans ce documentaire.Il est clair qu'en traitant ainsi l'information, les auteurs ont fait en sorte que les souverainistes apparaissent comme des individus pour qui ne compte que leur gloire personnelle, eux qui ne travaillent décidément pas pour le peuple.Il aurait été à tout le moins honnête de consacrer autant d'énergie à rapporter les conflits qui opposaient les différents acteurs du camp du Non.Et les conflits, dans ce dernier camp, il y en eut de nombreux et de très acerbes aussi.Par exemple, plusieurs fédéralistes québécois n'apprécièrent nullement que Jean Chrétien se refusa catégoriquement à faire preuve d'ouverture envers le Québec après que celui-ci aurait voté Non.Plusieurs stratèges fédéralistes étaient alors conscients que des promesses de changement provenant du fédéral étaient un gage de succès non négligeable pour le camp du Non.La fermeture, les menaces et l'entêtement de Chrétien apparaissaient pour eux comme des atouts pour les souverainistes.Mais cela, les documentaristes semblent avoir préféré ne point en traiter.Tout comme ils ont ignoré la scandaleuse campagne de peur menée par les fédéralistes en 1995 d'ailleurs.
Les auteurs de Point de rupture ont également mis beaucoup d'emphase sur les réactions négatives des Américains face au projet de pays du Québec.De nombreuses minutes y furent consacrées dans le documentaire.En contrepartie, l'acteur international de premier plan qu'était la France dans le contexte référendaire de 1995 ne retint que partiellement l'attention des documentaristes.Pourtant, Jacques Chirac avait appuyé de manière non-équivoque les souverainistes lors d'une célèbre émission américaine.
Dans Point de rupture, il y a donc un déséquilibre qui est tout à l'avantage des fédéralistes.Important est de dire que dans la première portion du documentaire, fort peu d'arguments du camp du Oui sont présentés.En cela, le documentaire est encore une fois à l'image de la couverture médiatique qui a eu lieu en 1995.Tant dans le documentaire que dans les médias, on a donné l'impression de couvrir efficacement le camp du Oui et d'agir par conséquent de façon fort démocratique.Par contre, tous plus habiles qu'ils sont les uns que les autres, les experts des communications du camp fédéraliste évitent toujours soigneusement de présenter une image positive des souverainistes lorsqu'ils couvrent leurs réalisations.Quand ils se chicanent ou qu'ils sont sur la défensive, il n'y a aucun problème pour eux à leur donner la parole. Mais quand ils passent à l'offensive ou qu'ils viennent d'effectuer un bon coup, mieux vaut donner la parole aux fédéralistes qui se chargeront de les dénigrer.Bien que subtile, la stratégie de désinformation des fédéralistes est malgré tout évidente pour tous ceux qui se donnent la peine d'analyser méticuleusement leurs gestes.Point de rupture s'inscrit dans cette campagne de désinformation, c'est indéniable.
Étant donné qu'il est néfaste de toujours se frotter à des opinions politiques provenant du même camp, les Éditions du Québécois favoriseront bientôt la diversité des points de vue eu égard à la campagne référendaire de 1995.En lançant le livre Nos ennemis, les médias.Petit guide pour comprendre la désinformation canadienne, les Éditions du Québécois permettront aux Québécois de comprendre un peu mieux les stratégies de désinformation des fédéralistes et qui s'orchestrent principalement via les médias.Via les médias, certes, mais via bien d'autres canaux aussi.Après tout, tout bon propagandiste doit savoir exploiter tous les secteurs d'activité qui sont à sa disposition. Le film et le documentaire constituent bien évidemment pour lui des outils dignes d'intérêt.Point de rupture en est une nouvelle fois la preuve.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
Est-ce vraiment surprenant?
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas écouter et que je n'écouterai jamais une émission traitant du référendum à Radio-Canada ;)
- *Raphaëlle*
- Immortel du Domaine
- Messages : 22597
- Inscription : jeu. janv. 27, 2005 4:00 am
J'ai écouté et j'ai trouvé que c,était plutôt objectif...
Ils montraient l'opinion des deux camps...Les fédéralistes considéraient les souverainistes comme des gros méchants, alors c'est normal que dans l'émission quand ils parlent du point de vue des fédéralistes, les souverainistes aient l'air des gros méchants. Ce serait de modifier une tranche d'histoire autrement..
Je me souviens parfaitement de cette soirée de référendum...J'avais 8 ans. Je me souviens, mon père m'avait amené à une soirée souverainiste et je m'étais effoirée sur la table à l'annonce du NON...à 8 ans...Les journalistes sur place me trouvaient ben cuuuuute...
J'ai aussi assisté à un discours de Jacques Parizeau en Outaouais, je me souviendrai toute ma vie des regards posés sur la petite moi...
L'émission m'a émue au plus au point, que de souvenirs...
Je me rappelle aussi qu'on était 3 petits pous dans ma classe à être pour le "Oui" donc on s'appelait "O" "U" et "I" évidemment...et maudit qu'on se faisait écoeurer dans la cour d'école!
En terminant, avez-vous remarqué Hélène Bourgeois Leclerc en larmes après l'annonce "Si la tendance se maintient..."
Ils montraient l'opinion des deux camps...Les fédéralistes considéraient les souverainistes comme des gros méchants, alors c'est normal que dans l'émission quand ils parlent du point de vue des fédéralistes, les souverainistes aient l'air des gros méchants. Ce serait de modifier une tranche d'histoire autrement..
Je me souviens parfaitement de cette soirée de référendum...J'avais 8 ans. Je me souviens, mon père m'avait amené à une soirée souverainiste et je m'étais effoirée sur la table à l'annonce du NON...à 8 ans...Les journalistes sur place me trouvaient ben cuuuuute...
J'ai aussi assisté à un discours de Jacques Parizeau en Outaouais, je me souviendrai toute ma vie des regards posés sur la petite moi...
L'émission m'a émue au plus au point, que de souvenirs...
Je me rappelle aussi qu'on était 3 petits pous dans ma classe à être pour le "Oui" donc on s'appelait "O" "U" et "I" évidemment...et maudit qu'on se faisait écoeurer dans la cour d'école!
En terminant, avez-vous remarqué Hélène Bourgeois Leclerc en larmes après l'annonce "Si la tendance se maintient..."
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- Manitou de la Parlotte
- Messages : 2013
- Inscription : lun. oct. 20, 2003 12:00 am
Mon dieu, j'en reviens pas j'ai fait de peine au Canayen si j'avais su qui nous aima...
Sans blague la deuxième n'etait pas trop objective, on a vu au moins une 1/2 heure de canadien en pleurs.... Le pire c'est quand les politiciens prennent la parole en français devant une foule qui ne comprend pas un mot, c'était tellement évident qu'ils comprenaient rien, pathétique.
Que dire de la citation : Chrétien n'avait pas la fougue d'un Jean Charest. hilarant.
Petit clin d'oeil à la commission Gomery à la fin, on peut comparer à la fin d'un film d'horreur qui laisse présager une suite ; au primtemps 2005 les sondages démontraient une augmentation dans la population Québecoise de l'option souverainiste...... À suivre bientôt dans une salle près de chez vous
Sans blague la deuxième n'etait pas trop objective, on a vu au moins une 1/2 heure de canadien en pleurs.... Le pire c'est quand les politiciens prennent la parole en français devant une foule qui ne comprend pas un mot, c'était tellement évident qu'ils comprenaient rien, pathétique.
Que dire de la citation : Chrétien n'avait pas la fougue d'un Jean Charest. hilarant.
Petit clin d'oeil à la commission Gomery à la fin, on peut comparer à la fin d'un film d'horreur qui laisse présager une suite ; au primtemps 2005 les sondages démontraient une augmentation dans la population Québecoise de l'option souverainiste...... À suivre bientôt dans une salle près de chez vous
Moi aussi j'ai pas trouvé le reportage ben objectif... Ils ont oublié tellement de choses qui s'est passé du côté du NON (tel que les listes électorales frauduleuses, les commandites irrationnels...)
De plus, ça nous a confirmé que les politiciens sont des menteurs pour arriver à leurs fins. Jean Chrétien avait promis une couple d'affaire au Québécois, mais il a oublié après avoir gagné...
Moi j'avais 14 ans au moment du référendum et je me souviens pas de grand chose.
Chose certaine, quand j'ai regardé le reportage, j'ai remarqué que nous étions devenu à ce moment là une province distincte des autres. Les fédéralistes n'ont pas semblé comprendre la bataille des Québécois français qui part de loin !
J'imagine qu'il va y avoir d'autres reportages sur le référendum ou un sur le scandale des commandites tant qu'à y être car il est très relié avec le référendum !!!
De plus, ça nous a confirmé que les politiciens sont des menteurs pour arriver à leurs fins. Jean Chrétien avait promis une couple d'affaire au Québécois, mais il a oublié après avoir gagné...
Moi j'avais 14 ans au moment du référendum et je me souviens pas de grand chose.
Chose certaine, quand j'ai regardé le reportage, j'ai remarqué que nous étions devenu à ce moment là une province distincte des autres. Les fédéralistes n'ont pas semblé comprendre la bataille des Québécois français qui part de loin !
J'imagine qu'il va y avoir d'autres reportages sur le référendum ou un sur le scandale des commandites tant qu'à y être car il est très relié avec le référendum !!!
praeteritum a écritUne chose que je n'ai jamais compris concernant le résultat du référendum de 1995.
Il y a eu plus de 80 000 bulletins de vote rejetés. Pourquoi le camp du OUI n'ont-ils pas insisté pour les faire reviser? Peut-etre que les 30 000 votes manquants pour le OUI s'y trouvaient.
Parce que la marge de confiance était de 52% et plus (d'après le reportage d'hier), alors il manquait 50 000 pur être à égalité avec le NON, les 30 000 de plus n'auraient pas donné une majorité confirtable aux politiciens pour revendiquer l'indépendance face au Canada et aux autres nations, et ça aurait créé ue polémique ici parce que plusieurs personnes disaient qu'à 50% + 1, on y allait alors que nous n'aurions pas été reconnus internationalement.
Je crois qu'ils ont évités une crise du genre "Ils font un référendum, mais ils ont peur de l'appliquer ensuite"
Il y a eu plus de 80 000 bulletins de vote rejetés. Pourquoi le camp du OUI n'ont-ils pas insisté pour les faire reviser? Peut-etre que les 30 000 votes manquants pour le OUI s'y trouvaient.
Parce que la marge de confiance était de 52% et plus (d'après le reportage d'hier), alors il manquait 50 000 pur être à égalité avec le NON, les 30 000 de plus n'auraient pas donné une majorité confirtable aux politiciens pour revendiquer l'indépendance face au Canada et aux autres nations, et ça aurait créé ue polémique ici parce que plusieurs personnes disaient qu'à 50% + 1, on y allait alors que nous n'aurions pas été reconnus internationalement.
Je crois qu'ils ont évités une crise du genre "Ils font un référendum, mais ils ont peur de l'appliquer ensuite"
