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Publié : jeu. avr. 05, 2007 12:17 am
par nick11f

Publié : jeu. avr. 05, 2007 12:19 am
par nick11f
Le mercredi 04 avril 2007




Porté par une mise en scène sobre, le spectacle de Wilfred Le Bouthillier s’avère efficace, bien rythmé. Pas de grands moments d’exaltation, mais pas une once d’ennui non plus.



Wilfred l’affranchi

Le tsunami Star Académie, dont il est sorti grand gagnant en 2003, a frappé, l’effet s’est estompé. Mais le ressac aura laissé sur la plage un Wilfred Le Bouthillier différent, nouveau et... résolument amélioré.

« Vous êtes la plus grande foule de la tournée ! », a lancé d’entrée de jeu le chanteur acadien au public de la salle Albert-Rousseau pourtant remplie aux trois quarts.

Oui, les foules sont plus petites et son nouvel album, Poussières, sorti il y a un an presque jour pour jour et dont il signe la majorité des paroles et musiques, n’a vendu que 25 000 exemplaires. C’est huit fois moins que son éponyme de 2003. Mais les chiffres, l’ex-pêcheur de homard du Nouveau-Brunswick n’en avait que faire, hier. Visiblement affranchi de l’étiquette académicienne, fier de son produit, c’est un Wilfred authentique, en jeans et en t-shirt — loin du look emo vaguement fabriqué de la pochette de Poussières —, qui a présenté hier son album aux accents plus rock.



Après avoir brisé la glace avec Tant qu’il y aura, le chanteur a rapidement présenté ses musiciens. Un geste qui en dit beaucoup sur l’esprit de groupe qui caractérise cette tournée. Il faut dire que Wilfred est bien entouré de Daniel Godin et de Sylvain Quesnel (guitares électriques), de Pierre Duchesne (basse) et de Shawn Sasyniuk à la batterie. Sans doute le seul gars au Québec à jouer du AC/DC à la... mandoline !

S’ajoute à ce solide band le guitariste et auteur-compositeur-interprète Danny Boudreau, qui a bien fait lors d’une courte première partie de cinq chansons. Cet Acadien, ami personnel de Le Bouthillier, partage avec lui une complicité palpable lorsque les deux hommes interprètent Le monde a bien changé du groupe 1755, leurs « Beatles acadiens ».

Porté par une mise en scène sobre, assurée par Wilfred lui-même, le spectacle s’avère efficace, bien rythmé. Pas de grands moments d’exaltation, mais pas une once d’ennui non plus.

Même si ses chansons pop-rock se ressemblent par moments et qu’il ne casse rien sur le plan des textes, il faut reconnaître l’authenticité de Wilfred, qui a livré l’entièreté de Poussières dont Avec toi, gardée pour la fin. On retiendra aussi les incontournables Que passent les saisons et Jean Le Batailleur de Zachary Richard, dont il interprète aussi Réveille.

Une absence notable : Amène-toi chez nous de Jacques Michel, celle-là même qu’il avait maintes fois interprétée à l’époque de Star Académie. Signe que Wilfred a tourné la page ? C’est permis de le penser...


Publié : jeu. avr. 05, 2007 11:52 am
par wilf
    j'suis contente de voir que dans le Soleil les critiques sont bonnes tout comme celles dans le Journal de Québec de ce matin...Bravo Wilfred

Publié : jeu. avr. 05, 2007 2:52 pm
par nick11f

Publié : jeu. avr. 05, 2007 6:01 pm
par wilf
Merci Nick d'avoir scanner l'article du Journal

Publié : ven. avr. 06, 2007 5:11 am
par Naley
Merci pour les articles!