Citation :
MARIE-ÉLAINE THIBERT
Précieux cadeaux
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
En l’espace d’une seule année, Marie-Élaine Thibert a vendu plus de 300 000 albums, un record inégalé depuis. Si le public est déjà convaincu, la liste des collaborateurs figurant sur Comme ça permet de croire que cette fois, l’interprète a également réussi à charmer le milieu artistique.
Michel Rivard, Paul Piché, Jim Corcoran, Chris De Burgh, Luc De Larochellière, Jamil, Marc Dupré et Marc Déry ne sont que quelques-uns des grands noms de la chanson qui ont mis la main à la pâte pour le nouveau projet de Marie-Élaine Thibert.
Se sent-elle plus crédible comme artiste maintenant que tous ces gens réputés s’allient à elle? «Je pense que ça aide beaucoup. Ne serait-ce que d’avoir Paul Piché ou Michel Rivard sur son album, ça ne peut pas ne pas être crédible! Mais au-delà de ça, je suis très contente parce que tous ces auteurs-compositeurs, je les écoutais et les admirais déjà depuis longtemps. Ce sont tous des idoles, et que ça m’apporte ou non plus de crédibilité, c’est un honneur pour moi de les avoir sur l’album», confie la jeune femme de 24 ans, qui n’en revient pas encore.
Cadeaux et conseils
En plus de chanter leurs mots et leurs mélodies, Marie-Élaine a pu bénéficier de leurs conseils. Un cadeau précieux.
«Paul Piché, sa chanson est arrivée à la fin de la production. Il est venu chaque fois que j’ai enregistré ma voix en studio. On m’avait averti que du Paul Piché, c’était très dur à chanter. Je capotais quand j’ai commencé à chanter cette chanson-là!», avoue candidement Marie-Élaine.
Elle a dû s’y prendre à plusieurs reprises pour l’assimiler, allant même jusqu’à la modifier. «Mais lui m’a encouragée à la faire telle quelle. Alors j’ai suivi son conseil. Je veux tellement que ça soit bien fait, ce sont des chansons de grands auteurs, je sens que j’ai un devoir envers eux!», lance-t-elle.
Des auteurs qui sont en majorité des hommes. «Je ne m’étais jamais arrêtée à ça, mais c’est vrai que ce sont surtout des hommes qui ont écrit pour moi. Je m’y sens bien, il y a peut-être quelque chose qui m’attire dans leur écriture. Ça a sans doute à voir avec mon côté tomboy, et c’est comme en tournée, où je suis principalement entouré de gars.»
Comme ça est aussi l’occasion de découvrir une autre facette du talent de Marie-Élaine Thibert. D’abord dans la variété de ses interprétations, ensuite dans sa façon de nous faire apprécier sa voix sans avoir chaque fois à provoquer un feu d’artifice.
«Ce n’était pas une démarche consciente. Ça dépendait davantage des chansons qu’on recevait. Cela dit, on a reçu de très belles chansons d’artistes comme Michel Rivard ou Paul Piché qui n’étaient simplement pas faites pour que je me mette à crier. Ça a donné moi, dans le fond, l’album», explique Marie-Élaine, dont le choix s’est naturellement arrêté vers ces chansons à texte.
La plupart de ces choix sont des conséquences de rencontres ou encore de demandes spéciales. Comme cette chanson de Chris De Burgh, adaptée par Jim Corcoran. «Nous sommes allés à Londres le voir en spectacle, puis il nous a invités à souper. Je lui ai dit que je voulais reprendre une chanson de lui, en français… et il m’a dit: Pourquoi ne pas la faire ensemble?», raconte l’interprète.
«Je le sens fort»
De Comme ça, Marie-Élaine dira aussi: «C’est un album que j’assume vraiment. Je le sens fort. Je me suis donnée à fond dans chaque étape. On se sent beaucoup plus en sécurité quand ce sont nos choix», explique-t-elle.
Ce qui nous frappe lorsqu’on rencontre Marie-Élaine Thibert, c’est sa grande simplicité et sa confiance en la vie.
Respect et simplicité
«Je vis mon rêve, je chante. Il y a des gens autour de moi, des maquilleurs, coiffeurs, techniciens, qui sont des artistes aussi. Je reste comme je suis, parce que je ne suis pas plus que moi ou qu’eux, et ce, malgré le fait que je sois plus connue. Ma philosophie au fond, c’est le respect.»
Ce respect et cette simplicité expliquent sans doute pourquoi la chanteuse fait l’objet d’une telle dévotion auprès de ses fans, extrêmement fidèles.
«Je ne suis plus vraiment effrayée par ça. J’avoue qu’au départ, ça m’avait prise par surprise. De voir des gens qui viennent à chaque spectacle, qui se font faire des t-shirts, qui s’organisent des fan clubs… Alors au début, quand tu ne connais pas ça, ça fait peur. Mais là, ça fait quatre ans que je les côtoie et je commence à les connaître», explique-t-elle.
Aujourd’hui, Marie-Élaine Thibert se dit même plus confortable lorsqu’elle sait que ces derniers sont dans la salle pour l’applaudir. «C’est rassurant en partie!», soulève- t-elle.
Des fans qui l’aident à passer à travers l’angoisse du CD et du lancement, la semaine prochaine.
«Je me rends compte que c’est là, caché au fond de moi, mais pas pour me rendre malade. En fait, je crois qu’il s’agit plutôt de la fébrilité de partager Comme ça avec le public», conclut-elle.
Comme ça sort en magasin le 3 avril. Le lancement se fera le lendemain à l’Olympia.
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 2-jdm.html
Merci beaucoup à Élise-Gisèle d'avoir placé cet article sur le forum du Domaine bleu. --Message edité par felix le 2007-04-01 10:42:35--