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Publié : sam. mars 11, 2006 6:31 am
par Acrux



Depuis le 1er vol du Russe Youri Gagarine en 1961, les hommes n’ont cessé d’imaginer des moyens de plus en plus innovants pour accéder et évoluer durablement dans l’espace.

La station spatiale internationale (ISS) représente une étape majeure pour la connaissance et la maîtrise de ce monde fascinant en permettant de faire vivre et travailler l’homme dans l’espace, sa durée de vie étant d’une dizaine d’années au minimum.

Les dimensions de la station sont équivalentes à celles d’un terrain de football et plus de 40 vols seront nécessaires afin d’assembler la centaine d’éléments qui la composent. Pour réaliser ce projet d’une ampleur inégalée, les Etats-Unis, le Canada, la Russie, le Japon, la France et 10 autres pays européens membres de l’ESA ont uni leurs forces.

Les enjeux scientifiques sont de taille : l’ISS représente un terrain d’expérimentation unique pour les sciences de la vie et de la matière mais aussi une plate-forme d’observation de la Terre et de l’Univers.

Le lancement du 1er élément de l’ISS, le module russe Zarya, a eu lieu en 1998 et, depuis novembre 2000, 3 spationautes occupent en permanence la station. Suite à la tragédie de Columbia en février 2003, des incertitudes demeurent cependant quant au calendrier de développement de l’ISS et à sa configuration finale.

Publié : sam. mars 11, 2006 6:33 am
par Acrux
Déclaration commune des Chefs d'Agence sur la Station spatiale internationale





ESA PR 09-2006. Les Chefs des agences spatiales du Canada, des États-Unis, de l'Europe, du Japon et de la Russie se sont réunis le 2 mars 2006 au Centre spatial Kennedy, en Floride, afin de faire le point sur la coopération au programme de Station spatiale internationale (ISS) et d'entériner une révision de la configuration et de la séquence d'assemblage de l'ISS.

Cette réunion a également été l'occasion pour les Chefs d'Agence de passer en revue les activités conduites à bord de l'ISS et leurs activités respectives de développement de matériel de vol. Les partenaires ont réaffirmé l'engagement de leurs agences à s'acquitter de leurs obligations, à faire en sorte que la Station fonctionne avec un équipage de six membres en 2009 et à assurer un nombre suffisant de vols de navette pour achever l'assemblage de la Station d'ici la fin de la décennie. Ils ont également confirmé leur intention de recourir à une combinaison de systèmes de transport fournis par les États-Unis, l'Europe, le Japon et la Russie afin de terminer l'assemblage de l'ISS dans des délais qui soient compatibles avec les besoins des partenaires et permettent d'exploiter pleinement les ressources incomparables offertes par l'ISS pendant toute sa durée de vie.  
 
Les Chefs d'Agence ont rendu hommage au travail exceptionnel accompli par les équipages en orbite et le personnel de soutien au sol, saluant la créativité dont ils font preuve pour tirer au maximum parti des ressources disponibles afin d'exploiter l'ISS, de préparer les futures missions d'assemblage et de conduire des expériences scientifiques à bord de la Station. Le rythme soutenu des vols de capsules russes, les prouesses du bras robotisé Canadarm 2, le succès du vol logistique de la navette et les ressources extraordinaires déployées par l'ensemble des ingénieurs, des chercheurs et du personnel d'exploitation au sol ont mis en évidence la solidité du partenariat ISS et l'importance de la coopération internationale dans le domaine spatial.
Les partenaires attendent avec impatience le prochain vol de la navette spatiale à l'occasion de la mission STS-121 ainsi que la reprise des activités d'assemblage de la Station et le retour à un équipage permanent de trois membres. Ils ont également pris note du prochain lancement d'éléments clés de la Station, parmi lesquels : trois poutrelles d'alimentation supplémentaires destinées à satisfaire l'ensemble des besoins de la Station et des partenaires, le véhicule de transfert automatique de l'Agence spatiale européenne (ESA), l'élément de jonction n°2 des États-Unis, le module Columbus de l'ESA, le robot canadien Dextre, manipulateur agile spécialisé à deux bras, le module expérimental japonais Kibo, le module laboratoire polyvalent russe et le véhicule de transfert japonais H-2. Grâce à ces éléments, les partenaires au programme ISS pourront réaliser leur objectif, à savoir exploiter et utiliser une station spatiale internationale civile occupée en permanence.

Publié : mar. mars 14, 2006 7:42 pm
par Everlast
sa durée de vie étant d’une dizaine d’années au minimum.

salut, j'ai pas compris cette phrase !

Publié : mer. mars 15, 2006 5:01 am
par Acrux
Everlast  a écritsa durée de vie étant d’une dizaine d’années au minimum.

salut, j'ai pas compris cette phrase ! Avec tous les débris spatiaux qu'il y a en orbite, c'est dificile de garder longtemps un appareil de cette taille en parfait état. À chaque dix ans il faudra probablement rénover...

Personnellement, j'aimerais mieux qu'on remplace ce projet par une base sur la lune  ;)

Publié : mer. mars 15, 2006 2:32 pm
par Everlast
Acrux  a écrit Avec tous les débris spatiaux qu'il y a en orbite, c'est dificile de garder longtemps un appareil de cette taille en parfait état. À chaque dix ans il faudra probablement rénover...

Personnellement, j'aimerais mieux qu'on remplace ce projet par une base sur la lune  ;)  
Ouais, mais tu sait qu'ils ont surement un interet a etre plus proche de la terre, pour les communication ects.. et ca doit être beaucoup moins couteux.

Publié : jeu. mai 11, 2006 6:38 pm
par Fleur de Jasmin