Publié : lun. mai 08, 2006 2:28 pm
Le lundi 08 mai 2006
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Photo AFP
Le réchauffement climatique menace les oiseaux migrateurs
AFP
Paris
En raison du réchauffement climatique, certains oiseaux migrateurs arrivent désormais en Europe après la période où les insectes qui leur servent de nourriture sont les plus abondants, selon une étude à paraître jeudi, qui y voit une menace pour leur survie.
Des scientifiques néerlandais ont étudié entre 1987 et 2003 l'évolution des populations de gobe-mouche noir (Ficedula hypoleuca), un passereau européen qui prend ses quartiers d'hiver en Afrique sub-saharienne. Le gobe-mouche noir se nourrit principalement de chenilles.
Le réchauffement climatique a avancé la période où ces chenilles sont normalement abondantes, mais les gobe-mouches n'ont pas pour autant modifié leur période de reproduction. Résultat: leurs oisillons ne trouvent pas à leur disposition la quantité nécessaire de nourriture permettant leur survie.
Selon l'auteur principal de l'article à paraître dans le magazine scientifique Nature, Christiaan Both, de l'Institut d'écologie des Pays-Bas, 90 % de la population locale de gobe-mouches a disparu lorsque le «pic de nourriture» disponible s'est retrouvé avancé. La proportion n'est que de 10 % lorsque le taux de nourriture maximum arrive plus tard dans l'année.
Les chercheurs ont ensuite tenté de comprendre pourquoi les gobe-mouches ne modifient pas d'eux-mêmes leur période de ponte et sont incapables de s'adapter au changement. Ils avancent qu'en dépit des hivers plus doux, leur migration intervient toujours à la même période de l'année.
Progressivement, la plupart des oiseaux migrateurs pourraient rencontrer les mêmes difficultés, s'inquiètent les auteurs.
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Le réchauffement climatique menace les oiseaux migrateurs
AFP
Paris
En raison du réchauffement climatique, certains oiseaux migrateurs arrivent désormais en Europe après la période où les insectes qui leur servent de nourriture sont les plus abondants, selon une étude à paraître jeudi, qui y voit une menace pour leur survie.
Des scientifiques néerlandais ont étudié entre 1987 et 2003 l'évolution des populations de gobe-mouche noir (Ficedula hypoleuca), un passereau européen qui prend ses quartiers d'hiver en Afrique sub-saharienne. Le gobe-mouche noir se nourrit principalement de chenilles.
Le réchauffement climatique a avancé la période où ces chenilles sont normalement abondantes, mais les gobe-mouches n'ont pas pour autant modifié leur période de reproduction. Résultat: leurs oisillons ne trouvent pas à leur disposition la quantité nécessaire de nourriture permettant leur survie.
Selon l'auteur principal de l'article à paraître dans le magazine scientifique Nature, Christiaan Both, de l'Institut d'écologie des Pays-Bas, 90 % de la population locale de gobe-mouches a disparu lorsque le «pic de nourriture» disponible s'est retrouvé avancé. La proportion n'est que de 10 % lorsque le taux de nourriture maximum arrive plus tard dans l'année.
Les chercheurs ont ensuite tenté de comprendre pourquoi les gobe-mouches ne modifient pas d'eux-mêmes leur période de ponte et sont incapables de s'adapter au changement. Ils avancent qu'en dépit des hivers plus doux, leur migration intervient toujours à la même période de l'année.
Progressivement, la plupart des oiseaux migrateurs pourraient rencontrer les mêmes difficultés, s'inquiètent les auteurs.