Publié : ven. janv. 13, 2006 11:33 am
Après un voyage de sept ans et de 4,6 milliards de kilomètres, la sonde spatiale américaine Stardust va livrer sur Terre dimanche les premières poussières de comète jamais récoltées.
Cette moisson pourrait aider à mieux comprendre les origines du système solaire.
La sonde larguera en avant-midi une capsule de 45 kilogrammes contenant ces échantillons ainsi que des particules interstellaires, qui proviendraient d'anciennes étoiles disparues.
La précieuse cargaison plongera dans l'atmosphère à quelque 46 440 kilomètres à l'heure, soit la vitesse record de rentrée dans l'atmosphère pour un objet fabriqué par l'homme.
La capsule déploiera le premier de ses deux parachutes à 32 kilomètres d'altitude, le second devant s'ouvrir quelques minutes après. Si tout se passe bien, elle atterrira en douceur sur une base militaire du désert de l'Utah, aux États-Unis.
Durant sa descente, elle brillera autant que Vénus pendant une minute trente et sera visible à l'oeil nu dans une grande partie de l'ouest des États-Unis.
Les comètes fascinent les scientifiques depuis des siècles. En juillet dernier, la sonde de la NASA Deep Impact avait percuté la comète Tempel 1 à l'aide d'un projectile. Le but était d'étudier les débris résultant de la collision.
Stardust est allée plus loin en récupérant pour la première fois des échantillons d'une comète. Le 2 juillet 2004, la sonde s'est approchée à moins de 250 kilomètres du noyau de «Wild 2» pour capturer de minuscules grains de poussières.
Autre article :
http://www.futura-sciences.com/news-apr ... e_7922.php
Cette moisson pourrait aider à mieux comprendre les origines du système solaire.
La sonde larguera en avant-midi une capsule de 45 kilogrammes contenant ces échantillons ainsi que des particules interstellaires, qui proviendraient d'anciennes étoiles disparues.
La précieuse cargaison plongera dans l'atmosphère à quelque 46 440 kilomètres à l'heure, soit la vitesse record de rentrée dans l'atmosphère pour un objet fabriqué par l'homme.
La capsule déploiera le premier de ses deux parachutes à 32 kilomètres d'altitude, le second devant s'ouvrir quelques minutes après. Si tout se passe bien, elle atterrira en douceur sur une base militaire du désert de l'Utah, aux États-Unis.
Durant sa descente, elle brillera autant que Vénus pendant une minute trente et sera visible à l'oeil nu dans une grande partie de l'ouest des États-Unis.
Les comètes fascinent les scientifiques depuis des siècles. En juillet dernier, la sonde de la NASA Deep Impact avait percuté la comète Tempel 1 à l'aide d'un projectile. Le but était d'étudier les débris résultant de la collision.
Stardust est allée plus loin en récupérant pour la première fois des échantillons d'une comète. Le 2 juillet 2004, la sonde s'est approchée à moins de 250 kilomètres du noyau de «Wild 2» pour capturer de minuscules grains de poussières.
Autre article :
http://www.futura-sciences.com/news-apr ... e_7922.php