Comment font les avions pour voler sans battre des ailes ?
enseignements pris auprès d’un ami albatros, le battement d’ailes n’est pas utile au vol. Et disposer d’une bonne voilure doit suffire à l’affaire ! Un autre ami colibri est évidemment en désaccord avec cette théorie. Il précise qu’avec 100 battements par seconde nul besoin de grandes ailes.
Alors qui croire ? Une chose est sûre ; grandes ou petites, fixes ou mobiles les ailes sont indispensables au maintien dans les airs. Donc dans le cas d’un avion la première étape consiste à mettre des ailes. La seconde étape est de mettre en place un moyen de propulsion : hélices, réacteurs, élastiques ou coup de pied aux fesses. Enfin dernière étape, faire confiance aux lois de la physique. Et c’est bien là que tout se joue, car contrairement aux idées reçues un avion vole essentiellement du fait de ces lois et non grâce à ses moteurs.
Qu’elle soit de fabrication humaine ou tout droit sortie de l’imagination de dame Nature, une aile est en principe de forme bombée sur le dessus. La conséquence immédiate de cette structure est que durant un vol, les molécules d’air qui s’écoulent le long, ont plus de chemin à parcourir lorsqu’elles passent au-dessus que si elles circulent en dessous. Et si on tient compte du fait que les molécules qui se présentent, bras dessus, bras dessous, sur le devant d’une aile doivent toujours être côte-à-
côte une fois l’aile passée, il faut donc que l’air s’écoule plus vite sur la partie supérieure.
Cette accélération provoque une forte aspiration de l’aile vers le haut. Comme par ailleurs l’air qui passe dessous a tendance à pousser l’aile vers le haut, on se retrouve donc avec une capacité de l’avion à se maintenir en suspension dans les airs. Oui mais, n’oublions pas que si l’air ne s’écoule plus le long des l’ailes l’avion tombe. Il faut donc en permanence maintenir le bon débit qui entretiendra le précaire équilibre entre la chute et le vol. Le moteur ou le battement d’ailes remplissent cet office.
Alors battement des ailes ou non, pour le bien-être des passagers, il semble plus sage d’éviter les à-coups. Mais pour le plaisir des yeux, un grand oiseaux blanc de 40 mètres d’envergure battant des ailes, ce doit être vraiment beau.
…Dernière minutes … Un ami condor me précise qu’il n’entend pas laisser sa place de plus grand batteur d’ailes…
http://perso.wanadoo.fr/dit_papa/dprep54a.htm