Publié : ven. févr. 23, 2007 3:03 pm
EN SPECTACLE
Wilfred Le Bouthillier nouveau et amélioré
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
23-02-2007 | 11h51
Wilfred Le Bouthillier a fait un bon nouveau départ hier soir, au théâtre Corona, dans le cadre de sa grande première montréalaise. Un spectacle qui s'inscrit dans la démarche de son 2e album, Poussières, où le chanteur offre une prestation très personnelle.
En plus clair, on avait l'impression que Wilfred était chez lui sur scène, dans son décor et sa mise en scène... mais surtout avec ses chansons. Bref, un monde nous sépare de ce premier spectacle fait alors qu'il était tout frais sorti de «l'académie», où trônait un phare en plein milieu de la scène.
Mais aussi «Walt Disney» était le premier spectacle de sa carrière, et force est de constater que cette tournée lui a profité en expérience. Parce que même après une longue absence sur la scène montréalaise - il a fait quelques tournées acoustiques entre-temps - Wilfred est très, très à l'aise. Comme en fait preuve son entrée énergique avec Tant qu'il y aura.
Après deux autres chansons - Ne vois-tu pas et Dans mon village - on est forcé d'admettre qu'il est crédible sur une scène, autant qu'un autre. C'est d'ailleurs à ce sujet que Wilfred s'est d'abord ouvert à la foule: «Avec les téléréalités, c'est un peu démesuré. On fait beaucoup le tour du personnage avant l'artiste. Mais ce soir, je vous promets que d'icitte à la fin, vous allez connaître l'artiste.»
À la fin de la première partie, le travail de Wilfred semblait bien amorcé. Quand l'Acadien nous avait présenté son second opus il y a un an, il avait insisté sur le fait qu'il était de son cru. Eh bien, force est de constater que ça fait toute la différence sur scène de le voir chanter ses propres chansons.
Il a même réussi à se réapproprier la soporifique Que passent les saisons. Jouée à trois guitares plus une basse, la nouvelle version était beaucoup plus dynamique. C'est aussi là qu'on apprécie la présence du band.
Cependant, on ne sait trop si c'est la voix de Wilfred ou son micro qui était mal ajusté, mais on avait souvent du mal à bien entendre les paroles. Parfois, il grimaçait tellement pour faire sortir le son qu'on avait l'impression qu'il venait de se faire arracher une dent.
Le monde a bien changé et Lac Bijou
Accompagné de Sylvain Quesnel et Danny Boudreau (qui jouait en première partie), Wilfred interprète à la suite deux chansons de figures marquantes de la culture acadienne.
À commencer par une chanson du groupe 1755, «les Beatles de l'Acadie» comme les a décrits Wilfred, desquels il reprend la très belle Le monde a bien changé.
Le trio de guitare enchaîne ensuite avec Lac Bijou de Zachary Richard, qui était dans la salle pour apprécier.
Wilfred Le Bouthillier, même s'il ne présente pas un produit original, offre une prestation honnête, sympathique et agréable, réussissant à prouver qu'il y a bel et bien un artiste derrière le personnage.
wilfredleboutillier.com
plevesque@journalmtl.com
Source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 9-jdm.html
Citation :Fidele a évrit:
Voici un article publié dans le Journal de Montréal ce matin:
Merci à Fidele!!!
.
Wilfred Le Bouthillier nouveau et amélioré
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
23-02-2007 | 11h51
Wilfred Le Bouthillier a fait un bon nouveau départ hier soir, au théâtre Corona, dans le cadre de sa grande première montréalaise. Un spectacle qui s'inscrit dans la démarche de son 2e album, Poussières, où le chanteur offre une prestation très personnelle.
En plus clair, on avait l'impression que Wilfred était chez lui sur scène, dans son décor et sa mise en scène... mais surtout avec ses chansons. Bref, un monde nous sépare de ce premier spectacle fait alors qu'il était tout frais sorti de «l'académie», où trônait un phare en plein milieu de la scène.
Mais aussi «Walt Disney» était le premier spectacle de sa carrière, et force est de constater que cette tournée lui a profité en expérience. Parce que même après une longue absence sur la scène montréalaise - il a fait quelques tournées acoustiques entre-temps - Wilfred est très, très à l'aise. Comme en fait preuve son entrée énergique avec Tant qu'il y aura.
Après deux autres chansons - Ne vois-tu pas et Dans mon village - on est forcé d'admettre qu'il est crédible sur une scène, autant qu'un autre. C'est d'ailleurs à ce sujet que Wilfred s'est d'abord ouvert à la foule: «Avec les téléréalités, c'est un peu démesuré. On fait beaucoup le tour du personnage avant l'artiste. Mais ce soir, je vous promets que d'icitte à la fin, vous allez connaître l'artiste.»
À la fin de la première partie, le travail de Wilfred semblait bien amorcé. Quand l'Acadien nous avait présenté son second opus il y a un an, il avait insisté sur le fait qu'il était de son cru. Eh bien, force est de constater que ça fait toute la différence sur scène de le voir chanter ses propres chansons.
Il a même réussi à se réapproprier la soporifique Que passent les saisons. Jouée à trois guitares plus une basse, la nouvelle version était beaucoup plus dynamique. C'est aussi là qu'on apprécie la présence du band.
Cependant, on ne sait trop si c'est la voix de Wilfred ou son micro qui était mal ajusté, mais on avait souvent du mal à bien entendre les paroles. Parfois, il grimaçait tellement pour faire sortir le son qu'on avait l'impression qu'il venait de se faire arracher une dent.
Le monde a bien changé et Lac Bijou
Accompagné de Sylvain Quesnel et Danny Boudreau (qui jouait en première partie), Wilfred interprète à la suite deux chansons de figures marquantes de la culture acadienne.
À commencer par une chanson du groupe 1755, «les Beatles de l'Acadie» comme les a décrits Wilfred, desquels il reprend la très belle Le monde a bien changé.
Le trio de guitare enchaîne ensuite avec Lac Bijou de Zachary Richard, qui était dans la salle pour apprécier.
Wilfred Le Bouthillier, même s'il ne présente pas un produit original, offre une prestation honnête, sympathique et agréable, réussissant à prouver qu'il y a bel et bien un artiste derrière le personnage.
wilfredleboutillier.com
plevesque@journalmtl.com
Source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 9-jdm.html
Citation :Fidele a évrit:
Voici un article publié dans le Journal de Montréal ce matin:
Merci à Fidele!!!
.