LE DOMAINE BLEU

J'ai hâte de voir ce qu'il va nous présenter. Il annonce des baisses d'impôt de 2500$ pour les frais à l'éducation si j'ai bien compris, entre autres.

Réduction d'impôt pour la classe moyenne. Création de plusieurs emplois dans le secteur privé (construction routes, ponts, réparer barrages, etc.).

Le plan qui émergera sera assez fort vs l'économie actuel, appuyé par plusieurs entreprises en amérique, appuyé par les chambres de commerce.

Déficit de un trillion de dollars (c'est beaucoup de $$$ ça mes amis).

Il entre pas beaucoup encore dans les détails du plan

Citron, quand un journaliste pose une question à Barack, ça lui prend 10 min. pour répondre, de sorte qu'on sait même plus c'est quoi la question qui a été posée

Carnie a écrit : Citron, quand un journaliste pose une question à Barack, ça lui prend 10 min. pour répondre, de sorte qu'on sait même plus c'est quoi la question qui a été posée

Donne lui sa chance, il vient de commencer et c'est un peu normal qu'il ait de la difficulté à ce placer, mais d'ici un an il devrait être correct

Carnie a écrit : Citron, quand un journaliste pose une question à Barack, ça lui prend 10 min. pour répondre, de sorte qu'on sait même plus c'est quoi la question qui a été posée

C'est mieux que Georges Bush qui n'était pas capable et qui ne voulait carrément pas répondre aux questions!

Il y a un net progrès et il est allé à l'école lui, ça parait!

Des économistes québécois dénoncent les plans de relance
13 février, 2009 de Le Blogue du QL
par Martin Masse

Une douzaine d'économistes québécois ont signé une Déclaration sur Internet pour dénoncer les plans de relance visant à relancer l'économie. (Cette initiative fait écho à celle d'économistes américains ayant signé un déclaration de l'Institut Cato contre le plan de relance d'Obama.) On y reconnaîtra quelques-uns de mes collègues et ex-collègues associés au QL et à l'Institut économique de Montréal. Selon les signataires,

À la lumière de la théorie et de l'histoire économiques, nous estimons que ces mesures, au lieu de relancer l'économie, hypothéqueront les revenus des contribuables, rendront les producteurs encore plus dépendants de l'État, stimuleront le protectionnisme et prépareront des troubles encore pires dans l'avenir.

Si leurs véritables intentions étaient de favoriser la croissance économique, nos gouvernements choisiraient plutôt d'aplanir les obstacles à l'investissement, au travail et à la production, notamment en réduisant le fardeau fiscal et réglementaire des individus et des entreprises.

Une douzaine sur les centaines d'économistes qui enseignent et travaillent au Québec qui se mobilisent pour prendre position sur ce qui pourrait s'avérer le principal développement économique des dernières décennies, c'est pas fort... Mais on ne s'en surprendra pas, compte tenu du fait que la plupart d'entre eux sont à l'emploi du secteur public (ou de ce qui n'est en fait qu'une extension de l'État, comme les banques et les nombreux groupes d'intérêt subventionnés) et que l'essentiel de leur travail consiste à faire des modèles mathématiques sans rapport avec la réalité et à conseiller le gouvernement sur les meilleures façons d'intervenir dans l'économie.

Un sondage réalisé l'automne dernier par l'Association des économistes québécois auprès de 200 de ses membres indiquait d'ailleurs que «88% des économistes québécois consultés sont d'avis que les gouvernements fédéral et du Québec ne devraient pas hésiter à afficher un déficit budgétaire si la situation économique venait à se détériorer passablement au cours des prochains trimestres». Bref, la presque totalité des économistes du Québec sont des illettrés économiques keynésiens ou néoclassiques conventionnels vaguement en faveur du libre marché en dehors des situations de crise, ce qu'on savait déjà. Notre économie s'en porterait certainement mieux s'ils se retrouvaient tous au chômage.

Par ailleurs, même cette Déclaration n'aborde que l'aspect fiscal des plans de relance et ne dit pas un mot sur les manipulations monétaires dont les banques centrales sont responsables, c'est-à-dire les injections massives de liquidités et de faux crédit dans l'économie et la baisse des taux d'intérêt à des niveaux réels négatifs. Sans doute parce qu'on aurait alors compté le nombre des signataires sur les doigts de la main. Malgré leur travail admirable en faveur du libre marché dans certains domaines, certains de ces économistes sont en effet des monétaristes ou supply-siders inflationnistes, et rejoignent donc sur ce point les autres illettrés économiques keynésiens qui pensent que l'argent et le crédit poussent dans les arbres.

Bref, pour faire avancer la compréhension de l'économie et s'assurer que des politiques publiques plus rationnelles seront éventuellement adoptées, il faut lutter contre la presque totalité des soi-disant économistes du Québec, une classe de parasites dont les intérêts personnels sont directement liés à la présence d'un gigantesque État interventionniste. On a du travail à faire...