Bon pour la santé
Publié : mer. févr. 11, 2009 7:42 am
L'amour, bon pour la santé?
En s'appuyant sur des dizaines d'études, le Dr Dean Ornish affirme qu'amour égale santé.
Infographie Le Soleil
Lise Fournier
Le Soleil
(Québec) Quand l'amour va, le coeur va! À moins d'abuser des plaisirs du sexe ou de perdre la tête pour l'être aimé, vous avez plus de chance de vivre longtemps et en santé si votre relation à deux est épanouie et harmonieuse.
D'ailleurs, un des grands spécialistes américains de la prévention des maladies cardiaques, le Dr Dean Ornish, a écrit dans son livre Love and Survival : «Plus important que le changement alimentaire ou l'arrêt du tabac, plusieurs recherches montrent en effet que le facteur numéro un de notre état de santé s'appelle l'amour.»
En s'appuyant sur des dizaines d'études, le Dr Ornish affirme qu'amour égale santé. Lors d'une entrevue donnée à Newsweek, le médecin déclarait que «le coeur est bien davantage qu'une pompe pour le sang. Dans le langage amoureux, les mots mon petit coeur adoré ou mon pauvre petit coeur ont une double signification. Ils sous-tendent que notre coeur physique et notre coeur affectif sont en relation et que les souffrances de l'un affectent l'autre».
Dans son exposé, le médecin déclare aussi que la survie des hommes dépend du pouvoir constituant de l'amour, de l'intimité et des relations amoureuses. Il avance que toutes les formes d'amour ont deux points en commun : d'une part de nous relier aux autres par le coeur et, d'autre part, d'être vitales à l'être humain.
Des spécialistes français ont aussi observé que les câlins, le sport et les massages favorisent la sécrétion des endorphines, des hormones qui rendent la vie plus douce. Ce que confirment des études publiées dans un numéro du British Medical Journal. Les endorphines ont pour effet d'atténuer la douleur, d'améliorer la mémoire, la motricité et le sommeil. Ainsi, les couples qui se minouchent, font l'amour et s'embrassent souffriraient moins d'hypertension, de mauvais cholestérol, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Bienfaits sexuels
Mais par-delà l'amour avec un grand A, on avance aussi que les relations intimes jouent un rôle préventif dans certains cancers. Par exemple, l'ocytocine - hormone sécrétée lors des caresses préliminaires - aurait un effet protecteur sur le sein de la femme. Les couples qui ont développé une sécurité affective seraient moins sujets à l'anxiété et à la dépression. Quelle conclusion faudrait-il en tirer? L'amour aide à vivre longtemps.
D'après d'autres études, le sexe préviendrait certains types de cancer. Par exemple, le très sérieux British Journal of Urology a publié des résultats sans appel sur le cancer de la prostate en avançant que les hommes qui éjaculent au moins cinq fois par semaine diminuent les risques de cancer du tiers par rapport à ceux qui le font de quatre à sept fois par mois, soit la moyenne. Encore plus surprenant : ceux qui auraient des rapports sexuels réguliers deviendraient plus intelligents grâce à l'augmentation de la production d'adrénaline et de cortisol liée à cette activité.
Mais si on relie le sexe à la perte de poids, là, c'est la panacée. Dans les années 70 est paru le livre Faites l'amour et maigrissez. Depuis, des études ont confirmé que l'effort physique de l'activité sexuelle permet de brûler des calories. Évidemment, le nombre de calories perdues se fera en fonction de l'intensité des ébats sexuels et de leur nombre.
En s'appuyant sur des dizaines d'études, le Dr Dean Ornish affirme qu'amour égale santé.
Infographie Le Soleil
Lise Fournier
Le Soleil
(Québec) Quand l'amour va, le coeur va! À moins d'abuser des plaisirs du sexe ou de perdre la tête pour l'être aimé, vous avez plus de chance de vivre longtemps et en santé si votre relation à deux est épanouie et harmonieuse.
D'ailleurs, un des grands spécialistes américains de la prévention des maladies cardiaques, le Dr Dean Ornish, a écrit dans son livre Love and Survival : «Plus important que le changement alimentaire ou l'arrêt du tabac, plusieurs recherches montrent en effet que le facteur numéro un de notre état de santé s'appelle l'amour.»
En s'appuyant sur des dizaines d'études, le Dr Ornish affirme qu'amour égale santé. Lors d'une entrevue donnée à Newsweek, le médecin déclarait que «le coeur est bien davantage qu'une pompe pour le sang. Dans le langage amoureux, les mots mon petit coeur adoré ou mon pauvre petit coeur ont une double signification. Ils sous-tendent que notre coeur physique et notre coeur affectif sont en relation et que les souffrances de l'un affectent l'autre».
Dans son exposé, le médecin déclare aussi que la survie des hommes dépend du pouvoir constituant de l'amour, de l'intimité et des relations amoureuses. Il avance que toutes les formes d'amour ont deux points en commun : d'une part de nous relier aux autres par le coeur et, d'autre part, d'être vitales à l'être humain.
Des spécialistes français ont aussi observé que les câlins, le sport et les massages favorisent la sécrétion des endorphines, des hormones qui rendent la vie plus douce. Ce que confirment des études publiées dans un numéro du British Medical Journal. Les endorphines ont pour effet d'atténuer la douleur, d'améliorer la mémoire, la motricité et le sommeil. Ainsi, les couples qui se minouchent, font l'amour et s'embrassent souffriraient moins d'hypertension, de mauvais cholestérol, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Bienfaits sexuels
Mais par-delà l'amour avec un grand A, on avance aussi que les relations intimes jouent un rôle préventif dans certains cancers. Par exemple, l'ocytocine - hormone sécrétée lors des caresses préliminaires - aurait un effet protecteur sur le sein de la femme. Les couples qui ont développé une sécurité affective seraient moins sujets à l'anxiété et à la dépression. Quelle conclusion faudrait-il en tirer? L'amour aide à vivre longtemps.
D'après d'autres études, le sexe préviendrait certains types de cancer. Par exemple, le très sérieux British Journal of Urology a publié des résultats sans appel sur le cancer de la prostate en avançant que les hommes qui éjaculent au moins cinq fois par semaine diminuent les risques de cancer du tiers par rapport à ceux qui le font de quatre à sept fois par mois, soit la moyenne. Encore plus surprenant : ceux qui auraient des rapports sexuels réguliers deviendraient plus intelligents grâce à l'augmentation de la production d'adrénaline et de cortisol liée à cette activité.
Mais si on relie le sexe à la perte de poids, là, c'est la panacée. Dans les années 70 est paru le livre Faites l'amour et maigrissez. Depuis, des études ont confirmé que l'effort physique de l'activité sexuelle permet de brûler des calories. Évidemment, le nombre de calories perdues se fera en fonction de l'intensité des ébats sexuels et de leur nombre.