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Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 11, 2009 9:43 am
par .anthurium.
Ticket modérateur» envisagé pour briguer la direction de l'ADQ
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) L'ADQ envisage d'imposer un droit d'entrée de quelque 25 000 $ à tout candidat qui aspire à prendre les rênes du parti.
Les principaux successeurs éventuels à Mario Dumont ont tous entendu parler d'une somme variant de 20 000 $ à 25 000 $ à verser au parti pour avoir l'opportunité d'être de la course. Ni Éric Caire ni François Bonnardel ni Christian Lévesque n'ont un problème avec la chose. Aucun d'eux n'est encore officiellement dans la course. Ils réfléchissent.« La possibilité d'exiger un montant pour participer à la course est évoquée actuellement», confirme M. Lévesque, député défait dans Lévis.
Même son de cloche chez le nouveau directeur général du parti, l'ex-député Simon-Pierre Diamond. «J'ai entendu ça moi aussi, indique-t-il. Ce sont des discussions que nous avons.»
Responsable d'élaborer les paramètres qui guideront la course à la direction, le juriste Marc-André Gravel n'a pas rappelé Le Soleil hier. Il n'a pas été possible de confirmer les montants avec lui, pas plus que la durée de la course, le nombre de cartes de membres à vendre ou de signatures à amasser pour les candidats.
«Il faut rester raisonnable, note par ailleurs Éric Caire, député adéquiste de La Peltrie. Si on parle d'un million de dollars... Mais je pense qu'un candidat au leadership doit être en mesure d'amasser un certain montant. (...) S'il y a 1000 personnes qui appuient ma candidature et qui me donnent 25 $, je vais les avoir, mes 25 000 $. S'il n'y a pas 1000 personnes dans le parti qui m'appuient, j'ai un problème.»
Le fait d'exiger un prix d'entrée pour la course découragerait probablement les candidatures plus loufoques. «Est-ce que ç'a comme effet secondaire de faire en sorte que des gens qui n'ont pas la capacité d'unir ne seront pas en mesure de rencontrer les critères? Sans doute», analyse M. Caire.
Le montant exigé ne provient pas de la vente de nouvelles cartes de membre, dont les recettes demeurent dans les coffres de la circonscription, explique-t-il. Il s'agit d'une autre somme qui s'en va directement au parti.
Le député de Shefford, François Bonnardel, n'est pas rebuté par l'idée d'allonger 25 000 $ pour être de la partie. «Pas du tout, assure-t-il. À la base, ça va démontrer un certain sérieux pour ceux, hommes ou femmes, qui voudront y aller.»
M. Bonnardel souhaite que les règles soient connues «le plus rapidement possible pour qu'on puisse se faire une tête».
Une source adéquiste a souligné que l'argent investi par les candidats pourrait financer l'événement final à l'occasion duquel le nouveau chef de l'ADQ sera élu.
Au Parti québécois, lors de la course à la succession de Bernard Landry, en 2005, aucun montant d'argent n'était exigé des candidats. En 2007, Pauline Marois a dû effectuer un dépôt non remboursable de 5000 $.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 11, 2009 3:08 pm
par Gillo
Ben ça va avec l'idéologie du parti... Sauf que le droit d'entrée devrait être de 25 000 000$

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 11, 2009 3:23 pm
par Earendil
et comme sa pas de gendron comme chef de l'adq
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 9:26 am
par .anthurium.
Bisbille à l'ADQ
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) Adieu la ligne de parti, l'ex-député adéquiste Claude Roy se vide le coeur. Il dénonce une «montréalisation» de l'ADQ et la pauvreté des candidatures à la succession du chef.
Représentant de Montmagny-L'Islet lors du dernier mandat, M. Roy ne voit personne digne de remplacer Mario Dumont se manifester à l'heure actuelle. Même chez ses anciens collègues.
«Personnellement, je ne les ai pas trouvés rassembleurs, dit-il. Point. J'ai travaillé avec eux pendant 18 mois. Est-ce que tu vas rassembler la province de Québec? Tu aurais dû commencer par rassembler les députés qui étaient autour de toi pendant que tu étais là.»
Il est particulièrement dur envers Christian Lévesque, ex-député de Lévis, qui jongle avec l'idée de se lancer dans la course à la direction. «Qu'il veuille se présenter à la chefferie... Je pense que Christian doit absolument se regarder dans un miroir et redescendre d'un étage. Je trouve qu'il est trop haut.»
L'ADQ a délaissé les préoccupations des gens des régions qui forment la base sur laquelle repose le parti, estime M. Roy. Le prochain chef devrait connaître le Québec et l'avoir sillonné en entier, plaide-t-il. Présentement, «il n'y a personne» avec ce bagage qui a montré de l'intérêt, croit-il.
Le mois dernier, Claude Roy a laissé entendre qu'il pourrait participer à la course à la direction du parti. Les conditions qui seront imposées, dont un prix d'entrée de quelque 25 000 $, pourraient l'en empêcher. Mais il promet néanmoins de veiller au grain. «Je ne laisserai pas passer une candidature que je sais non valable pour l'ensemble des Québécois, promet-il. Je ne la laisserai pas passer. Je vais au moins faire mon tapage médiatique.»
Le spécialiste en chasse et pêche s'insurge contre la «montréalisation» de l'ADQ. Il s'oppose à la nomination de son ex-collègue Simon-Pierre Diamond, 24 ans, à titre de directeur général du parti. «Je suis contre, dit-il. On a travaillé ensemble pendant longtemps, je trouve quand même que c'est un peu jeune pour diriger l'ADQ comme on le fait, à partir de Montréal. Surtout que personne n'a été consulté. On a tout le temps dit que l'ADQ était le parti d'un seul homme, il ne faudrait pas que ça devienne le parti d'une seule gang.»
L'arrivée d'un président aussi basé à Montréal, Mario Charpentier, s'inscrit dans la même ligne, selon M. Roy. «Il y a 125 comtés au Québec, il y en a 26 à gagner sur l'île de Montréal, expose l'ex-député. Tu pourrais avoir la majorité si t'avais l'est de la province, tu n'es pas obligé d'avoir Montréal.»
En rétrospective du dernier mandat, il juge que Mario Dumont était «mal entouré» et déplore que les députés n'aient pu se faire valoir. «Comme on n'avait jamais le droit de parler et qu'on n'avait jamais le droit de rien dire, on s'est ramassé dans les problèmes, dit-il. (...) Malheureusement, on n'a pas été reconnu par personne parce qu'on ne nous laissait pas notre place. Aujourd'hui, quand j'aurai à parler, je le ferai ouvertement. Je n'ai pas de cachettes à faire.»
Mario Dumont a renoncé à sa prime de chef
Le chef de l'ADQ a été critiqué, l'an dernier, lorsqu'il a été révélé qu'il touchait une prime de 50 000 $ versée par son parti et qui s'ajoutait à son salaire de chef de l'opposition. Depuis qu'il a annoncé sa démission, il a toutefois renoncé à cet extra. Il ne touche plus un sou de plus que sa paie de député, a assuré son attachée de presse, hier. Mardi, des successeurs potentiels à M. Dumont, MM. Éric Caire et François Bonnardel, ont assuré qu'ils renonceraient à la prime s'ils accédaient à la tête du parti.
Stéphane Gendron se moque de l'ADQ
L'idée d'imposer un prix d'entrée de 25 000 $ à tout candidat à la succession de Mario Dumont déplaît au maire d'Huntingdon, Stéphane Gendron. «Un ?ticket modérateur? de 25 000 $ pour un parti moribond!» titre son communiqué. Selon lui, il s'agit «tout simplement d'une insulte à la démocratie et à l'intelligence». Intéressé par la direction de l'ADQ, il dit qu'il ne sera pas de la course «cet automne». «Le jour où j'irai, ce n'est pas 1000 nouveaux membres que j'amènerai, mais bien plus», prétend-il.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 1:20 pm
par Gillo
.anthurium. a écrit : Bisbille à l'ADQ
Simon Boivin
Le Soleil
(Québec) Adieu la ligne de parti, l'ex-député adéquiste Claude Roy se vide le coeur. Il dénonce une «montréalisation» de l'ADQ et la pauvreté des candidatures à la succession du chef.
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Le spécialiste en chasse et pêche s'insurge contre la «montréalisation» de l'ADQ. Il s'oppose à la nomination de son ex-collègue Simon-Pierre Diamond, 24 ans, à titre de directeur général du parti. «Je suis contre, dit-il. On a travaillé ensemble pendant longtemps, je trouve quand même que c'est un peu jeune pour diriger l'ADQ comme on le fait, à partir de Montréal. Surtout que personne n'a été consulté. On a tout le temps dit que l'ADQ était le parti d'un seul homme, il ne faudrait pas que ça devienne le parti d'une seule gang.»
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L'arrivée d'un président aussi basé à Montréal, Mario Charpentier, s'inscrit dans la même ligne, selon M. Roy. «Il y a 125 comtés au Québec, il y en a 26 à gagner sur l'île de Montréal, expose l'ex-député. Tu pourrais avoir la majorité si t'avais l'est de la province, tu n'es pas obligé d'avoir Montréal.»
Heille!
Vont-ils en finir avec leurs cr%?&** de col@@*@&?@?@% de guerre Québec vs Montréal?
Y en marre!
Je n'habite ni une ni l'autre de ces villes pis ça commence à me taper royalement sur les nerfs!
Les enfantillages ça va faire!

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 8:48 pm
par .anthurium.
Gillo a écrit : [...]
Heille!
Vont-ils en finir avec leurs cr%?&** de col@@*@&?@?@% de guerre Québec vs Montréal?
Y en marre!
Je n'habite ni une ni l'autre de ces villes pis ça commence à me taper royalement sur les nerfs!
Les enfantillages ça va faire!

La montréalisation concerne tout le Québec. Si tu aimes ça tu peux le dire. mais c'est un fait tout pars de Montréal moi je trouve ça inquiétant car la mentalité d'une petite clique influence le Québec en entier.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 9:19 pm
par Automne
L'ADQ qui est trop montréalais, ben voyons dont

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 9:26 pm
par .anthurium.
La gauche désire Marie!
11 février, 2009 de Ombudsman
Marie Grégoire à ouvert la porte hier à sa quotidienne de Radio-Canada à une possible candidature pour la chefferie de l’ADQ. Dès ce moment, la gauche a vue cette possibilité d’un bon oeil. Rappellez-vous plus tôt cette semaine de la réaction de cette gauche de la possibilité que Maxime Bernier entre dans la course.
Est-ce profitable à la gauche que l’ADQ se dote d’un leader de droite? Est-ce profitable à la gauche que l’ADQ se dote d’un leader de gauche?
La réaction des gauchistes devraient être un indicateurs pour les adéquistes à savoir s’il vont ou non dans la bonne direction. Quand les gauchistes aiment une idée adéquiste, c’est que c’est une MAUVAISE idée. Quand ils prennent peur et sortent les leaders d’opinions pour se battre contre, c’est un signe que le parti est peut-être sur la bonne voie.
Marie Grégoire:
- Fan de Barack “Spending” Obama
- Aurait fait campagne pour John Kerry
- Évite constamment de s’affirmer à droite au “Club des ex”
- A appuyé le Bloc Québécois aux élections de 2006
- En chambre, elle a louangé les mérites du projet de loi 112, loi sur la lutte à la pauvreté (La pauvreté a fini par gagné d’ailleurs…)
- Dans sa chronique au journal Métro, elle écrivait au sujet de la session extraordinaire de janvier:
“Il y avait urgence, selon le premier ministre. L’Assemblée nationale devait siéger pour parer à la crise. Pourtant, les mesures proposées n’auront que bien peu d’effets dans l’immédiat. Le salaire minimum ne sera augmenté qu’en mai, le crédit d’impôt à la rénovation s’appliquera sur la déclaration de 2009. Finalement, sans portrait de l’état réel de l’économie québécoise, cet énoncé aurait probablement pu attendre le budget, qui sera présenté en mars. “
- Elle condamne aussi le “dogme des baisses d’impôts”
Marie Grégoire aurait finalement plus de facilité à la course à la succession de Pauline Marois.
Filed Under: Aujourd'hui, Suburbain Lucide
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : jeu. févr. 12, 2009 10:31 pm
par Earendil
le fait c,est que montreal est une ville economique et que les décisions economiques se font la pas a saint clin des meuh meuh dans le fin fond du quebec
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : lun. févr. 16, 2009 1:15 pm
par Gillo
.anthurium. a écrit : [...]
La montréalisation concerne tout le Québec. Si tu aimes ça tu peux le dire. mais c'est un fait tout pars de Montréal moi je trouve ça inquiétant car la mentalité d'une petite clique influence le Québec en entier.
La Montréalisation!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?
C'est quoi ça "La Montréalisation"!?!?!?!?!?!?!?!??!

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : lun. févr. 23, 2009 6:29 am
par .anthurium.
Publié le 23 février 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Dumont ne sera pas de la rentrée parlementaire Mario Dumont compte déménager à Montréal à la fin de l'année scolaire.
Photo: Patrice Laroche, Le Soleil
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Mario Dumont ne sera pas de la prochaine rentrée parlementaire, le 10 mars. Celui qui dirige l'ADQ depuis 1994 annoncera demain qu'il quitte son siège de Rivière-du-Loup pour un poste dans le secteur privé, à Montréal.
Selon les informations obtenues par La Presse, M. Dumont a fait savoir à des proches qu'il transmettra demain sa lettre de démission au président de l'ADQ, Mario Carpentier.
Ce vide à la rentrée parlementaire à l'Assemblée nationale soulignera avec plus d'acuité le problème de la direction de l'Action démocratique. Un candidat potentiel, Michel Kelly-Gagnon, ancien président du Conseil du patronat, avait fait part de son intérêt à M. Carpentier. Il l'a même rencontré il y a quelques jours, mais s'est désisté sans appel en fin de semaine. Il est actuellement le patron de l'Institut économique de Montréal.
Il y a quatre aspirants connus à la succession de M. Dumont. Trois sont issus du parti, l'ancien député de Lévis, Christian Lévesque, et les deux députés réélus, Éric Caire (La Peltrie) et François Bonnardel (Shefford). Le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, est aussi intéressé.
M. Dumont, natif de Cacouna, compte faire déménager sa famille à Montréal à la fin de l'année scolaire. Son aînée, Angela, entrera au secondaire en septembre.
Lors de la cuisante défaite du 8 décembre, devant ses militants, M. Dumont s'était contenté d'annoncer qu'il ne serait pas à la tête du parti aux prochaines élections générales. Puis, lors d'un point de presse, à Québec, il avait soutenu qu'il comptait être présent à l'Assemblée nationale, tant qu'il n'aurait pas trouvé un autre emploi. «Tant que je prendrai la paye, je vais faire le travail», avait-il soutenu. André Boisclair, par exemple, après avoir quitté la barre du PQ début mai était resté député jusqu'en novembre, sans se présenter au Parlement.
Des sources indiquent que Mario Dumont a eu une offre de Stephen Harper qui le voyait comme conseiller pour le Québec avant de devenir un candidat vedette pour les conservateurs aux prochaines élections. Mario Dumont souhaite en revanche sortir de la vie publique, c'est pourquoi d'ailleurs il a refusé des propositions qui lui ont été faites du côté des médias et de la télévision.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : lun. févr. 23, 2009 7:09 pm
par Carnie
J'ai entendu que Mario Dumont s'est déniché un emploi dans le secteur privé. Savez-vous ce qu'il va faire et à quel endroit

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mar. févr. 24, 2009 8:40 am
par .anthurium.
Mario Dumont part sans amertume
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Sans amertume, Mario Dumont envoie aujourd'hui sa lettre de démission comme député de Rivière-du-Loup, un poste qu'il occupe depuis 1994. Pas d'amertume, mais une déception toutefois, lancinante: l'éducation est au Québec dans le même marasme qu'il y a 15 ans.
«C'est ce qui me déçoit le plus, ce qui me préoccupe pour l'avenir. C'est l'état désolant de notre système d'éducation, cela va des bâtiments scolaires jusqu'à la qualité de la formation», laisse tomber Dumont dans un entretien accordé à La Presse, hier, une sorte testament politique avant de tirer sa révérence pour l'avenir prévisible.
Pas question de dévoiler son point de chute - ce sera dans le secteur privé, à Montréal, se contente-t-il de dire. Il se cherche déjà une maison sur la Rive-Sud. Pas question pour l'instant de vendre la maison familiale de Cacouna - qui appartient aux Dumont depuis plusieurs générations. La vente du condo près de Place-Royale à Québec permettra d'amortir la nouvelle résidence.
Pas question pour lui de retourner à l'Assemblée nationale pour un ultime discours au salon Bleu, des trémolos dans la voix. Dans son parcours de 15 ans en politique active, il a bien rarement laissé transparaître ses émotions, en dépit des coups durs. La photo, intense, publiée par La Presse où il embrasse sa fille avant de monter faire son discours de la défaite, le 8 décembre, restera probablement la seule trace de tristesse qu'il aura laissée.
Sa lettre au président du parti, tout comme au président de l'Assemblée nationale, sera plutôt laconique, prévient-il. «Ce sera quelque chose comme... je pars», ironise-t-il.
La course à sa succession ne l'accapare guère. Orgueilleux, il a sourcillé quand il a vu des reportages laissant entendre que ses députés avaient hâte qu'il sorte du paysage. Le journaliste aura mal compris, conclut-il. En revanche, il n'a pas l'intention de couronner son dauphin. Les députés qui convoitent la direction du parti, «sont tous des gens de qualité», insiste-t-il. Il est difficile de prédire les changements qui surviennent quand un politicien change de fonction, «rappelez-vous Paul Martin qui était un champion aux Finances, mais qui a mal tourné une fois devenu premier ministre», illustre Dumont.
La corde autour du cou
La déconfiture de son parti, la cuisante défaite de décembre après les résultats étonnants de mars 2007 étaient presque prévisibles selon lui. Bombardée opposition officielle du jour au lendemain, l'ADQ était dans la situation la plus vulnérable. D'abord sans contrôle sur l'agenda, elle était condamnée à faire face à des élections au moment choisi par le gouvernement. Puis passée devant le PQ, la jeune formation politique allait faire face à des attentes immenses de la part de la population.
«À chacune de nos interventions, on tentait de réduire les attentes, mais à un moment donné, c'est impossible. Le soir de l'élection en 2007 avec 41 députés, je savais qu'on avait les trois quarts de la corde passée autour du cou», dit-il.
Le chef de l'ADQ bat aussi sa coulpe. Le programme adéquiste en matière d'éducation était adéquat, mais les gens n'en ont rien retenu, tant le débat sur l'abolition des commissions scolaires avait pris de la place. Cette idée «n'était peut-être pas la bonne locomotive, mais nous ne pouvions plus en changer», résume-t-il. Il croit toujours inutile ce palier de décision, qui selon lui dissocie les établissements scolaires de leur communauté.
Les données récentes sur le niveau du décrochage scolaire illustrent à quel point le Québec a pris du retard, insiste-t-il. Le fait que bien des élèves raccrochent par la suite par la voie de l'enseignement aux adultes ne devrait pas satisfaire les décideurs publics.
«Même avec ça, on est dans le peloton de queue. Au surplus, ce passage au secteur des adultes devrait être l'exception, c'est devenu la règle. Or le diplôme n'a plus le même sens, n'est pas garant d'un niveau de culture. Ce n'est pas vrai que tu peux faire un secondaire cinq en deux mois, sans qu'il y ait des conséquences», observe Mario Dumont.
Avec le recul, les problèmes de l'enseignement au Québec semblent dangereusement chroniques. «Quand je suis arrivé à l'Assemblée nationale en 1994, le décrochage scolaire était déjà une priorité. M. Parizeau en parlait encore il y a quelques mois, mais sa sortie n'a pas eu l'impact qu'elle aurait dû avoir», constate aujourd'hui l'adéquiste.
Selon lui, l'opposition entre les secteurs public et privé en éducation est un faux débat. Il n'y a pas de raison que les établissements du secteur public ne puissent se doter des fondations qui viennent appuyer financièrement l'enseignement privé.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mar. févr. 24, 2009 1:10 pm
par Acrux
Ce que je souhaiterait le plus, c'est que l'ADQ fusionne avec le Parti Vert. Les deux partis sont autonomistes (la charte mondiales des verts favorise le développement local et la décentralisation).
Ajouter un vrai plan de développement durable au ménage adéquiste de la bureaucratie crasseuse serait le meilleur des partis politique en ce qui me concerne...
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mar. févr. 24, 2009 9:55 pm
par Ely
Acrux a écrit : Ce que je souhaiterait le plus, c'est que l'ADQ fusionne avec le Parti Vert. Les deux partis sont autonomistes (la charte mondiales des verts favorise le développement local et la décentralisation).
Ajouter un vrai plan de développement durable au ménage adéquiste de la bureaucratie crasseuse serait le meilleur des partis politique en ce qui me concerne...

Mais je voudrais pas voir quel nom ca donnerai au final... AVQ ? ADV ? VDQ... lol
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mar. févr. 24, 2009 9:56 pm
par Ely
Et svp, surtout laisser pas Gendron être le chef du parti.
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 25, 2009 12:12 am
par Earendil
ca marcherait pas adq est un parti de droite les vert de gauche
et moi je le redis l'adq est vouée à disparaitre
Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 25, 2009 1:18 am
par tuberale
Acrux a écrit : Ce que je souhaiterait le plus, c'est que l'ADQ fusionne avec le Parti Vert. Les deux partis sont autonomistes (la charte mondiales des verts favorise le développement local et la décentralisation).
Ajouter un vrai plan de développement durable au ménage adéquiste de la bureaucratie crasseuse serait le meilleur des partis politique en ce qui me concerne...
ischhhh.....ils ont autant de points en commun que les libéraux et les péquistes.....

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 25, 2009 6:30 am
par Acrux
Ely a écrit : [...]

Mais je voudrais pas voir quel nom ca donnerai au final... AVQ ? ADV ? VDQ... lol
Le "Parti Vert"... C'est de renommé mondial, on change pas ça...

Re: Course à la succession à l'ADQ
Publié : mer. févr. 25, 2009 6:33 am
par Acrux
tuberale a écrit : [...]
ischhhh.....ils ont autant de points en commun que les libéraux et les péquistes.....

Les libéraux et les péquistes sont pareil, deux frères jumeaux, ils avaient absolument le MÊME programme aux dernières élections...!
Et oui ils ont plein de points en communs, comme l'autonomiste... Ils sont les deux décentralisateur...