Page 1 sur 3

Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 6:51 am
par .anthurium.
Un "CBO" québécois, et au plus vite! (1)
Joanne Marcotte est la réalisatrice du documentaire politique L'Illusion tranquille. Elle a également participé au Comité Castonguay sur le financement du système de santé québécois en 2007-2008

Il est assez curieux de voir nos chroniqueurs politiques se désoler d'avoir cru (Gilbert Lavoie du Soleil) la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, en période électorale, lorsqu'elle promettait l'équilibre budgétaire pour les 2 années à venir. Alors qu'Alain Dubuc de La Presse s'amuse à déterminer le moment exact où la ministre a erré, J.Jacques Samson du Journal de Québec parle de tricherie politique et de mépris de l'intelligence des Québécois, et Michel Hébert du même quotidien dit "comprendre maintenant parfaitement" pourquoi Jean Charest a déclenché des élections en novembre dernier.

Eh bien bravo! Bienvenue dans le club! Tout de même dommage que les médias se soient soumis aussi aisément à la stratégie libérale et aux énoncés totalement gratuits des spécialistes des communications de Jean Charest! Pendant que Mario Dumont s'évertuait à mettre en garde la population contre les pertes de la Caisse de dépôt et sur le taux de décrochage scolaire (écoutez Arcand-Lapierre), il semble que l'autobus libéral réussissait à rassurer faussement les médias. Devant ce constat, peut-on penser que nos journalistes manquent d'outils pour décortiquer et valider les propos de nos politiciens?, mais j'y reviendrai...

La réalité d'aujourd'hui c'est donc un "trou budgétaire" que certains estiment entre 2 et 4 milliards $. Si les sources de La Presse sont fiables, la Caisse de dépôt annoncera des pertes de 38 milliards $, et les transferts de péréquation du gouvernement fédéral sont réduits de tout près de 1 milliard $.

Tout ceci dans un contexte de déficits structurels déjà importants (la dette augmente chaque année), et où les programmes gouvernementaux deviennent de plus en plus lourds (assurance médicaments, services de garde à 7$) et donc, financés à même la dette.

Tout ceci également, dans un contexte où les pertes de la Caisse auront des conséquences importantes sur la viabilité du Régime des rentes du Québec (RRQ), sur les régimes de retraite de plusieurs employés québécois, sur les taux de cotisation à la CSST et à la SAAQ.

Cela dit, les "trous budgétaires" font légion au Québec. Rappelons-nous du "trou de 4,3 milliards$" que découvrait le gouvernement libéral à son arrivée en 2003. Soucieux de présenter aux Québécois un portrait réel des comptes publics, Jean Charest avait engagé un ex-vérificateur général pour passer au peigne fin les livres de l'État. L'année suivante, l'Opposition officielle du PQ avait fait le même exercice avec le budget du nouveau gouvernement et était arrivé à une "impasse" de 6 milliards $. Mais ne nous égarons pas dans les détails...

Enfin, la firme d'évaluation de crédit Moody's soutenait cette semaine qu'une récession pire que prévue, débouchant sur des problèmes structuraux "pourraient nous pousser à revoir nos cotes actuelles". En clair, une telle révision de la cote de crédit du Québec ferait en sorte que le taux d'intérêt sur la dette québécoise serait plus élevé, et donc que les intérêts que nous payons sur cette dette publique seraient encore plus importants. Bref, certains annonçaient qu'un jour, le système allait craquer... Se pourrait-il qu'on y soit?

À suivre...

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 6:52 am
par .anthurium.
Un "CBO" québécois, et au plus vite! (2)
Joanne Marcotte est la réalisatrice du documentaire politique L'Illusion tranquille. Elle a également participé au Comité Castonguay sur le financement du système de santé québécois en 2007-2008
Il n'y a jamais eu au Québec, une véritable analyse des conséquences du vieillissement de la population, ni de projection à long terme du coût de nos programmes, qu'il s'agisse de programmes sociaux, d'assurance, ou de régimes de rentes. Bien sûr, commissions parlementaires, comités d'experts, et sommets se sont succédés. Bien sûr, les différents régimes procèdent à des révisions actuarielles périodiques (qui résultent habituellement en des hausses de cotisations!), mais pouvons-nous vraiment dire avec un minimum d'assurance que nous sommes confiants de rencontrer nos engagements dans l'avenir? Que ce "modèle québécois" est viable? Que nous disposons de l'information requise pour éviter le pire et mieux préparer l'avenir?

Bien sûr que non. Les partis politiques comme les gouvernements sont reconnus pour leur vision à courte vue, et bien malin, celui qui saura filtrer à travers la langue de bois de nos politiciens, la réalité qui nous attend.

Or, il existe aux États-Unis ce que l'on nomme le "Congressional Budget Office " (CBO) - en français, le Bureau du budget du congrès américain. Cette agence fédérale américaine, indépendante de l'administration de la Maison Blanche, fournit aux élus et à la population des estimations régulières des comptes publics du gouvernement. Elle évalue le coût de chaque nouveau programme et réalise des études particulières selon les besoins des différents comités du Sénat et de la Chambre des représentants.

Elle fait des projections long terme sur la dette publique et offre une analyse distincte, indépendante et non-partisane de tout ce qui est publié par l'administration de la Maison Blanche.

Le Canada a, lui aussi, depuis peu, son Bureau du Directeur parlementaire du budget. On a vu en octobre 2008, l'impact d'un tel bureau lorsque son directeur estimait le véritable coût financier de la mission canadienne en Afghanistan: 18 milliards $ au lieu de 8 milliards $

Le Québec n'a pas de "CBO". Après la période électorale que l'on a connue, le trou budgétaire de 2 à 4 milliards $ qui s'annonce, les pertes de la Caisse de dépôt estimées à 38 milliards $, la dette du Québec qui ne cesse de croître, les déficits structurels qui n'iront qu'en augmentant, le contexte démographique qui influera sur la productivité du Québec, etc., la population ne croit plus ni à ses politiciens, ni à ses journalistes et peut-être même plus aux fonctionnaires du ministère des Finances!

À son Congrès des membres de 2004, l'ADQ proposait d’élargir le rôle du Vérificateur général du Québec et d’y adjoindre un « Bureau prévisionnel du Québec ». Ce nouveau mandat était d’offrir aux élus et surtout, à l’ensemble des citoyens, des analyses économiques et budgétaires non partisanes, comparables et honnêtes. Je trouve que c'est une sacré bonne idée!

Triste à dire, mais nous en sommes là: à devoir instituer une agence complètement indépendante du pouvoir politique pour nous donner l'heure juste!

Les prochaines années nous obligeront collectivement à faire des choix conséquents et difficiles. Les dirigeants qui nous proposeront des politiques portant sur la dette, la santé, les investissements en infrastructures et autres, devront le faire sur des bases financières crédibles et objectives, s’ils désirent informer le grand nombre des enjeux et obtenir son adhésion. Offrir la vérité et une vision au-delà de la prochaine élection, c'est la moindre des choses, particulièrement dans le contexte actuel.

Pour les intéressés au projet de loi soumis par l'équipe parlementaire de l'ADQ en 2005: Projet de loi 193

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 7:23 am
par lucide
.anthurium. a écrit : Un "CBO" québécois, et au plus vite! (2)
Il n'y a jamais eu au Québec, une véritable analyse des conséquences du vieillissement de la population, ni de projection à long terme du coût de nos programmes, qu'il s'agisse de programmes sociaux, d'assurance, ou de régimes de rentes. Bien sûr, commissions parlementaires, comités d'experts, et sommets se sont succédés. Bien sûr, les différents régimes procèdent à des révisions actuarielles périodiques (qui résultent habituellement en des hausses de cotisations!), mais pouvons-nous vraiment dire avec un minimum d'assurance que nous sommes confiants de rencontrer nos engagements dans l'avenir? Que ce "modèle québécois" est viable? Que nous disposons de l'information requise pour éviter le pire et mieux préparer l'avenir?

Bien sûr que non. Les partis politiques comme les gouvernements sont reconnus pour leur vision à courte vue, et bien malin, celui qui saura filtrer à travers la langue de bois de nos politiciens, la réalité qui nous attend.

Or, il existe aux États-Unis ce que l'on nomme le "Congressional Budget Office " (CBO) - en français, le Bureau du budget du congrès américain. Cette agence fédérale américaine, indépendante de l'administration de la Maison Blanche, fournit aux élus et à la population des estimations régulières des comptes publics du gouvernement. Elle évalue le coût de chaque nouveau programme et réalise des études particulières selon les besoins des différents comités du Sénat et de la Chambre des représentants.

Elle fait des projections long terme sur la dette publique et offre une analyse distincte, indépendante et non-partisane de tout ce qui est publié par l'administration de la Maison Blanche.

Le Canada a, lui aussi, depuis peu, son Bureau du Directeur parlementaire du budget. On a vu en octobre 2008, l'impact d'un tel bureau lorsque son directeur estimait le véritable coût financier de la mission canadienne en Afghanistan: 18 milliards $ au lieu de 8 milliards $

Le Québec n'a pas de "CBO". Après la période électorale que l'on a connue, le trou budgétaire de 2 à 4 milliards $ qui s'annonce, les pertes de la Caisse de dépôt estimées à 38 milliards $, la dette du Québec qui ne cesse de croître, les déficits structurels qui n'iront qu'en augmentant, le contexte démographique qui influera sur la productivité du Québec, etc., la population ne croit plus ni à ses politiciens, ni à ses journalistes et peut-être même plus aux fonctionnaires du ministère des Finances!

À son Congrès des membres de 2004, l'ADQ proposait d’élargir le rôle du Vérificateur général du Québec et d’y adjoindre un « Bureau prévisionnel du Québec ». Ce nouveau mandat était d’offrir aux élus et surtout, à l’ensemble des citoyens, des analyses économiques et budgétaires non partisanes, comparables et honnêtes. Je trouve que c'est une sacré bonne idée!

Triste à dire, mais nous en sommes là: à devoir instituer une agence complètement indépendante du pouvoir politique pour nous donner l'heure juste!

Les prochaines années nous obligeront collectivement à faire des choix conséquents et difficiles. Les dirigeants qui nous proposeront des politiques portant sur la dette, la santé, les investissements en infrastructures et autres, devront le faire sur des bases financières crédibles et objectives, s’ils désirent informer le grand nombre des enjeux et obtenir son adhésion. Offrir la vérité et une vision au-delà de la prochaine élection, c'est la moindre des choses, particulièrement dans le contexte actuel.

Pour les intéressés au projet de loi soumis par l'équipe parlementaire de l'ADQ en 2005: Projet de loi 193
Il serait intéressant au départ de citer tes sources, qu'on sache de qui on lit le texte... Une promotion adéquiste, un économiste, un monsieur tout le monde etc....

Ce texte provient du blogue personnel de Johanne Marcotte, diplomée en informatique, réalisatricedu film l'illusion tranquille, membre en regle de l'ADQ qui en était la représentante lors du rapport Castonguay.

C'est pas vraiment de savoir qu'il y en a un au USA qui donne le gout de s'interesser a ce projet .... leur déficit est beaucoup plus grand que le notre par capita et ils sont encore plus en recession.

Et comme tout projet de l'ADQ dans leur énoncé il manque a la donne... le cout de formation de ce bureau, qui elira les gens en place dans ce comité (supposement non politisé). Est ce que c'est ce que ca veut dire diminuer l'état pour créer des embranchements a coté......

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 9:10 am
par .anthurium.
lucide a écrit : [...]


Il serait intéressant au départ de citer tes sources, qu'on sache de qui on lit le texte... Une promotion adéquiste, un économiste, un monsieur tout le monde etc....

Ce texte provient du blogue personnel de Johanne Marcotte, diplomée en informatique, réalisatricedu film l'illusion tranquille, membre en regle de l'ADQ qui en était la représentante lors du rapport Castonguay.

C'est pas vraiment de savoir qu'il y en a un au USA qui donne le gout de s'interesser a ce projet .... leur déficit est beaucoup plus grand que le notre par capita et ils sont encore plus en recession.

Et comme tout projet de l'ADQ dans leur énoncé il manque a la donne... le cout de formation de ce bureau, qui elira les gens en place dans ce comité (supposement non politisé). Est ce que c'est ce que ca veut dire diminuer l'état pour créer des embranchements a coté......
Désolé pour pour la source. Je viens de corriger.
Le problème au USA est peut-être plus grand mais ils ont beaucoup plus de richesse indiduelle pour les aider a se sortir d'une dette.

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 10:16 am
par lucide
.anthurium. a écrit : [...]


Désolé pour pour la source. Je viens de corriger.
Le problème au USA est peut-être plus grand mais ils ont beaucoup plus de richesse indiduelle pour les aider a se sortir d'une dette.
Quelle richesse possede t'il plus qu'au Canada??

Ils ont pas assez d'eau pour s'autosuffire en électricité, pas assez de pétrole ( de la leur guerre au Moyen Orient) pas assez de foret ( ils veulent notre bois)... je ne sais pas vraiment pour leurs mines mais je crois pas qu'ils soient autosuffisant..

Je ne vois vraiment pas ce qu'ils ont plus que nous outre la grandeur de leur territoire et le nombre.

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 11:18 am
par .anthurium.
lucide a écrit : [...]


Quelle richesse possede t'il plus qu'au Canada??

Ils ont pas assez d'eau pour s'autosuffire en électricité, pas assez de pétrole ( de la leur guerre au Moyen Orient) pas assez de foret ( ils veulent notre bois)... je ne sais pas vraiment pour leurs mines mais je crois pas qu'ils soient autosuffisant..

Je ne vois vraiment pas ce qu'ils ont plus que nous outre la grandeur de leur territoire et le nombre.
Il y a plus de gens riches et plus de monde pour payer une dette. Plus de naissance.

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 11:39 am
par Malike
.anthurium. a écrit : [...]


Il y a plus de gens riches et plus de monde pour payer une dette. Plus de naissance.
Et aussi plus de pauvres et d'endettés, faut pas l'oublier. Moi je pense qu'on peut trouver notre propre modèle, s'il y a bien un enseignement à tirer de ce que vivent nos voisins américains c'est bien de ne pas faire comme eux! :crazy:

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 18, 2009 11:56 am
par Acrux
Suivons les américains, sautons en bas du pont...! :gla:

Excellent article .anthurium., mais je suis plutôt cynique face à tout cela... La démocratie étant ce qu'elle est, le monde votera toujours pour celui qui promettra les plus belles choses... Les plus responsables n'auront jamais le pouvoir. La dernière élection provinciale en est le plus belle exemple, les gens ont voté pour celui qui disait que tout allait bien, que malgré la crise économique mondial, le Québec n’aurait pas de déficit, etc… Et celui qui a parlé des probables conséquences des problèmes de la caisse de dépôt aux personnes âgés, celui qui a parlé de la dette depuis qu’il est en politique, celui qui a parlé de décrochage scolaire, etc…, a juste passé pour un crétin grâce aux journalistes… Les gens ne votent pas pour ceux qui annoncent des temps difficiles.

Alors le mieux qu'on puisse faire c'est mettre le plus d’argent de côté possible et se rendre à l'évidence que tous les services et pensions de vieillesse qu'il y a aujourd'hui n'existeront plus dans quelques années... On n’a qu’à regarder un peu les chiffres pour se rendre compte à quel point c’est ridicule…


Taux de cotisation pour des rentes équivalentes :

3,6 % en 1966
6,0 % en 1997
9,9 % en 2003.
Ce sera de combien quand on connaitra les pertes de la caisse de dépôt?!

Donc, la hausse de cotisations au RRQ va être assumée par les jeunes travailleurs d’aujourd’hui, ceux qui n’ont jamais profité d’un niveau de cotisation de 3.6% ou 6% du revenu…, comme les générations précédentes pendant une bonne partie de leur vie active…

En plus de payer plus de cotisations :
« Ces travailleurs sont moins bien rémunérés et bénéficient d’avantages sociaux inférieurs aux générations précédentes. Une étude de René Morissette, chercheur à Statistique Canada, indique qu’entre 1981 et 1993, le salaire des jeunes hommes de 18 à 24 ans a diminué de 20 %, alors que celui des hommes de 45 à 54 ans a augmenté de 20 %4. »

Les retraités de 1985 ont payé 14 % de la valeur des prestations.
Les retraités de 2010 paieront 100 % de la rente qu’ils recevront.
Les retraités de 2035 assumeront, sur l’ensemble de leur vie active, 200 % de ce qu’ils recevront.

http://www.lepont.ca/pdf/revue/lettre_e ... traite.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;


Et là je ne parle que du régime des rentes… Lorsque les Babyboomers était jeunes la majorité du budget allait à l’éducation, en tombant sur le marché du travail le syndicalisme est arrivé avec tous les avantages sociaux que les prochains générations devront leur payer… Et maintenant qu’ils vieillissent le moton va en santé…

:gluk:

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 25, 2009 7:56 pm
par Acrux
"Les retraités de 2035 assumeront, sur l’ensemble de leur vie active, 200 % de ce qu’ils recevront."
...et ça avant de savoir que 4 000 000 000 000 $ a disparu de la caisse...


Savez-vous quoi?! J'en veux pas de rente...! Tant qu'à récolter 1000$ qui m'en coûtera 4000$, je préfaire gérer mes placements moi-même...

Qu'on ramasse tout cet argent et qu'on balance ça au paiement de la dette! Les babyboomers ont suffisament reçu tant qu'à moi...!

Re: Les finances au Québec

Publié : mer. févr. 25, 2009 9:17 pm
par Acrux
Ouin... avec le 10% de mon salaire qui va à la RRQ, je n'aurais plus de dette étudiante et j'aurais quelques milliers de dollars en REERS... Je ne suis peut-être pas un king de l'économie mais disons que j'aurais plus de facilité à accepter mes erreurs que celles qui sont faites par des fonctionnaires qui font joujou à la bourse avec mon argent, NOTRE ARGENT... Pourquoi on ne laisse pas l'argent dans les poches des gens...? Comme ca, plus de pertes dramatique qui touche tout le monde vu que chacun est responsable de sa retraite...

Et après tout, battre -200 à -300% de rendement c'est pas trop difficile à atteindre, mettons...

Re: Les finances au Québec

Publié : jeu. févr. 26, 2009 5:29 pm
par vevie1965
Acrux a écrit : Ouin... avec le 10% de mon salaire qui va à la RRQ, je n'aurais plus de dette étudiante et j'aurais quelques milliers de dollars en REERS... Je ne suis peut-être pas un king de l'économie mais disons que j'aurais plus de facilité à accepter mes erreurs que celles qui sont faites par des fonctionnaires qui font joujou à la bourse avec mon argent, NOTRE ARGENT... Pourquoi on ne laisse pas l'argent dans les poches des gens...? Comme ca, plus de pertes dramatique qui touche tout le monde vu que chacun est responsable de sa retraite...

Et après tout, battre -200 à -300% de rendement c'est pas trop difficile à atteindre, mettons...
:jap: Je N'aurais pas pu écrire mieux sur le sujet. Tu frappes en plein dans le mille. :jap:

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:01 am
par Acrux
Image
Applaudissons-nous aussi, chères québécois, pour les avoir élu...! :clap:

Le Québec retourne aux déficits budgétaires qu'il avait pourtant réussi à juguler, depuis une décennie. Le gouvernement Charest annonce un déficit de 3,9 milliards pour 2009-2010.(Mais en campagne électoral ça promettait le contraire avec mépris envers ceux qui en doutaient...)


Sur quatre ans, c'est plus de 11 milliards d'encre rouge qui sont à prévoir. Québec doit par conséquent suspendre l'application de sa loi sur l'équilibre budgétaire pour tout balayer sous le tapis de la dette.

Jeudi, à l'Assemblée nationale, dans ce qui sera probablement son dernier budget, la titulaire des Finances, Monique Jérôme-Forget a repoussé à janvier 2011 plusieurs décisions impopulaires, nécessaires pour retrouver l'équilibre des finances publiques dans cinq ans.

«Je n'annonce pas des bonnes nouvelles. Si vous me demandez s'il y aura des baisses d'impôts dans les prochaines années, la réponse est non», a-t-elle laissé tomber, reconnaissant que le fardeau global des contribuables augmentera, une fois la récession terminée.


Pour l'heure, parce que la tempête est toujours en cours, «on n'enlève pas l'argent des poches des citoyens», explique-t-elle, promettant que «le Québec ne sortira pas amoché de la récession».

Dans deux ans, Québec augmentera de 1% - à 8,5% - sa taxe de vente afin de pomper 1,5 milliard des poches des consommateurs qu'on a décidé de laisser tranquilles cette année à cause de la crise. Québec prévoit que 250 millions seront retournés en crédits supplémentaires aux contribuables moins fortunés.

Dès 2011 aussi, le gouvernement indexera une foule de tarifs qui n'ont pas été ajustés depuis des années - des permis de pêche jusqu'aux frais pour un certificat de naissance - des recettes de 60 millions par année, sur une assiette de 3 milliards de tarifs «oubliés». Seules les garderies à 7 $ seront épargnées. Cette indexation s'ajoutera aux ajustements de tarifs qui peuvent résulter des déboires de la Caisse de dépôt, expliquent aussi les fonctionnaires.

«Ce n'est pas des mesures populaires. Je ne gagnerai pas de concours de popularité avec ça à compter de 2011», lance-t-elle. Elle a badiné quand un reporter lui a rappelé qu'elle ne serait plus en politique dans deux ans.

Le retour aux déficits, «c'est, convient-elle, un changement draconien par rapport aux dernières années». Mais «c'est un budget responsable. En temps de crise, il faut que le gouvernement réponde : présent !».

Québec a maintenu le déficit québécois à des proportions qu'envieront d'autres gouvernements ; les 3,9 milliards de déficit cette année représentent 1,3% du PIB au Québec. Washington a vu le sien monter à 12,3% et Ottawa a annoncé un déficit de 2,2% du PIB canadien.

L'impact de la Caisse

D'autres chiffres sont moins rassurants. Avec le budget d'hier, la dette brute passera de 50 à 54% du PIB en trois ans. La catastrophe des rendements de la Caisse de dépôt, a des conséquences directes sur la dette publique. Québec devra ajouter 250 millions à la dette cette année et 595 millions en 2010-2011 pour faire face à ses obligations pour le Fonds d'amortissement des régimes de retraite publics. Par ailleurs, à la surprise de beaucoup d'observateurs, Québec maintient ses contributions au Fonds des générations, plus de 715 millions cette année et de 880 millions l'an prochain.

Pas de compressions

Mais en dépit de la disette au niveau des recettes et du fardeau de la dette accrue, pas question de se serrer la ceinture à Québec.

Le gouvernement fait passer la croissance des dépenses de 2009-2010 à 4,5% pour l'année 2009-2010 alors qu'il visait 3% il y a un an.

Pour la ministre Jérôme-Forget toutefois, pas question de se lancer dans une opération de compressions de dépenses tous azimuts, «on a déjà joué dans ce film là».

Hier, Mme Jérôme-Forget a indiqué que seulement 40% des sources de revenu nécessaires pour retrouver l'équilibre budgétaire en 2013 étaient identifiées. Des compressions douloureuses sont à prévoir pour identifier les 60% restants. En 2010-2011, la croissance des dépenses sera ramenée de 4,5 à 3,2%. Bien que Québec parle toujours de «négociations ouvertes» dans le secteur public, on s'attend déjà à une ou deux années de gel salarial après le paiement des derniers 2% d'augmentation prévus aux conventions, le 1er avril prochain. Sur une masse salariale de 25 milliards, chaque hausse de 1 $ représente 250 millions.

Sa collègue au Trésor, Monique Gagnon-Tremblay, a promis elle une revue serrée des programmes, un «vaste chantier» dès cette année. On a, comme promis, épargné la Santé, dont le budget grimpera de 5,7% cette année, l'Éducation sera moins favorisée avec 3,5% de croissance budgétaire.

La ministre des Finances prévoit un retour subit du beau temps en 2010-2011 avec une croissance de 1,9%, une estimation beaucoup plus modeste toutefois que celle du gouvernement fédéral.

Du recyclage

En dépit des recettes qui diminuent, Québec va de l'avant avec un plan d'action de 1 milliard de mesures destinées à stimuler l'économie, dont seulement seulement 242 millions n'avaient pas été annoncées jusqu'ici.

On injecte 100 millions de plus cette année dans les programmes de formation d'Emploi-Québec. Québec parle d'un programme de 500 millions, mais une grande partie du financement vient des coffres d'Ottawa.

Autre mesure sociale, Québec versera cette année 22 millions pour bonifier les crédits d'impôt pour garde d'enfant - les familles dont les revenus n'excèdent pas 125 000 $ ne seront pas désavantagées si elles optent pour les garderies non subventionnées. Québec maintient le cap sur son objectif de 220 000 places en garderie à 7 $ pour l'automne 2010.

Pour les entreprises, le gouvernement ne déroge pas de son plan de match sur l'élimination progressive de la taxe sur le capital. Québec espère aussi récupérer 900 millions de revenus en freinant l'économie au noir, dans le secteur de la construction notamment.

Québec claironne quelques initiatives qui ne pèsent pas lourd dans ses coffres. On annonce un fonds de 500 millions offert conjointement par la SGF et le Fonds de solidarité qui ne coûtera en fait que 12,5 millions par année à Québec en coût de financement.

Une nouvelle mouture du programme d'épargne-actions, REA II, sera mise en place pour aider les entreprises de moins de 200 millions, un bassin de 250 entreprises environ, à trouver de l'argent frais, encore là, l'impact pour Québec sera modeste, 20 millions de dépenses fiscales sur une pleine année.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... s-2011.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:05 am
par Acrux
Croyez-vous aux miracles?

Comme il fallait s'y attendre, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, a décidé d'ouvrir les vannes. On ne saurait guère le lui reprocher. En cette période de crise, tous les gouvernements ont recours à la bonne vieille recette qui consiste à augmenter les dépenses de l'État pour limiter les dégâts, d'où un déficit de 3,9 milliards pour le prochain exercice financier.

Déficit! Le seul mot suffit à faire dresser les cheveux sur la tête, et on comprend pourquoi. À force d'accumuler les déficits, les gouvernements fédéral et provinciaux se sont virtuellement retrouvés en faillite il n'y a pas si longtemps. On se souvient encore des sacrifices énormes qu'il a fallu consentir pour atteindre le déficit zéro. Personne n'a le goût de revivre pareil cauchemar.



Visiblement, la ministre Jérôme-Forget est bien consciente de la situation, et c'est pour cela que son budget comporte un plan de retour à l'équilibre étalé sur cinq ans. Selon les projections du ministère, le déficit passera à 3,8 milliards dans deux ans, à 2,6 milliards l'année suivante, puis 1,3 milliard l'année d'après. En tout, 11,6 milliards de déficits en quatre ans. Enfin, l'exercice 2013-14 se soldera par un léger surplus de 88 millions. Exit le cauchemar d'un retour au cercle vicieux des déficits et de l'endettement!


Comment la ministre s'y prend-elle pour éliminer son déficit aussi rapidement?

Simple: en augmentant ses revenus et en comprimant ses dépenses.

Mais il a un hic. Le plan de redressement repose sur des fondations fragiles. Tellement fragiles, en fait, qu'il faudrait pratiquement un miracle pour que tout se déroule selon les prévisions.

Pour augmenter ses revenus, la ministre compte sur trois mesures.

La plus importante consiste à augmenter le taux de la taxe de vente d'un point de pourcentage à compter du 1er janvier 2011. Sur un plein exercice, cette mesure rapportera plus de 1,2 milliard, ou 4,1 milliards pendant la durée du plan de redressement. Cette projection est crédible et réaliste.

Dans un deuxième temps, à l'exception des services de garde, tous les tarifs des services publics seront indexés, également à compter du 1er janvier 2011. Il faut saluer cette initiative. Il y a des années que le gouvernement québécois se prive de revenus importants en refusant de suivre la voie du bon sens élémentaire: pas augmenter, mais simplement indexer les tarifs. Il était à peu près temps que quelqu'un ait le courage de faire le ménage là-dedans. Sauf que l'indexation des tarifs n'apportera qu'une très modeste contribution à la lutte contre le déficit: à peine 400 millions en quatre ans.

La troisième mesure consiste à lutter contre l'évasion fiscale. Hummmm... Jacques Parizeau a essayé cela, Gérard-D. Levesque a essayé cela, Bernard Landry aussi, Pauline Marois aussi, et Yves Séguin, et Michael Wilson et Paul Martin à Ottawa. On ne compte plus les budgets où on promet des hausses importantes de revenus grâce au resserrement des contrôles fiscaux. Mme Jérôme-Forget s'attend à aller chercher pas moins de 2 milliards en quatre ans dans les poches des mauvais payeurs. Souhaitons-lui bonne chance.

Voilà pour les revenus. En ce qui concerne les dépenses, la ministre entend plafonner leur croissance à 3,2% par année. Il s'agit des dépenses de programmes, excluant notamment le service de la dette. C'est un pari hautement téméraire. Cela ne s'est jamais vu en 10 ans. En fait, les hausses des dépenses de programmes du gouvernement québécois se situent en moyenne à 4,7% depuis 10 ans. Il faudra faire un énorme effort de compression pour atteindre l'objectif de 3,2% et le maintenir pendant quatre ans: sur un budget de dépenses de 60 milliards, la petite différence entre 4,7 et 3,2% représente 900 millions. Où ira-t-on chercher cet argent?

Le défi est d'autant plus difficile que deux obstacles majeurs viennent compliquer la situation. Le financement des soins de santé accapare maintenant 44% des dépenses de programmes, et continuera d'augmenter plus rapidement que les autres dépenses. Il faudra donc, pour respecter le défi de 3,2%, sabrer lourdement ailleurs. D'autre part, les déficits des prochaines années propulseront le service de la dette à des niveaux sans précédent: hausse de 9% l'an prochain, 15% l'année suivante, 16% l'année d'après et enfin 6% en 2013. Le service de la dette passera ainsi de 6,1 milliards maintenant à 9,4 milliards dans quatre ans.

Ce n'est pas tout.

Une fois qu'on tient compte de ces nouveaux revenus et de ces compressions de dépenses, il manque encore 3,8 milliards pour atteindre le déficit zéro dans cinq ans. Ce trou, peut-on lire dans les documents budgétaires, sera comblé par d'autres mesures à identifier.

C'est vague mais, comme le dit la ministre, on mangera l'éléphant une bouchée à la fois.


http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... racles.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:15 am
par .anthurium.
On laisse un bel héritage a nos enfants et...au prochain gouvernement qui lui devra couper drastiquement dans les services. On devra faire des choix .Je me demande qui perdra le plus. En tous cas Préparez vous. Ça va faire mal dans quelques années.

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:16 am
par Acrux
Québec suspendra une loi pour éviter de compenser les futurs déficits
(Ça sert à quoi de faire des lois si c'est si facile de les suspendre?!)


Non seulement le gouvernement québécois sombrera-t-il en déficit au cours des quatre prochaines années, mais il ne prévoit pas compenser ces manques à gagner par des excédents équivalents à l'avenir.

C'est pourtant ce que prévoit la Loi sur l'équilibre budgétaire, mise en place à la fin des années 1990 par le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard.

En vertu de celle-ci, Québec dispose de cinq ans pour résorber tout déficit, ce qui sera impossible dans le contexte actuel.

Le gouvernement de Jean Charest a donc annoncé jeudi qu'il déposera un projet de loi visant à suspendre les effets de la Loi sur l'équilibre budgétaire. Ainsi, Québec n'aura pas à compenser par des excédents les déficits de 4 milliards $ prévus en 2009-10 (soit 1,3 pour cent du produit intérieur brut) et de 3,8 milliards $ attendus en 2010-11.

La modification législative autorisera également le gouvernement à enregistrer par la suite des déficits décroissants qui n'auront pas, non plus, à être compensés ultérieurement, et ce, pour une période non précisée dans le budget.

«Le gouvernement souscrit toujours et entièrement aux objectifs de la loi sur l'équilibre budgétaire», a néanmoins assuré la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, dans son discours sur le budget.

Au total, le budget présenté jeudi prévoit des déficits totalisant 11,6 milliards $ d'ici 2012-13. Ils seront versés intégralement à la dette publique. Pour 2013-14, on s'attend à un mince surplus de 88 millions $.

Afin que ces prévisions se concrétisent, le gouvernement devra identifier des économies additionnelles de près de 4 milliards $ pendant cette période.

Il faudra aussi que l'économie connaisse une reprise dès 2010, comme l'anticipe Québec.

Le gouvernement s'attend à une contraction de 1,2 pour cent du PIB québécois en 2009, puis à une croissance robuste de 1,9 pour cent dès 2010. Or, la plupart des économistes du secteur privé sont plus pessimistes dans leurs plus récentes prévisions.

Bond de la dette

Avec les déficits prévus, la dette brute bondira inévitablement: de 148 milliards $ en 2008 (soit 49,9 pour cent du PIB), elle devrait passer à 151,5 milliards $ en 2009 (49,9 pour cent du PIB), à 160,3 milliards $ en 2010 (52,8 pour cent du PIB), puis à 170,2 milliards $ en 2011 (54 pour cent du PIB).

En incluant les passifs des réseaux de la santé et de l'éducation, d'Hydro-Québec, des autres entreprises d'Etat ainsi que des municipalités, la dette totale du secteur public québécois devrait s'élever à 208,4 milliards $ en 2009, soit 68,6 pour cent du PIB.

Le Québec est la province où la dette est la plus importante en pourcentage du PIB.

Fonds des générations

Dans l'espoir que les agences de notation maintiennent ses cotes de crédit, Québec a annoncé jeudi qu'il allait maintenir les versements au Fonds des générations, destiné à réduire le poids de la dette.

Les paiements, qui découlent de redevances versées par Hydro-Québec et les producteurs privés d'hydroélectricité, devraient atteindre 715 millions $ en 2009-10 et 880 millions $ l'année suivante, de sorte que l'actif du Fonds devrait dépasser 3,5 milliards $ au 31 mars 2011.

En 2008, le rendement catastrophique de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère le Fonds, a soustrait 327 millions $ à sa valeur, soit plus de 22,4 pour cent du total accumulé. Le 31 mars, le Fonds devrait contenir 1,9 milliard $, contre 1,2 milliard $ un an plus tôt -- une hausse attribuable aux versements effectués pendant l'année.

Hydro-Québec

En revanche, les bons résultats d'Hydro-Québec viennent une fois de plus en aide au gouvernement: le ministère des Finances s'attend à ce que la société d'Etat dégage un bénéfice net d'un peu plus de 3 milliards $ pour son exercice terminé le 31 décembre, soit 100 millions $ de plus qu'en 2007.

Pour Québec, dont l'exercice prend fin le 31 mars, l'impact positif de la performance d'Hydro s'élèvera à 363 millions $ par rapport aux prévisions du budget de l'an dernier.

En 2009, en dépit de la récession, le gouvernement s'attend à ce que la société enregistre des résultats au moins aussi bons qu'en 2008.

Les contributions de Loto-Québec (plus 25 millions $) et de la Société des alcools (12 millions $) sont aussi à la hausse par rapport aux projections de l'an dernier.

Ces gains sont toutefois contrebalancés par les bénéfices moins élevés d'autres entreprises d'Etat.

La Société générale de financement a notamment enregistré des provisions pour pertes de 260 millions $ en 2008.

Au final, la contribution supérieure des sociétés d'Etat et le recours à la réserve budgétaire devraient permettre à Québec d'équilibrer son exercice 2008-09, mais de justesse.

http://argent.canoe.com/lca/infos/quebe ... 62605.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:18 am
par .anthurium.
Hier j'écoutais le budget avec mon petit dernier de 1 an. Il applaudissait a chaque intervention de Mme Gérôme-Forget. C'est assez ironique comme situation Il sera un de ceux qui payera pour ce budget.

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:32 am
par Acrux
9,4 milliards dans quatre ans… Il y a queqlues semaines aucun déficit n’était prévu… :gla:
Ça c’est en considérant que les taux d’intérêts sont bas, ça sera quoi lorsque qu’ils augmenteront?!

En gros, dans pas long on va payer le plus cher le simple paiement des intérêts de la dette (ai-je besoin de spécifier que lorsqu'on paie que les intérêts, la dette ne baisse pas?) que ce qu'on donne en éducation... Et pas longtemps après ça dépassera la santé...!


:gluk: :gluk: :gluk: Ils étaient tellement dans le champs "les lucides" avec leur idée farfelu de remboursement de la dette lorsque ça en était possible hein...?! :gluk: :gluk: :gluk:

On aime tellement ça remplir les poches des banquiers nous hein?! :gla:

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:35 am
par Acrux
.anthurium. a écrit : On laisse un bel héritage a nos enfants et...au prochain gouvernement qui lui devra couper drastiquement dans les services. On devra faire des choix .Je me demande qui perdra le plus. En tous cas Préparez vous. Ça va faire mal dans quelques années.
Pas grave... Le pouvoir du nombre sera en floride en train de boire des margaritas à ce moment là...

Le monde s'en sacre de tous ça...

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:36 am
par Acrux
.anthurium. a écrit : Hier j'écoutais le budget avec mon petit dernier de 1 an. Il applaudissait a chaque intervention de Mme Gérôme-Forget. C'est assez ironique comme situation Il sera un de ceux qui payera pour ce budget.
La majorité de la population applaudissait aussi, ils sont fière de les avoir élu...

Et dans 4 ans ils seront réélu!

Re: Les finances au Québec

Publié : ven. mars 20, 2009 8:38 am
par Acrux
Je suis tellement en ostie à matin, j'aurai juste le goût de me promener dans les rues avec un haut parleur et crier de toutes mes forces : "BRAVO Bande de caves!!!"