Publié : jeu. févr. 22, 2007 11:58 am
François Houde
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Ceux qui voient de la fragilité dans sa filiforme silhouette et sa blondeur feraient peut-être mieux de se raviser: Annie Villeneuve est solide.
Quatre ans après sa sortie de Star Académie, la jeune femme est en voie de faire oublier le mot académie de l'appellation et de se forger une place bien à elle dans le portrait du showbizz québécois. Ce n'est pas pour elle une raison de renier son passage au sein de l'entreprise télévisuelle.
"Ce sont mes origines, je ne renie rien. Pour moi, ça reste le passage qui a tout changé dans ma vie. Mais il ne faut pas se tromper: il n'y a rien d'acquis. J'ai fait plusieurs fois le Centre Bell en estimant que je ne le méritais pas mais je ne l'ai pas regretté. Ce n'est pas plus facile de se faire une place ou d'y rester parce qu'on est passé par là. Ce qui décide de ta place dans le monde de la chanson, c'est le travail que tu fais de façon continue."
Elle ne nie pas qu'une grosse équipe la soutient, que cette équipe lui a ouvert des portes, "mais après, il faut être à la hauteur."
Il lui faut notamment justifier des ventes de quelque 115 000 copies de son premier album.
Des chiffres énormes au Québec, est-il besoin de le mentionner.
Sur scène, elle ne se débrouille apparemment pas trop mal non plus puisqu'elle présentera son spectacle "Quand je ferme les yeux" en rappel à la salle Thompson le 24 février prochain. Elle avait attiré 750 personnes au premier, en novembre 2005.
"Il n'y a pas de secret mais je pense qu'il est essentiel de rester authentique. J'y arrive. Ç'a été difficile au début mais je me suis posé des questions et je me connais mieux. Aujourd'hui, je me fais davantage confiance. Quand j'a passé à "Tout le monde en parle", je prenais un risque mais j'ai osé rester moi-même. À une question dont la réponse a été coupée au montage, j'ai dit à Guy A. Lepage que je ne connaissais pas le sens d'un mot de sa question. Je n'ai pas essayé de bien paraître. Il m'en a félicité après en me disant que ça prenait du courage."
Côté artistique, la jeune femme estime que le spectacle a beaucoup évolué. Quelques chansons sont différentes de ce qu'elle a fait en 2005.
"Quand je parle entre les chansons, je sais davantage quoi dire. Tout est plus naturel dans le spectacle. L'énergie est vraiment différente."
Le spectacle trifluvien sera le tout dernier de sa tournée "lourde", avec un groupe de musiciens.
Elle a élaboré une autre formule, acoustique, qu'elle promènera au cours des prochains mois histoire de visiter d'autres coins du Québec.
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Ceux qui voient de la fragilité dans sa filiforme silhouette et sa blondeur feraient peut-être mieux de se raviser: Annie Villeneuve est solide.
Quatre ans après sa sortie de Star Académie, la jeune femme est en voie de faire oublier le mot académie de l'appellation et de se forger une place bien à elle dans le portrait du showbizz québécois. Ce n'est pas pour elle une raison de renier son passage au sein de l'entreprise télévisuelle.
"Ce sont mes origines, je ne renie rien. Pour moi, ça reste le passage qui a tout changé dans ma vie. Mais il ne faut pas se tromper: il n'y a rien d'acquis. J'ai fait plusieurs fois le Centre Bell en estimant que je ne le méritais pas mais je ne l'ai pas regretté. Ce n'est pas plus facile de se faire une place ou d'y rester parce qu'on est passé par là. Ce qui décide de ta place dans le monde de la chanson, c'est le travail que tu fais de façon continue."
Elle ne nie pas qu'une grosse équipe la soutient, que cette équipe lui a ouvert des portes, "mais après, il faut être à la hauteur."
Il lui faut notamment justifier des ventes de quelque 115 000 copies de son premier album.
Des chiffres énormes au Québec, est-il besoin de le mentionner.
Sur scène, elle ne se débrouille apparemment pas trop mal non plus puisqu'elle présentera son spectacle "Quand je ferme les yeux" en rappel à la salle Thompson le 24 février prochain. Elle avait attiré 750 personnes au premier, en novembre 2005.
"Il n'y a pas de secret mais je pense qu'il est essentiel de rester authentique. J'y arrive. Ç'a été difficile au début mais je me suis posé des questions et je me connais mieux. Aujourd'hui, je me fais davantage confiance. Quand j'a passé à "Tout le monde en parle", je prenais un risque mais j'ai osé rester moi-même. À une question dont la réponse a été coupée au montage, j'ai dit à Guy A. Lepage que je ne connaissais pas le sens d'un mot de sa question. Je n'ai pas essayé de bien paraître. Il m'en a félicité après en me disant que ça prenait du courage."
Côté artistique, la jeune femme estime que le spectacle a beaucoup évolué. Quelques chansons sont différentes de ce qu'elle a fait en 2005.
"Quand je parle entre les chansons, je sais davantage quoi dire. Tout est plus naturel dans le spectacle. L'énergie est vraiment différente."
Le spectacle trifluvien sera le tout dernier de sa tournée "lourde", avec un groupe de musiciens.
Elle a élaboré une autre formule, acoustique, qu'elle promènera au cours des prochains mois histoire de visiter d'autres coins du Québec.