Féminisme désespéré
Publié : mar. mars 17, 2009 4:12 pm
FÉMINISME DÉSESPÉRÉ Je me suis frotté les yeux bien comme il faut avant de relire le titre coiffant la Trois du Devoir:
«Investir dans le béton est discriminatoire pour les femmes».
Une joke?
Non, sérieux comme Le Devoir.
C’est Christiane Pelchat qui dit ça, pas fanatique pour un sou,
la présidente du Conseil du statut de la femme.
Réparer les routes en perdititon, les ponts qui tombent et les nids-de-poule qui nous ramènent sans cesse au garage,
c’est trop favorable aux hommes. Comme il n’y a pas 50% de femmes dans l’industrie de la construction,
dépenser des milliards dans les infrastructures, c’est discriminatoire.
C’est bizarre une telle dévotion pour la justice mathématique.
Quand, à la faveur d’un drame humain comme l’assassinat d’enfants par un médecin,
on s’interroge sur le déséquilibre budgétaire entre les ressources destinées aux femmes et celles destinées aux hommes,
un ratio de un à dix, on l’entend pas Mme Pelchat demander un repartage des budgets.
Au Devoir, elle a aussi dit que les dépenses publiques en matière de Recherche et Développement sont aussi discriminatoires.
Parce que, comme dans la construction, les femmes sont minoritaires et mal rémunérées.
On a d'abord envie de dire que c'est con, insensé et irréaliste.
Que ça sort de la bouche d'une fonctionnaire désespérée, qui ne sait plus quoi dire pour attirer l'attention.
Puis on se dit que ça n'a pas, mais vraiment pas d'allure.
On répare pas les routes, ou plutôt, on les répare moins?
On coupe dans la recherche industrielle au nom de l'égalité des sexes?
C'est sûr que ça paraît bien dans les salles militantes subventionnées...
Mais quel est vraiment, l'objectif du Conseil du statut de la femme (soutenu par les impôts des deux sexes)?
L'égalité ou l'indépendance?
blogue de Michel Hébert sur canoé
«Investir dans le béton est discriminatoire pour les femmes».
Une joke?
Non, sérieux comme Le Devoir.
C’est Christiane Pelchat qui dit ça, pas fanatique pour un sou,
la présidente du Conseil du statut de la femme.
Réparer les routes en perdititon, les ponts qui tombent et les nids-de-poule qui nous ramènent sans cesse au garage,
c’est trop favorable aux hommes. Comme il n’y a pas 50% de femmes dans l’industrie de la construction,
dépenser des milliards dans les infrastructures, c’est discriminatoire.
C’est bizarre une telle dévotion pour la justice mathématique.
Quand, à la faveur d’un drame humain comme l’assassinat d’enfants par un médecin,
on s’interroge sur le déséquilibre budgétaire entre les ressources destinées aux femmes et celles destinées aux hommes,
un ratio de un à dix, on l’entend pas Mme Pelchat demander un repartage des budgets.
Au Devoir, elle a aussi dit que les dépenses publiques en matière de Recherche et Développement sont aussi discriminatoires.
Parce que, comme dans la construction, les femmes sont minoritaires et mal rémunérées.
On a d'abord envie de dire que c'est con, insensé et irréaliste.
Que ça sort de la bouche d'une fonctionnaire désespérée, qui ne sait plus quoi dire pour attirer l'attention.
Puis on se dit que ça n'a pas, mais vraiment pas d'allure.
On répare pas les routes, ou plutôt, on les répare moins?
On coupe dans la recherche industrielle au nom de l'égalité des sexes?
C'est sûr que ça paraît bien dans les salles militantes subventionnées...
Mais quel est vraiment, l'objectif du Conseil du statut de la femme (soutenu par les impôts des deux sexes)?
L'égalité ou l'indépendance?
blogue de Michel Hébert sur canoé