Meilleur taux de fécondité québécois depuis 1976!
Publié : mar. avr. 14, 2009 3:22 pm
[ LCN ]
Selon les données publiées aujourd'hui par l'Institut de la statistique du Québec, 87 600 naissances ont été dénombrées au Québec en 2008. Il s'agit d'une augmentation de 4 pour cent comparativement à 2007, où 84 200 nouveaux Québécois avaient vu le jour.
L'indice de fécondité des Québécoises, qui était de 1,68 en 2007, atteint ainsi 1,74 enfant par femme en 2008.
«Il s'agit de la sixième hausse consécutive, explique Chantal Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. De 2003 à 2005, les augmentations étaient plus petites. Mais depuis 2006, on vit de grandes augmentations allant jusqu'à 7 pour cent par année.»
Dans les régions de la Côte-Nord, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Chaudière-Appalaches et de Lanaudière, l'indice de fécondité atteint presque les deux enfants par femme en 2008.
Les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale affichent des indices plus faibles avec 1,6 enfant par femme.
Mme Girard refuse toutefois de parler de mini baby-boom. «Même si il y a quelques années d'augmentation, on n'efface pas les 30 ou 40 dernières années de sous-fécondité», avance-t-elle.
Lors du baby-boom des années 1946 à 1966, 145 000 naissances étaient enregistrées par année. «Avec 87 600 naissances, on vit une bonne augmentation puisqu'il n'y avait qu'environ 72 000 naissances autour de l'année 2000», soutient la démographe. Elle ajoute toutefois qu'on est encore bien loin des chiffres du baby-boom de l'après-guerre.
Elle rappelle également que le Québec se situe, depuis 1970, sous le seuil de remplacement des générations, c'est-à-dire avec un taux de fécondité inférieur à 2,1 enfants par femme.
Bien qu'il demeure difficile de cerner les raisons qui poussent les femmes à avoir plus d'enfants, certaines tendances se démarquent.
«On sait qu'une bonne partie de l'augmentation du nombre de naissances des dernières années est liée aux femmes de plus de 30 ans, qui font une sorte de "rattrapage". Les enfants qu'elles n'ont pas eu dans la vingtaine, elles sont en train de les avoir dans la trentaine», constate Mme Girard.
«En parallèle, on observe une petite augmentation chez les femmes âgées entre 24 et 28 ans, un groupe d'âge qui n'avait pas vu son taux de fécondité croître depuis le début des années 1990», poursuit-elle.
Selon d'autres données dévoilées par l'Institut de la statistique du Québec, on apprend que 63 pour cent des nouvelles mamans ne sont pas mariées. Cette proportion dépasse le seuil des 85 pour cent dans les régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Elle n'est toutefois que de 40 pour cent à Montréal et à Laval.
Parmi les naissances enregistrées en 2008, 45 pour cent des bébés sont des premiers-nés, 36 pour cent sont les deuxièmes de leur famille, 13 pour cent sont les troisièmes et 6 pour cent sont les quatrièmes.
Enfin, un peu plus du quart des nouveaux-nés ont au moins un parent né à l'extérieur du Canada.
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Je trouve ça merveilleux comme nouvelle, une société qui fait plus d'enfant, c'est une société qui va bien !
C'est fou comme il y a des femmes enceintes partout depuis quelques années. Bravo les québécoises
Et bravo aux papas qui prennent de plus en plus de congés parentaux pour s'occuper de leur ti monstre et aider maman 
Selon les données publiées aujourd'hui par l'Institut de la statistique du Québec, 87 600 naissances ont été dénombrées au Québec en 2008. Il s'agit d'une augmentation de 4 pour cent comparativement à 2007, où 84 200 nouveaux Québécois avaient vu le jour.
L'indice de fécondité des Québécoises, qui était de 1,68 en 2007, atteint ainsi 1,74 enfant par femme en 2008.
«Il s'agit de la sixième hausse consécutive, explique Chantal Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. De 2003 à 2005, les augmentations étaient plus petites. Mais depuis 2006, on vit de grandes augmentations allant jusqu'à 7 pour cent par année.»
Dans les régions de la Côte-Nord, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Chaudière-Appalaches et de Lanaudière, l'indice de fécondité atteint presque les deux enfants par femme en 2008.
Les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale affichent des indices plus faibles avec 1,6 enfant par femme.
Mme Girard refuse toutefois de parler de mini baby-boom. «Même si il y a quelques années d'augmentation, on n'efface pas les 30 ou 40 dernières années de sous-fécondité», avance-t-elle.
Lors du baby-boom des années 1946 à 1966, 145 000 naissances étaient enregistrées par année. «Avec 87 600 naissances, on vit une bonne augmentation puisqu'il n'y avait qu'environ 72 000 naissances autour de l'année 2000», soutient la démographe. Elle ajoute toutefois qu'on est encore bien loin des chiffres du baby-boom de l'après-guerre.
Elle rappelle également que le Québec se situe, depuis 1970, sous le seuil de remplacement des générations, c'est-à-dire avec un taux de fécondité inférieur à 2,1 enfants par femme.
Bien qu'il demeure difficile de cerner les raisons qui poussent les femmes à avoir plus d'enfants, certaines tendances se démarquent.
«On sait qu'une bonne partie de l'augmentation du nombre de naissances des dernières années est liée aux femmes de plus de 30 ans, qui font une sorte de "rattrapage". Les enfants qu'elles n'ont pas eu dans la vingtaine, elles sont en train de les avoir dans la trentaine», constate Mme Girard.
«En parallèle, on observe une petite augmentation chez les femmes âgées entre 24 et 28 ans, un groupe d'âge qui n'avait pas vu son taux de fécondité croître depuis le début des années 1990», poursuit-elle.
Selon d'autres données dévoilées par l'Institut de la statistique du Québec, on apprend que 63 pour cent des nouvelles mamans ne sont pas mariées. Cette proportion dépasse le seuil des 85 pour cent dans les régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Elle n'est toutefois que de 40 pour cent à Montréal et à Laval.
Parmi les naissances enregistrées en 2008, 45 pour cent des bébés sont des premiers-nés, 36 pour cent sont les deuxièmes de leur famille, 13 pour cent sont les troisièmes et 6 pour cent sont les quatrièmes.
Enfin, un peu plus du quart des nouveaux-nés ont au moins un parent né à l'extérieur du Canada.
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Je trouve ça merveilleux comme nouvelle, une société qui fait plus d'enfant, c'est une société qui va bien !
C'est fou comme il y a des femmes enceintes partout depuis quelques années. Bravo les québécoises
Et bravo aux papas qui prennent de plus en plus de congés parentaux pour s'occuper de leur ti monstre et aider maman 
La moitié sont de toute façon d'une autre nationalité, donc musulman et compagnie. Et l'autre moitié est pour la pluspart non pratiquant comme moi qui espère toujours convaincre mon chum de ne pas faire baptiser notre bébé 