Shane Jimrat Les poubelles dégageaient une odeur de cadavre
Publié : lun. avr. 20, 2009 7:46 pm
«Les sacs de poubelle dégageaient une odeur de cadavre»
Le policier qui a ouvert les sacs de poubelle dans lesquels se trouvait le cadavre dépecé de Shane Jimrattie a été estomaqué par la macabre découverte, en avril 2007.
«En ouvrant le sac, une odeur nauséabonde de cadavre m’est montée au visage. J’ai demandé à mon collègue d’éclairer plus le sac et là j’ai vu un bassin avec un boxer sur le corps. Mon cerveau n’était pas capable de faire le lien, même si j’avais bien vu», a raconté l’agent Mario Trudel lundi au palais de justice de Montréal au procès de Michel Côté et Nadège Merceus, accusés de meurtre au second degré et d’outrage à un cadavre.
Les restes humains des autres parties du corps, dont la tête, se trouvaient dans deux autres sacs. Des détails sanglants qui bouleversent la famille de la victime présente depuis le début du procès, il y a deux semaines. Michel Côté, 45 ans, et sa conjointe Nadège Merceus, 30 ans, semblent plutôt impassibles dans le box.
Shane Jimrattie, 21 ans, a été tué d’un minimum de 40 coups de marteau à la tête et au cou et son corps a ensuite été découpé en morceaux avec un genre de couteau de poche et transporté dans la camionnette de Côté, un boucher de profession.
Les policiers sont arrivés sur les lieux du drame un peu par hasard alors que la camionnette de Côté bloquait la ruelle dans le quartier Rosemont. Les phares étaient allumés, les portières déverrouillées et le véhicule en marche.
Un voisin a témoigné à l’effet que Côté avait sauté du toit de l’immeuble du 1820 sur un balcon du troisième étage de l’édifice du 1815.
«Lorsque nous l’avons vu sur la balcon, nous l’avons mis en joue avec notre arme en lui ordonnant de descendre. Il a immédiatement coopéré. Il était très calme et ne semblait pas intoxiqué par un produit quelconque. Sa réaction était presque déconcertante», a livré l’agent Trudel.
Une fois à l’intérieur de l’auto-patrouille, Côté a déclaré aux policiers: «Je fumais une cigarette avant de venir vous voir. Je suis avec une autre personne. Elle est de race noire et son nom est Nadège. Ça sentait le cadavre dans l’auto», se souvient l’autre agent Mickael Brochu.
Pendant ce temps, Nadège Merceus est sortie par la porte avant de l’immeuble. «Elle était très calme, aucunement stressée. Je ne pouvais faire un lien avec elle et les événements qui venaient de se passer», de dire la constable Christelle Tardif. Merceus sera arrêtée quelques instants plus tard.
Le meurtre serait relié à une histoire de drogue. Des pipes artisanales ont été saisies à l’intérieur du logement des accusés et des sacs de stupéfiants ont été retrouvés dans le manteau de la victime.
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Le policier qui a ouvert les sacs de poubelle dans lesquels se trouvait le cadavre dépecé de Shane Jimrattie a été estomaqué par la macabre découverte, en avril 2007.
«En ouvrant le sac, une odeur nauséabonde de cadavre m’est montée au visage. J’ai demandé à mon collègue d’éclairer plus le sac et là j’ai vu un bassin avec un boxer sur le corps. Mon cerveau n’était pas capable de faire le lien, même si j’avais bien vu», a raconté l’agent Mario Trudel lundi au palais de justice de Montréal au procès de Michel Côté et Nadège Merceus, accusés de meurtre au second degré et d’outrage à un cadavre.
Les restes humains des autres parties du corps, dont la tête, se trouvaient dans deux autres sacs. Des détails sanglants qui bouleversent la famille de la victime présente depuis le début du procès, il y a deux semaines. Michel Côté, 45 ans, et sa conjointe Nadège Merceus, 30 ans, semblent plutôt impassibles dans le box.
Shane Jimrattie, 21 ans, a été tué d’un minimum de 40 coups de marteau à la tête et au cou et son corps a ensuite été découpé en morceaux avec un genre de couteau de poche et transporté dans la camionnette de Côté, un boucher de profession.
Les policiers sont arrivés sur les lieux du drame un peu par hasard alors que la camionnette de Côté bloquait la ruelle dans le quartier Rosemont. Les phares étaient allumés, les portières déverrouillées et le véhicule en marche.
Un voisin a témoigné à l’effet que Côté avait sauté du toit de l’immeuble du 1820 sur un balcon du troisième étage de l’édifice du 1815.
«Lorsque nous l’avons vu sur la balcon, nous l’avons mis en joue avec notre arme en lui ordonnant de descendre. Il a immédiatement coopéré. Il était très calme et ne semblait pas intoxiqué par un produit quelconque. Sa réaction était presque déconcertante», a livré l’agent Trudel.
Une fois à l’intérieur de l’auto-patrouille, Côté a déclaré aux policiers: «Je fumais une cigarette avant de venir vous voir. Je suis avec une autre personne. Elle est de race noire et son nom est Nadège. Ça sentait le cadavre dans l’auto», se souvient l’autre agent Mickael Brochu.
Pendant ce temps, Nadège Merceus est sortie par la porte avant de l’immeuble. «Elle était très calme, aucunement stressée. Je ne pouvais faire un lien avec elle et les événements qui venaient de se passer», de dire la constable Christelle Tardif. Merceus sera arrêtée quelques instants plus tard.
Le meurtre serait relié à une histoire de drogue. Des pipes artisanales ont été saisies à l’intérieur du logement des accusés et des sacs de stupéfiants ont été retrouvés dans le manteau de la victime.
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