Constat désolant des pratiques d'une clinique privée
Publié : mer. avr. 22, 2009 5:41 pm
Constat désolant des pratiques d'une clinique
Vous pouvez indiquer plusieurs adresses séparées par des virgules.
Archives La Presse
La Presse Canadienne
Québec
La coroner Catherine Rudel-Tessier dresse un constat désolant des pratiques de la Clinique médicale Viau, à Montréal, dans les situations d'urgence et demande au Collège des médecins de se pencher sur la manière dont un médecin y a traité un patient décédé dans sa salle d'attente.
En janvier 2008, le patient en question, Jean-Jacques Sauvageau, 77 ans, s'était présenté à la clinique, qui offre des services d'urgence, aux prises avec des graves difficultés respiratoires.
La réceptionniste l'avait inscrit sans se préoccuper de son état et sans lui poser de questions et lui avait demandé de s'asseoir dans la salle d'attente.
Une vingtaine de minutes plus tard, des patients s'étaient aperçu qu'il avait du mal à respirer. Un médecin s'était alors rendu près de lui et, concluant à son décès après un examen sommaire, avait jugé les manoeuvres de réanimation inutiles. Il s'agissait du docteur Jacques Chaoulli, celui-là même qui s'est battu jusqu'en Cour suprême pour créer une brèche dans le système de santé publique et permettre la création d'un réseau parallèle de santé privée payée par l'usager.
Le docteur Chaoulli avait demandé qu'on appelle le 9-1-1 pour que le décès soit constaté et que la dépouille soit récupérée. Il avait toutefois laissé, entre-temps, le corps de M. Sauvageau sur sa chaise dans la salle d'attente avec les autres patients. Une fois rejoints, les préposés du 9-1-1 avaient demandé au personnel de la clinique d'amorcer des manoeuvres de réanimation, ce qui avait été refusé, et une femme qui avait voulu tenter de le réanimer en avait été empêchée.
La coroner recommande à la clinique d'améliorer l'accueil des patients et la surveillance de la salle d'attente, d'instaurer un processus de triage et de former le personnel aux mesures de réanimation.
Elle recommande par ailleurs au Collège des médecins de préciser son guide d'exercice en clinique privée pour que celles-ci puissent faire face adéquatement aux urgences et de se pencher sur la qualité du traitement médical offert à M. Sauvageau.
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Archives La Presse
La Presse Canadienne
Québec
La coroner Catherine Rudel-Tessier dresse un constat désolant des pratiques de la Clinique médicale Viau, à Montréal, dans les situations d'urgence et demande au Collège des médecins de se pencher sur la manière dont un médecin y a traité un patient décédé dans sa salle d'attente.
En janvier 2008, le patient en question, Jean-Jacques Sauvageau, 77 ans, s'était présenté à la clinique, qui offre des services d'urgence, aux prises avec des graves difficultés respiratoires.
La réceptionniste l'avait inscrit sans se préoccuper de son état et sans lui poser de questions et lui avait demandé de s'asseoir dans la salle d'attente.
Une vingtaine de minutes plus tard, des patients s'étaient aperçu qu'il avait du mal à respirer. Un médecin s'était alors rendu près de lui et, concluant à son décès après un examen sommaire, avait jugé les manoeuvres de réanimation inutiles. Il s'agissait du docteur Jacques Chaoulli, celui-là même qui s'est battu jusqu'en Cour suprême pour créer une brèche dans le système de santé publique et permettre la création d'un réseau parallèle de santé privée payée par l'usager.
Le docteur Chaoulli avait demandé qu'on appelle le 9-1-1 pour que le décès soit constaté et que la dépouille soit récupérée. Il avait toutefois laissé, entre-temps, le corps de M. Sauvageau sur sa chaise dans la salle d'attente avec les autres patients. Une fois rejoints, les préposés du 9-1-1 avaient demandé au personnel de la clinique d'amorcer des manoeuvres de réanimation, ce qui avait été refusé, et une femme qui avait voulu tenter de le réanimer en avait été empêchée.
La coroner recommande à la clinique d'améliorer l'accueil des patients et la surveillance de la salle d'attente, d'instaurer un processus de triage et de former le personnel aux mesures de réanimation.
Elle recommande par ailleurs au Collège des médecins de préciser son guide d'exercice en clinique privée pour que celles-ci puissent faire face adéquatement aux urgences et de se pencher sur la qualité du traitement médical offert à M. Sauvageau.