Une bonne dose d'héroïsme
Publié : jeu. mai 14, 2009 7:56 am
Bon matin,
Sur une note plus joyeuse, voici une histoire d'héroïsme.
L'héroïsme est contagieux. C'est ce qu'on peut conclure d'un geste d'entraide inouï, posé hier matin à Hemmingford: une chaîne humaine formée par de courageux voisins pour sauver une femme de la mort.
À lire aussi:
«Ça n'a pas de prix» -L'un des héros
Il était un peu plus de 6 heures quand, réveillée par sa mère, la jeune Ariane, 9 ans, a crié à son père que, de sa fenêtre, elle voyait une épaisse fumée noire se dégager du toit de la maison d'en face.
Gunter Lambeets, 36 ans, s'est aussitôt rué au 127, chemin Covey Hill, criant à sa femme, Marie-Josée Duquette, de composer le 9-1-1.
Trois occupants de la maison sinistrée avaient réussi à sortir de la maison : le couple Borau et son fils d'environ 18 ans. Le père de famille, gravement brûlé, n'avait «plus de peau» sous les pieds. Il avait aussi des marques de brûlures aux bras et au visage.
Sa mère courait autour de la maison, et criait : «Freddy ! Freddy ! Help me!»
«C'était la mère du monsieur, une femme d'environ 70 ans, qui demandait à son fils de venir la sauver», raconte M. Lambeets.
Mais on n'arrivait pas à entrer. La porte par laquelle la famille Borau avait fui s'était refermée et restait maintenant partiellement coincée...
Un autre voisin
Au même moment, non loin de là, un autre voisin, Paul Bergeron, 60 ans, criait à sa femme, Pauline Labrecque : «Vite, embarque !»
S'apprêtant à se rendre au travail, il avait entendu des cris : «Help me!» Il est aussitôt allé sur place pour rejoindre M. Lambeets qui s'y trouvait déjà.
Les minutes qui ont suivi ont été marquées d'une grande intensité. «Personne n'arrivait à entrer», racontent les voisins.
Un autre héros
Puis, un troisième homme est intervenu. Un certain Yves, héros obscur pour l'heure, qui passait par là et s'est arrêté. Celui-ci a brisé une fenêtre à l'aide d'une pierre, puis une autre à coups de pied.
Il s'est alors coupé à la cheville, ce qui ne l'a pas arrêté. Maintenant, la fumée pouvait s'échapper un peu de la maison.
Les trois hommes ont tout de même lutté pendant une dizaine de minutes encore, pour sortir la femme.
C'est en se tenant par les jambes et la ceinture et en rampant l'un derrière l'autre qu'ils ont finalement réussi l'impossible.
Sur une note plus joyeuse, voici une histoire d'héroïsme.
L'héroïsme est contagieux. C'est ce qu'on peut conclure d'un geste d'entraide inouï, posé hier matin à Hemmingford: une chaîne humaine formée par de courageux voisins pour sauver une femme de la mort.
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Il était un peu plus de 6 heures quand, réveillée par sa mère, la jeune Ariane, 9 ans, a crié à son père que, de sa fenêtre, elle voyait une épaisse fumée noire se dégager du toit de la maison d'en face.
Gunter Lambeets, 36 ans, s'est aussitôt rué au 127, chemin Covey Hill, criant à sa femme, Marie-Josée Duquette, de composer le 9-1-1.
Trois occupants de la maison sinistrée avaient réussi à sortir de la maison : le couple Borau et son fils d'environ 18 ans. Le père de famille, gravement brûlé, n'avait «plus de peau» sous les pieds. Il avait aussi des marques de brûlures aux bras et au visage.
Sa mère courait autour de la maison, et criait : «Freddy ! Freddy ! Help me!»
«C'était la mère du monsieur, une femme d'environ 70 ans, qui demandait à son fils de venir la sauver», raconte M. Lambeets.
Mais on n'arrivait pas à entrer. La porte par laquelle la famille Borau avait fui s'était refermée et restait maintenant partiellement coincée...
Un autre voisin
Au même moment, non loin de là, un autre voisin, Paul Bergeron, 60 ans, criait à sa femme, Pauline Labrecque : «Vite, embarque !»
S'apprêtant à se rendre au travail, il avait entendu des cris : «Help me!» Il est aussitôt allé sur place pour rejoindre M. Lambeets qui s'y trouvait déjà.
Les minutes qui ont suivi ont été marquées d'une grande intensité. «Personne n'arrivait à entrer», racontent les voisins.
Un autre héros
Puis, un troisième homme est intervenu. Un certain Yves, héros obscur pour l'heure, qui passait par là et s'est arrêté. Celui-ci a brisé une fenêtre à l'aide d'une pierre, puis une autre à coups de pied.
Il s'est alors coupé à la cheville, ce qui ne l'a pas arrêté. Maintenant, la fumée pouvait s'échapper un peu de la maison.
Les trois hommes ont tout de même lutté pendant une dizaine de minutes encore, pour sortir la femme.
C'est en se tenant par les jambes et la ceinture et en rampant l'un derrière l'autre qu'ils ont finalement réussi l'impossible.