L'empreinte carbone, cette délirante obsession
Publié : ven. mai 22, 2009 12:14 pm
Publié le 21 mai 2009 à 09h06 | Mis à jour le 21 mai 2009 à 09h07
L'empreinte carbone, cette délirante obsession Jacques Brassard
Le Quotidien
L'année dernière, deux médecins australiens, convaincus d'apporter à la science climatique une contribution exceptionnelle, ont proposé d'imposer une taxe carbone sur chaque nouveau bébé. Après tout, un petit humain, ça respire, ça bouffe, ça pète, ça défèque et, plus tard, ce vilain poupon va sans nul doute conduire une bagnole, faire des voyages et, fort probablement, garder l'ignoble habitude de se reproduire.
Bref, il va émettre du CO2! Ce n'est là qu'une manifestation parmi d'autres de l'hystérie carbonique qui s'est emparée de la science et de la politique. Le calcul de l'empreinte carbone est devenu une obsession délirante. De nos jours, la moindre de nos activités est décortiquée afin de mesurer la quantité de gaz carbonique que nous aurons l'insouciance d'émettre.
Les pharisiens
Il n'y a pas si longtemps, les couples qui ne voulaient pas avouer que, pour eux, un bébé, c'était un embarras, un dérangement, proclamaient à tout venant, la mine déconfite, qu'il leur était impossible de «mettre au monde un enfant dans cet univers de violence, de guerre, de surconsommation, de pauvreté, etc.». Aujourd'hui, ils pourront ajouter à la panoplie des bons sentiments le refus d'engendrer des producteurs de CO2 pour, il va sans dire, «sauver la planète». Les pharisiens seront toujours légions!
Mais le délire scientifique va plus loin encore. Deux auteurs américains, un océanologue, Paul Murtaugh, et un statisticien, Michael Schlax, ont signé un article dans la revue Global Environnemental Change intitulé»La Reproduction et l'Héritage carbone des Humains».
Je vous cite le résumé: «On a porté une grande attention aux conséquences de l'utilisation de l'énergie pour les voyages, les usages ménagers et d'autres activités routinières sur les émissions de dioxyde de carbone et, par conséquent, sur les contributions au réchauffement climatique. Cependant, les choix des individus en matière de reproduction sont rarement incorporés dans le calcul de leur empreinte écologique. Dans cet article, nous donnons une estimation des émissions supplémentaires de CO2 fossile qu'une personne moyenne provoque quand elle choisit d'avoir des enfants.» Hallucinant!
Le gouffre de la folie
Il y a un tableau saisissant où l'on voit que, par exemple, vous pouvez économiser 148 tonnes de CO2 si vous diminuez l'utilisation de votre voiture. Et que, si vous remplacez 10 ampoules de 75 watts par 10 ampoules fluorescentes, vous réduisez vos émissions de CO2 de 36 tonnes.
Mais si vous faites un enfant de moins, votre économie de carbone est de... 9441 tonnes exactement! Ça donne froid dans le dos. Rendez-vous compte, on met sur le même pied le fait d'avoir un enfant et le remplacement d'ampoules! Le monde sombre dans la folie. Je conviens avec vous qu'une aussi stupide divagation ne sera jamais mise en application. Mais ça illustre bien le délire frénétique que suscite la croyance au réchauffement d'origine humaine. Et plus la contribution humaine en CO2 est considérée comme n'étant pas la cause déterminante du réchauffement récent, plus les obsédés de l'empreinte carbone s'activent et enfantent des insanités anti-humanistes.
La glace des Pôles
Les réchauffistes ne cessent d'accuser l'espèce humaine de faire fondre la glace des Pôles par ses activités émettrices de CO2. Vaudrait mieux savoir nager! Or, toutes ses prédictions sont fausses. En fait, la glace arctique fond si peu qu'en ce printemps 2009, sa superficie égale la valeur moyenne de référence.
Peut-être, rétorquent les goristes, mais elle est moins épaisse. Faux, également! Le Alfred Wegner Institute, réputé pour son expertise en matière de glace des Pôles, vient de compléter un projet de recherche sur l'épaisseur de la glace arctique. Conclusion: «La couverture de glace au Pôle Nord est plus épaisse que prévu.»
Par ailleurs, le projet Argo (3325 balises dans les mers de la planète) indique que, depuis 2003, les températures des océans du globe sont en baisse. Ils se refroidissent, ce qui est totalement contraire aux prédictions des modèles informatiques du GIEC, tous programmés sur la base de l'effet de serre anthropique.
Si la politique (avec ses milliards de dollars), la mouvance verte de toutes tendances et le GIEC (c'est-à-dire l'ONU) n'avaient pas, en matière de climat, domestiqué la science, il y a longtemps que la frénésie carbonique aurait pris fin et que les spécialistes de l'empreinte carbone seraient au chômage.
L'empreinte carbone, cette délirante obsession Jacques Brassard
Le Quotidien
L'année dernière, deux médecins australiens, convaincus d'apporter à la science climatique une contribution exceptionnelle, ont proposé d'imposer une taxe carbone sur chaque nouveau bébé. Après tout, un petit humain, ça respire, ça bouffe, ça pète, ça défèque et, plus tard, ce vilain poupon va sans nul doute conduire une bagnole, faire des voyages et, fort probablement, garder l'ignoble habitude de se reproduire.
Bref, il va émettre du CO2! Ce n'est là qu'une manifestation parmi d'autres de l'hystérie carbonique qui s'est emparée de la science et de la politique. Le calcul de l'empreinte carbone est devenu une obsession délirante. De nos jours, la moindre de nos activités est décortiquée afin de mesurer la quantité de gaz carbonique que nous aurons l'insouciance d'émettre.
Les pharisiens
Il n'y a pas si longtemps, les couples qui ne voulaient pas avouer que, pour eux, un bébé, c'était un embarras, un dérangement, proclamaient à tout venant, la mine déconfite, qu'il leur était impossible de «mettre au monde un enfant dans cet univers de violence, de guerre, de surconsommation, de pauvreté, etc.». Aujourd'hui, ils pourront ajouter à la panoplie des bons sentiments le refus d'engendrer des producteurs de CO2 pour, il va sans dire, «sauver la planète». Les pharisiens seront toujours légions!
Mais le délire scientifique va plus loin encore. Deux auteurs américains, un océanologue, Paul Murtaugh, et un statisticien, Michael Schlax, ont signé un article dans la revue Global Environnemental Change intitulé»La Reproduction et l'Héritage carbone des Humains».
Je vous cite le résumé: «On a porté une grande attention aux conséquences de l'utilisation de l'énergie pour les voyages, les usages ménagers et d'autres activités routinières sur les émissions de dioxyde de carbone et, par conséquent, sur les contributions au réchauffement climatique. Cependant, les choix des individus en matière de reproduction sont rarement incorporés dans le calcul de leur empreinte écologique. Dans cet article, nous donnons une estimation des émissions supplémentaires de CO2 fossile qu'une personne moyenne provoque quand elle choisit d'avoir des enfants.» Hallucinant!
Le gouffre de la folie
Il y a un tableau saisissant où l'on voit que, par exemple, vous pouvez économiser 148 tonnes de CO2 si vous diminuez l'utilisation de votre voiture. Et que, si vous remplacez 10 ampoules de 75 watts par 10 ampoules fluorescentes, vous réduisez vos émissions de CO2 de 36 tonnes.
Mais si vous faites un enfant de moins, votre économie de carbone est de... 9441 tonnes exactement! Ça donne froid dans le dos. Rendez-vous compte, on met sur le même pied le fait d'avoir un enfant et le remplacement d'ampoules! Le monde sombre dans la folie. Je conviens avec vous qu'une aussi stupide divagation ne sera jamais mise en application. Mais ça illustre bien le délire frénétique que suscite la croyance au réchauffement d'origine humaine. Et plus la contribution humaine en CO2 est considérée comme n'étant pas la cause déterminante du réchauffement récent, plus les obsédés de l'empreinte carbone s'activent et enfantent des insanités anti-humanistes.
La glace des Pôles
Les réchauffistes ne cessent d'accuser l'espèce humaine de faire fondre la glace des Pôles par ses activités émettrices de CO2. Vaudrait mieux savoir nager! Or, toutes ses prédictions sont fausses. En fait, la glace arctique fond si peu qu'en ce printemps 2009, sa superficie égale la valeur moyenne de référence.
Peut-être, rétorquent les goristes, mais elle est moins épaisse. Faux, également! Le Alfred Wegner Institute, réputé pour son expertise en matière de glace des Pôles, vient de compléter un projet de recherche sur l'épaisseur de la glace arctique. Conclusion: «La couverture de glace au Pôle Nord est plus épaisse que prévu.»
Par ailleurs, le projet Argo (3325 balises dans les mers de la planète) indique que, depuis 2003, les températures des océans du globe sont en baisse. Ils se refroidissent, ce qui est totalement contraire aux prédictions des modèles informatiques du GIEC, tous programmés sur la base de l'effet de serre anthropique.
Si la politique (avec ses milliards de dollars), la mouvance verte de toutes tendances et le GIEC (c'est-à-dire l'ONU) n'avaient pas, en matière de climat, domestiqué la science, il y a longtemps que la frénésie carbonique aurait pris fin et que les spécialistes de l'empreinte carbone seraient au chômage.